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Les commentaires de Rincevent



  • Rincevent Rincevent 31 mars 2013 00:53

    @ Muriel74 

    Pour avoir connu les débuts de la démarche qualité ainsi que de l’évaluation annuelle de l’agent par le « nouveau cadre » fraîchement sorti de son école, je crois bien ressentir votre problème, Je suis passé par là aussi, jadis, et si je m’en suis tiré sans trop de dommages c’est que le système n’était pas encore bien rodé. C’est particulièrement destructeur quand on a affaire à un cadre un peu pervers, qui va se servir de cette nouvelle doxa pour vous faire plier, la condition essentielle étant de vous isoler du reste de l’équipe (la formule de l’entretien en tête-à-tête sert à ça et les autres y passeront aussi).

    Une solide formation sur les mécanismes de communications paradoxales m’avait bien servi mais n’avait pas été suffisante pour enrayer cette machine une fois lancée. Sans un concours de circonstances que j"avais immédiatement exploité à mon avantage, je serais passé à la trappe…

    D« une manière générale l y a grand bénéfice à lire les auteurs de la mouvance de Palo Alto, que ce soit pour sa vie professionnelle ou personnelle. Ca peut éclairer notre »part d’ombre" aussi.



  • Rincevent Rincevent 25 mars 2013 15:59

    A force d’être servie à toutes les sauces la notion d’antisémitisme va finir par être complètement dévaluée. Comme en économie, dans toute dévaluation il y a des bénéficiaires. Ceux qui agitent à tort et à travers cette notion en sont-ils conscients ?



  • Rincevent Rincevent 25 mars 2013 15:41

    Guy Debord est-il encore d’actualité ? Plus que jamais ! Sa Société du Spectacle on peut la voir à l’oeuvre tous les jours en ce moment… C’est vrai que c’est assez imbitable à lire mais, une fois l’effort fait, c’est très éclairant sur ce qui se passe depuis un bon moment. Après 68 le situationnisme a été le premier courant à passer à la trappe, ce n’est peut-être pas pour rien.



  • Rincevent Rincevent 23 mars 2013 16:34

    Vu les caisses vides en ce moment, je crois que ce projet aurait plus de chance de passer si le financeur récupérait pour lui la revente d’électricité excédentaire plutôt que l’école. Au final ça reviendrait au même mais ça passerait peut-être mieux, non ?



  • Rincevent Rincevent 22 mars 2013 00:02

    Bonsoir rosemar ;


    Ce dont je parlais c’est de l’éducation au départ, les bases entre zéro et trois ans. C’est essentiel et difficilement rattrapable par la suite. La relation avec l’ado c’est autre chose mais il s’agit bien du même enfant, non ? Celui qui a été éduqué jadis, ou pas...



  • Rincevent Rincevent 21 mars 2013 18:11

    « C’est le règne de l’enfant roi ». Le problème est bien là, au départ. Quelle est la première forme de société que rencontre l’enfant, si ce n’est sa famille ? Il y baignera exclusivement au moins pendant ses trois premières années, années considérées comme essentielles par tous ceux qui s’occupent de l’enfance. Cette notion d’enfant roi serait, par ailleurs, à regarder de plus près : on lui cède pour le valoriser ou pour avoir la paix ? (dans un premier temps). Le véritable roi serait celui qui bénéficierait de l’attention réelle de ses parents, c.a.d. de temps à lui consacrer.


    Si notre système éducatif se voit plus beau qu’il n’est, on ne peut pas exiger de lui qu’il pallie aux manques fondamentaux de certains enfants. Les notions de base comme la séparation, l’introduction du tiers, le non, etc. ce n’est quand même pas aux enseignants de le faire !


    Le terme d’enfant roi, dans de telles situations, est un non-sens.



  • Rincevent Rincevent 19 mars 2013 21:33

    Vu l’absence totale de renseignements sur le profil d’Enjeux Electriques, je suis en droit de me demander : qui est derrière ? Le même tâcheron que ceux embauchés par l’UE pour contrer une opinion publique de plus en plus hostile ? Si c’est le cas, il n’y a pas de véritable échange possible et alors ce genre d’article n’aurait rien à faire sur Agoravox.



  • Rincevent Rincevent 17 mars 2013 15:33

    Bien sûr qu’on s’est fait avoir, mais par des gens de « chez nous », avec l’aval de nos gouvernants, pas par des « étrangers ». Ca change tout, non ? Ah bon...



  • Rincevent Rincevent 16 mars 2013 15:50

    « Mais il semble que l’humain ait besoin de faire confiance et ce de manière maladive jusqu’à être déraisonnable et irrationnel » « Et pour moi Dieu est la vie…. » Ces deux phrases contradictoires résument bien le problème. Pour ne pas sombrer dans un nihilisme total et ses conséquences, on s’accroche à un secteur exclusif, c’est humain à défaut d’être logique...



  • Rincevent Rincevent 16 mars 2013 15:36

    Quelque soit la situation de Chypre, paradis fiscal ou pas, c’est bien à des petits braqueurs que les Chypriotes ont affaire. Comment appeler autrement quelqu’un qui vient de l’extérieur, dans l’espace d’une nuit, vous faire les poches ? ( tout en évitant de s’attaquer à plus gros mais bien mieux défendu).

    En France nous n’en sommes pas (encore) là, mais la méfiance vis à vis de notre système financier (depuis Bercy jusqu’aux banques) ne va pas s’arranger après cet épisode… Laisser le moins possible sur son compte ? C’était déjà une précaution avant, ça va devenir une règle maintenant.



  • Rincevent Rincevent 11 mars 2013 14:16

    @ L’enfoiré

    « L’interchangeabilité ce n’est pas ce qui est préconisé dans les hautes études » Oui et non. Oui si vous parlez au niveau ingénieur, par exemple. Non s’il s’agit du niveau du vrai pouvoir (Sciences-Po, ENA, MBA, etc). Ceux-là sont censés être omniscients et changent de branche plus aisément qu’un chimpanzé. Quand je dis interchangeable = précaire ce n’est pas à leur niveau que je pense.


    Pour rejoindre ce que vous dites, un changement fondamental serait en discussion actuellement dans les hautes sphères. Il consisterait à ne plus sélectionner exclusivement,au départ, par la « voie royale » (S), les matheux se révélant, au fur et à mesure de leur spécialisation, moins capables de réorientation si nécessaire. Le temps que ça produise des effets (si ça se fait), il y en aura encore beaucoup qui auront été jetés.


    Un emploi plus qu’un travail… Oui et, outre ce que votre cynisme sous-entend, les causes sont multiples. Pour le demandeur, pas de formation sérieuse ou obsolète par disparition de sa spécialité, licenciement exprès, etc. 




  • Rincevent Rincevent 11 mars 2013 12:12

    Pour rebondir sur les propos de L’enfoiré, aujourd’hui les métiers sont remplacés par des emplois et c’est très différent. L’employé est beaucoup plus interchangeable, ce qui est la base même de la précarité.



  • Rincevent Rincevent 11 mars 2013 11:48

    @ Simple citoyenne


    On est bien d’accord sur les droits. Ce que j’ai voulu vous dire c’est que cette jeune femme n’en est apparement pas encore là, engluée qu’elle est dans la stratégie de son harceleur.



  • Rincevent Rincevent 10 mars 2013 22:12

    « Pour sauver votre peau vous avez manipulé à votre tour donc ? » OUI, ABSOLUMENT ET SANS AUCUN REMORD, ce n’était pas moi l’agresseur. Que reproche t-on à ces gens là ? De faire des dégâts humains, d’en tirer profit et de ne pas pouvoir les arrêter la plupart du temps, non ? Comment voulez-vous les combattre, si ce n’est, occasionnellement, avec leurs propres armes ? En plus j’ai trouvé ça assez moral, finalement… 


    A propos de la salariée dont vous parlez dans votre article, sa réaction d’essayer de comprendre son harceleur est un des signes majeurs qui indiquent qu’il s’agit bien d’un pervers (restes de la stratégie de séduction).




  • Rincevent Rincevent 10 mars 2013 20:34

    La solidarité est essentielle mais c’est justement elle que beaucoup de harceleur essayent de neutraliser en premier (quand elle existe). Le pervers, par sa démarche séductrice fera que les collègues ne s’apercevront pas de ce qui se joue. Le nouveau cadre, lui, sait qu’il faut d’abord cliver les membres d’une équipe pour isoler la personne visée. Le truc, par exemple, étant de faire comprendre que, quelque part, la personne met leur poste en danger : avec l’ambiance actuelle, succès presque garanti.


    Je parle par expérience : j’ai failli être victime du procédé et, bien que connaissant parfaitement la technique utilisée, je n’arrivais pas à la contrer, mes collègues restant passifs. Heureusement, ce cadre a fait une erreur qui a « réveillé » les collègues et je lui ai immédiatement appliqué sa démarche en sollicitant le niveau au dessus. C’est lui qui a été déplacé (pas sanctionné, faut pas réver) et j’ai sauvé ma peau mais c’était juste.



  • Rincevent Rincevent 10 mars 2013 19:08

    Il ne faudrait pas confondre pervers et harceleur, c’est de nature différente.


    - Le harceleur, que j’appellerais ordinaire : le petit chef, typique de l’organisation du travail en France, dernier maillon d’une chaine orientée plus sur la surveillance que sur une productivité bien pensée (le Français est spontanément fainéant, c’est bien connu). Il n’a donc pas toujours de vraie qualification dans sa branche, ce n’est pas nécessaire. Son comportement peut être aggravé par une vie où il n’est pas chef du tout, c’est du classique. On le connait, on le voit venir, on le supporte, on peut même arriver à le neutraliser plus ou moins (dans une équipe solidaire).


    - Le pervers lui, est infiniment plus dangereux,. Il se sert de son poste, quel qu’il soit, pour retirer une jouissance de la souffrance de l’autre. Là c’est beaucoup plus compliqué car, dans un premier temps, il avance masqué pour capter votre confiance. Une fois fait, le calvaire pourra commencer et la victime mettra un certain temps à comprendre ce qui lui arrive.


    A cela s’ajoute, depuis un moment, un troisième type généré par le manadgement : le nouveau cadre. Comme le premier, il n’est pas promu depuis la branche dont il s’occupe, il a fait une école pour diriger n’importe quoi. Pour avoir ce poste il a souvent dû signer un « contrat d’objectifs », c’est à dire faire passer, coûte que coûte, les exigences du boss. Après, selon les circonstances, il pourra aller jusqu’à faire craquer l’employé pas conforme, il a « bénéficié » pour ça de techniques adéquates dans sa formation. Quand c’est, par ailleurs, un pervers le mélange peut être explosif. Dans les histoires de suicide au travail, il y en a souvent un dans le trajet mais il est inaperçu.


    Je crains que votre proposition de passer sur le divan soit inappropriée : le premier n’aura souvent pas le niveau pour être accessible à la psychanalyse, le second ne verra vraiment pas pourquoi il devrait renoncer au bénéfices de son fonctionnement (d’ailleurs les psychanalystes le savent bien et les refusent) et le troisième, s’il se rend compte vraiment de son rôle, n’aura plus qu’à démissionner ou se flinguer…



  • Rincevent Rincevent 10 mars 2013 17:36

    @ l’auteur

    Je reposte ce que j’avais dit dans votre article du 4 Mars "Ce qu’a fait l’Islande n’est pas exactement applicable aux pays de l’UE (c’est son Président qui le dit), du moins sous forme de copié-collé. Restent les principes : 


    1) Consultation populaire : un Président islandais, quasiment sans pouvoirs, exhume un texte oublié qui lui permet d’appeler à un référendum qui peut annuler les décisions d’un parlement bien trop « orthodoxe ». C’est donc bien une question de volonté politique (au bon sens du terme).


    2) Application des règles capitalistes aux capitalistes (mise en faillite et non pas sauvetage par l’Etat). Et qu’on ne dise pas « too big too fail », les banques islandaises pesaient, au moment de la crise, dix fois la taille de l’économie du pays. Landbandski a été vendue comme n’importe quelle entreprise qui capote et l’argument « vendue à l’étranger » fait sourire quand on connait la supposée fibre nationale d’un banquier aujourd’hui…


    3) Coupe dans les budgets : oui il y en a eu mais en cherchant à protéger les plus fragiles (pas en les enfonçant plus) et en faisant participer les autres (instauration d’un impôt progressif qui n’existait pas avant, doublement sur les plus-values)


    Dans les déclarations de ce Président, la dernière m’a laissé pensif : « Morale de l’histoire, si vous voulez que votre économie soit compétitive sur le secteur des technologies innovantes, le fait d’avoir un gros secteur bancaire est une mauvaise nouvelle, même s’il est performant ». C’est vrai, chez nous, qu’un jeune diplômé gagnera au moins deux fois plus s’il choisit la banque plutôt que la recherche…


    Ce qui est curieux, pour ne pas dire plus, c’est que Landbanski avait proposé depuis le début d’indemniser les Anglais et les Hollandais, victimes de sa branche Icesave, par la vente de ses actifs. En face de ça le gouvernement anglais, pour bloquer ses avoirs, à mis Icesave sur une liste antiterroriste ! Chacun y mettra la signification symbolique qu’il veut…


    Finalement, l’Islande va rembourser infiniment moins, plus tranquillement, et pas au taux prévus par les requins. (Landbanski a déjà versé le 1/3 des sommes dues)"


    En s’en étant sorti contre les règles de l’UE, on ne voit vraiment pas pourquoi l’Islande se précipiterait dans ses bras , ce serait illogique.



  • Rincevent Rincevent 10 mars 2013 17:21

    Ce qu’a fait l’Islande n’est pas exactement applicable aux pays de l’UE (c’est son Président qui le dit), du moins sous forme de copié-collé. Restent les principes : 


    1) Consultation populaire : un Président islandais, quasiment sans pouvoirs, exhume un texte oublié qui lui permet d’appeler à un référendum qui peut annuler les décisions d’un parlement bien trop « orthodoxe ». C’est donc bien une question de volonté politique (au bon sens du terme).


    2) Application des règles capitalistes aux capitalistes (mise en faillite et non pas sauvetage par l’Etat). Et qu’on ne dise pas « too big too fail », les banques islandaises pesaient, au moment de la crise, dix fois la taille de l’économie du pays. Landbandski a été vendue comme n’importe quelle entreprise qui capote et l’argument « vendue à l’étranger » fait sourire quand on connait la supposée fibre nationale d’un banquier aujourd’hui…


    3) Coupes dans les budgets : oui il y en a eu mais en cherchant à protéger les plus fragiles (pas en les enfonçant plus) et en faisant participer les autres (instauration d’un impôt progressif qui n’existait pas avant, doublement sur les plus-values)


    Dans les déclarations de ce Président, la dernière m’a laissé pensif : « Morale de l’histoire, si vous voulez que votre économie soit compétitive sur le secteur des technologies innovantes, le fait d’avoir un gros secteur bancaire est une mauvaise nouvelle, même s’il est performant ». C’est vrai, chez nous, qu’un jeune diplômé gagnera au moins deux fois plus s’il choisit la banque plutôt que la recherche…


    Ce qui est curieux, pour ne pas dire plus, c’est que Landbanski avait proposé depuis le début d’indemniser les Anglais et les Hollandais, victimes de sa branche Icesave, par la vente de ses actifs. En face de ça le gouvernement anglais, pour bloquer ses avoirs, à mis Icesave sur une liste antiterroriste ! Chacun y mettra la signification symbolique qu’il veut…


    Finalement, l’Islande va rembourser infiniment moins, plus tranquillement, et pas au taux prévus par les requins. (Landbanski a déjà versé le 1/3 des sommes dues)