• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Les commentaires de Sylvain Rakotoarison



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 11 février 2011 11:34

    A JL,

    « Le traitement de la dépendance doit demeurer un service public. »

    Justement, aujourd’hui, ce n’est pas un service public, et c’est le but de cette très importante réforme qui est justement le contraire d’une réforme libérale.

    J’espère que l’opposition, en particulier le PS, sera suffisamment responsable pour apporter sa pierre à ce très nouvel édifice.

    Si vous connaissez un peu le sujet, vous verrez que les sommes en jeu sont colossales. Si on veut que toute la population puisse en bénéficier, il faudra bien trouver les ressources nécessaires d’une manière ou d’une autre.

    Cordialement.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 10 février 2011 09:09

    A ffi,

    Pas plus que dans le cas des dons d’organe quand la personne est quasiment morte ou même en bonne santé (don de moelle osseuse, don de rein etc.).

    Ce qui compte le plus, dans le cas de ce bébé, c’est l’amour que lui portera (ou pas) ses parents. Le reste n’est que rhétorique inutile.

    Et bien sûr qu’un être humain est sacré, mais que dire des enfants non désirés ? des enfants faits uniquement pour obliger un mariage, ou éviter une séparation etc. ? Il y a aussi « instrumentation », avec des moyens purement naturels. Ce n’est pas nouveau sur le plan de la morale.

    Cordialement.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 10 février 2011 08:57

    faciles à gérer (correction)



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 10 février 2011 08:55

    A Romain Desbois 22h01,

    Pour vous répondre : tout simplement parce que des vingt-sept embryons créés, un seul était compatible avec sa soeur (et aucun avec son frère). En mettant beaucoup d’embryons, il y a risque aussi d’avoir des triplés, quadruplés etc. pas forcément facile à « gérer » par la suite. Tout est une question d’équilibre.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 10 février 2011 08:54

    A Docdory

    Oui, d’accord avec vous à cela près que les parents sont les représentants légaux de leurs enfants (en sont même pénalement responsables) et par conséquent, ils ont droit de décider pour eux. Et à mon sens, c’est aussi le « secret » des parents qui sont également patients dans cette opération.

    L’étalage médiatique n’a jamais été un gage de pertinence, mais beaucoup peuvent y succomber.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 9 février 2011 21:49

    A Louise,

    Non, je maintiens : les médecins ont implanté deux embryons, dont un seul était compatible. Les chances de réussite sont faibles, d’où la nécessité de mettre plusieurs embryons. La famille aurait été tout aussi heureuse si l’embryon non compatible s’était développé. Là, le facteur hasard a quand même prévalu.

    Evidemment, vous pourrez toujours dire que cela aurait été un autre être (pas le même embryon), mais c’est alors valable aussi dans la conception naturelle, avec les milliers de spermatozoïdes capables de fécondation. Et dans tous les cas, dans l’esprit des parents, cela aurait été le même « désir d’enfant » projeté sur le bébé.

    Cordialement.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 9 février 2011 19:31

    A Docdory,

    Oui, d’accord avec vous, le secret médical est une chose qui mériterait d’être autant préservé que le secret de l’instruction dans une affaire judiciaire. Cela dit, je pense que ce « viol » du secret a été organisé en accord avec les parents.

    Je vous rejoins d’autant mieux que c’est justement cette expression de « bébé médicament » qui me paraît scandaleuse si on pense que, tôt ou tard, ce bébé lira cette expression et la prendra pour son compte. Or, il semble bien qu’il serait né même s’il n’avait pas eu cette compatibilité. J’espère que ses parents sauront lui dire.

    Mais je pense cependant que c’est un problème mineur si, entre maintenant et le moment où l’enfant saura ou comprendra, il reçoit tout l’amour de ses parents. Ses parents n’auront rien à lui prouver : l’amour est ou n’est pas.

    L’autre bémol à ce que vous dites, c’est que je ne crois pas aux secrets de famille. Il vaut mieux informer les enfants le plus tôt possible car un jour, ils découvriront eux-mêmes la vérité (même sans info publique). Le problème se posait aussi pour les bébés fécondés in vitro et à ma connaissance, il n’y a pas eu plus de problèmes psychologiques que d’ordinaire.

    Dernier point : vous avez raison, la soeur n’est pas encore tirée d’affaire et la médecine ne fait pas toujours des miracles. J’espère pour elle que ça réussira.

    Cordialement.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 9 février 2011 19:18

    A Romain Desbois,

    Je vous apporte quelques éléments de réponse.

    1. Ce qui est « utilisé » comme « matériel génétique », c’est le sang contenu dans le cordon ombilical, donc, des cellules qui, de toutes façons, auraient été détruites dans une naissance « normale ».

    2. Par conséquent, il ne s’agit absolument pas de cellules d’embryon (qui sont très peu nombreuses).

    3. Et même si cela avait été possible techniquement, cela n’aurait pas été autorisé juridiquement. Dans le cas décrit, c’est possible, car l’objectif principal était l’enfant à naître, pas les cellules pour sauver sa soeur.

    4. Enfin, seulement deux des vingt-sept embryons formés ont été utilisés, donc, seulement un embryon a été détruit, au cours de la grossesse. Les vingt-cinq autres doivent être stockés quelque part et c’est leur existence qui pose le plus grave problème d’éthique depuis une trentaine d’années (que fait-on de ces embryons ? les détruire ? les stocker ? les utiliser à des fins de recherche ? ou à des fins thérapeutiques, comme vous le proposez ?). Pour l’instant, la loi demande d’en produire le plus petit nombre possible. Mais aucune réponse quand ils existent et ne « servent » pas. De nombreux embryons sont conservés alors que leurs parents biologiques ont déjà disparu.

    Merci aux autres auteurs de commentaires.

    Cordialement.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 3 janvier 2011 10:52

    A l’auteur,

    Article très partisan et qui oublie de dire que la proclamation du conseil constitutionnel se base sur des irrégularités dans le nord du pays et sur l’annulation des résultats dans cette zone. Or, les institutions ivoiriennes ne donnent pas au conseil constitutionnel le pouvoir d’annuler une partie des résultats.

    Si effectivement des irrégularités étaient réelles (réalité contredite par les fonctionnaires même de Gbagbo sur place), il aurait fallu annuler l’ensemble du scrutin et le refaire, et pas annoncer un éventuel vainqueur.

    La mauvaise foi de Gbagbo est patente, d’autant plus qu’il a mis cinq ans avant d’accepter de refaire des élections (imaginons Nicolas Sarkozy refuser d’organiser l’élection présidentielle en 2012 et la reporter en 2017 !!).

    Cordialement.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 20 décembre 2010 20:48

    Ce n’est pas une question de cumul mais simplement de la volonté de Giscard d’Estaing de ne pas siéger au CC car ne voulant pas rester inerte politiquement.

    Effectivement, Giscard d’Estaing a dû recevoir des indemnités de 1981 à 1984 mais pas entre 1984 et 2004 or votre reproche concernait une décision de 1995 à laquelle il ne pouvait être impliqué. Le membre de droit n’est pas membre par obligation, puisqu’il a refusé cette fonction jusqu’en 2004, avec d’ailleurs raison et honnêteté puisqu’être membre de cette instance nécessite un minimum de réserve.

    Vous semblez sans doute confondre la présence aux séances (relativement peu nombreuses) et les travaux de fond pour instruire des dossiers... et la nouvelle disposition sur la question prioritaire de constitutionnalité apporte une centaine de décision supplémentaire par an (nouvelle depuis fin mai 2010).

    Le texte très court que vous présentez n’a pas beaucoup d’intérêt. Si vous voulez critiquer le fonctionnement du CC ou le fait qu’un ancien Président soit membre du CC, faites un article qui en soit un. Critiquer ainsi VGE sur sa volonté de ne pas être en retrait de la vie politique en 1995 me paraît futile et sans objet. VGE a pris suffisamment de décisions politiques dans les 50 dernières années pour ne pas lui reprocher cette absence qu’il avait volontairement décidée.

    Si, au contraire, vos quelques lignes ont pour but de dire que certains membres de certaines instances ne sont pas obligatoirement être présents à toutes les réunions, eh bien, engagez-vous ne serait-ce que dans un conseil municipal et ne soyez absent à aucune réunion, ni commission ni conseil de municipalité. Toujours facile, ce genre de critique qui ne rime à rien.

    Cordialement.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 20 décembre 2010 13:37

    A l’auteur,

    Votre article n’a pas beaucoup d’intérêt car vous oubliez que depuis 1962, le Président de la République est élu au suffrage universel direct et a priori, on ne déplace pas 40 millions d’électeurs pour élire un « inaugureur » de chrysanthèmes. Ce changement est un élément crucial dans la légitimité des actes présidentiels.

    Si vous avez bien lu les lois constitutionnelles de 1885 (qui font office de Constitution de la IIIe République), les prérogatives du Président de la République n’ont pas beaucoup varié mais ce qui a compté fut la pratique « passive » de Jules Grévy (ce qui ne fut pas le cas de ses deux prédécesseurs). Un de ses successeurs a échoué dans une pratique « active », Alexandre Millerand, et il a dû démissionner face à la victoire et à la détermination du Bloc des Gauches.

    Pour en revenir à ce que vous avez écrit, Nicolas Sarkozy voulait justement modifier ce point de la Constitution en 2008, en retirant au Premier Ministre la mission de définir et de conduire la politique nationale au profit du Président, modification refusée (légitimement) par le législateur afin de préserver une certaine flexibilité au texte constitutionnel, puisque cette mission est réellement mise en pratique pendant les périodes dites de cohabitation.

    Cela n’empêche pas au Président d’être le garant de la Constitution et d’être l’élu de TOUS les Français.

    Quant aux révisions constitutionnelles, contrairement à ce que vous écrivez, le Conseil constitutionnel n’y est pour rien puisqu’il n’a aucun pouvoir constituant ni aucune mission de contrôle sur les révisions constitutionnelles, pouvoir laissé au peuple et à ses représentants (parlementaires).

    Savoir lire un texte ne suffit pas pour bien comprendre la pratique constitutionnelle. Une bonne connaissance des us et coutumes depuis 1870 (au moins) me paraît nécessaire... surtout quand on croit s’attaquer à un élément qui aurait échappé à tous les constitutionnalistes français et toutes les personnalités politiques depuis deux générations. Ce qui est faire preuve de peu d’humilité.

    Cordialement.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 20 décembre 2010 13:12

    A l’auteur,

    Votre reproche me paraît assez stérile et plutôt de mauvaise foi.

    Giscard d’Estaing a refusé de siéger au Conseil constitutionnel jusque vers 2004, date à laquelle il a perdu la présidence du Conseil régional d’Auvergne.

    Jusqu’à cette date, il a refusé tant de siéger que de recevoir les indemnités qui font partie de cette fonction car il ne voulait pas avoir de devoir de réserve et voulait poursuivre la « politique active » (depuis 1982 comme conseiller général, régional, municipal, député européen, député national), ne pouvant pas être juge et partie à la fois (le contrôle de l’élection des députés se faisant par les membres du Conseil constitutionnel.

    Maintenant, étant en retraite « politique », il siège à ma connaissance à toutes les sessions du Conseil constitutionnel, au même titre que Jacques Chirac.

    Sur ce point, les journalistes (qui doivent connaître un peu mieux que vous le fonctionnement de nos institutions et leur histoire) ont bien fait de ne pas faire de l’antiparlementarisme contre-productif...

    Cordialement.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 23 novembre 2010 08:32

    Le sujet a peut-être fait la une des journaux télévisés (je ne les ai pas regardés), mais il me semble que c’est un sujet important, ne serait-ce que parce que c’est ce genre de thème qu’on évoque lorsqu’on parle du pape, ce qui réduit beaucoup le discours d’un pape.

    L’évolution n’est pas dans les actes, en effet : à ma connaissance, aucun prêtre n’a jamais empêché de se protéger pour éviter toute contamination du sida. En revanche, il y a un réel changement dans le discours pour présenter la pensée de l’Eglise et l’adapter au monde actuel ; c’est pourquoi c’est une information qui me paraît importante.

    En ce qui me concerne, j’ai évoqué beaucoup d’autres sujets qui, au contraire, sont loin d’avoir fait la une des journaux et qui, visiblement même ici, intéressent également très peu (ce qui ne me gêne pas), comme le centenaire d’une personnalité qui m’a paru extraordinaire, Jean-Marcel Jeanneney.

    Bonne journée à tous.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 11 novembre 2010 15:29

    Erratum : La dévaluation a eu lieu en été 1969 et pas en 1970.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 6 novembre 2010 14:36

    Troublant pour quelqu’un « ayant effectué des études de physique théorique et d’astrophysique » (ça veut dire quoi concrètement ?) de lire sous sa plume que :
    - le temps serait considéré comme un vecteur ???
    - l’univers (en expansion) aurait un centre ???

    Vos professeurs étaient-ils les Bogdanoff ?

    Cordialement.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 6 novembre 2010 14:12

    Texte inutile, qui ne rime à rien sinon à vouloir briller en société.

    L’article 7 de la Constitution est très clair à ce sujet :

    « Le Président de la République est élu à la majorité absolue des suffrages exprimés. »

    http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/root/bank_mm/constitution/constitution.pdf

    Par conséquent, les blancs, nuls et abstentions ne doivent pas être décomptés dans le calcul.

    En outre, cet article de la Constitution provient de la réforme du 1962 qui a été approuvé par le référendum du 28 octobre 1962 avec 62,3% des suffrages exprimés (ou 60,6% en prenant en compte les nuls et blancs).

    Bref, si vous n’êtes pas content du mode de calcul actuel (c’est votre droit), réformez la Constitution au lieu de protester !

    Cordialement.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 19 octobre 2010 14:00

    Je complète : à ma connaissance, c’est la première fois qu’une thèse ayant obtenu l’autorisation de soutenance du président de l’université s’est fait recaler au moment du jury. En effet, l’une des thèses soutenues en 1999 a dû être soutenue à nouveau en 2002 car elle était trop « pauvre ». Et l’autre des thèses n’est passée de justesse qu’à la condition de publier dans deux revues à comité de lecture : le rapport du CNRS de 2003 montre que ces publications sont identiques et de qualité très médiocre.

    Quant à la direction de thèse (qui a duré très longtemps, une dizaine d’années), le premier directeur de thèse était mort entre temps.

    Il est cependant étonnant que ce rapport n’ait pas eu de suites concernant les responsabilités administratives.

    Cela n’enlève rien aux possibles qualités audiovisuelles de leurs émissions.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 19 octobre 2010 12:49

    Je rejoins complètement l’avis de Voltaire sur cette polémique bien stérile.

    Sans m’étaler sur la vacuité de cet article d’une personne qui ne connaît visiblement pas les milieux scientifiques, je dirais qu’il y a chez les Bodganoff un côté pile et un côté face. Le positif : une tentative de vulgarisation de thèmes scientifiques plutôt difficiles mais pourtant passionnants (elle est réussie ou pas, ce n’est pas à moi de juger) ; et le négatif : une (folle) tentative de se prendre au sérieux comme s’ils étaient de grands scientifiques (ce qu’ils ne seront jamais) et qui n’était pourtant pas nécessaire pour réussir leur travail de communication.

    Parler de « stasi » n’est pas très sérieux : se poser en victime d’une sorte de complot n’est pas très crédible en physique quantique qui a toujours progressé grâce à de (réelles) discussions/disputes scientifiques.

    Le rapport est effectivement sans ambiguïté sur la réalité de leurs travaux scientifiques mais pour s’en convaincre, il faut prendre le temps de lire la quinzaine de pages du rapport (qui, à ma connaissance, n’avait pas été publié à l’époque) qu’on peut télécharger à ce lien.

    Les scientifiques sont plutôt indifférents aux travaux des Bogdaoff si ce n’est qu’un doctorat a engagé la réputation d’une université (et de l’X qui n’était qu’un lieu de soutenance mais leur permettant d’affirmer qu’ils étaient docteurs à Polytechnique, ce qui est faux).

    Cordialement.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 5 octobre 2010 08:09

    A Docdory,

    La réglementation impose aux nouveaux véhicules de rendre inoffensif un choc à 40 km/h contre un piéton. C’est sans doute très ambitieux (et risque de réduire une nouvelle fois la responsabilité du conducteur) mais il me semble que cette mesure ait un rapport avec votre étonnement.

    Cordialement.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 26 septembre 2010 20:31

    Complément.

    La proposition de VGE date du 9 mai 2000 et est lisible ici :

    Proposition de loi de VGE du 9 mai 2000.

    Quant à la modification du calendrier électoral, elle date du 15 mai 2001 : 

    Loi organique n°2001-419 du 15 mai 2001 sur le calendrier électoral.