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Les commentaires de Sylvain Rakotoarison



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 9 juin 2013 20:19

    Il est très surprenant de lire certaines réactions de personnes qui n’ont visiblement pas lu une seule phrase de mon article. Je leur recommande donc, d’une part, de lire attentivement l’article avant de le commenter plus vite que leur ombre, et d’autre part, le cas échéant, de s’inscrire à un cours pour apprendre à lire si cela ne suffit pas.

    La violence de certains commentaires ici vient d’ailleurs confirmer que celle-ci est un véritable cancer de la démocratie et ne peut engendrer que des tragédie comme celle de cette semaine. Ne pas être capable d’émettre son opinion sans insulte, sans raccourci péremptoire, sans simplification outrageante, sans idée reçue, sans préjugé ou projection erronés, sans récupération politique ni sans amalgame foireux ne favorise évidemment pas l’apaisement du débat républicain, même s’il soulage certains internautes de leurs aigreurs ou rancœurs du moment.

    Bonne fin de week-end et merci à ceux qui ont lu mon article jusqu’au bout.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 4 juin 2013 18:28

    « Notre propre médiocrité » a quand même donné un Prix Nobel de physique en 2012 à un Français, qui a toujours publié en anglais, histoire d’être compris par tous les chercheurs dans son domaine de prédilection, à savoir la physique quantique... Où est la haine de la langue française ?

    C’est plutôt haïr la France que de ne plus voir sa capacité de rayonner par son propre génie. De Gaulle haïssait-il la France pour parler allemand en Allemagne et anglais en terre anglophone ?

    L’excessif est insignifiant, méfiez-vous des raccourcis !

    Cordialement.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 4 juin 2013 18:10

    Merci à ceux qui ont pris soin de réagir ici.

    L’une des méthodes pour fausser une discussion, c’est de caricaturer à outrance les positions pour faire des amalgames. C’est d’ailleurs l’objet de ma conclusion : on peut aimer le français et ne pas être choqué par la nécessité de parler en anglais pour se faire comprendre.

    Les langues n’ont rien d’un obstacle dans les échanges entre deux pays, mais lorsqu’un sujet est travaillé par des équipes regroupant de nombreuses nationalités parlant des langues différentes, sauf pour quelques exceptions, il devient vite impossible de connaître dix, vingt, trente langues et une langue commune est ressentie comme une nécessité.

    J’aurais bien sûr pu continuer en disant que j’aime l’allemand, le russe etc. et les autorités françaises ont rarement compris que pour défendre le français, dans l’Union Européenne, le mieux était de renforcer par exemple l’allemand au lieu d’attaquer inutilement l’anglais. Ceux qui sont intéressés par certaines cultures se mettront assez naturellement à étudier les langues associées. Les amoureux de la Russie chercheront à connaître un peu de la langue russe, etc.

    Mon histoire et ma géographie personnelles ont fait que j’ai appris à l’école l’allemand comme première langue, sans aucune hésitation, l’anglais venant en deuxième langue. J’ai même passé un entretien de recrutement en allemand. Mais c’était en Allemagne. Cela ne viendrait à l’esprit de personne d’utiliser cette langue en Russie. Sauf avec des voyageurs allemands.

    L’idée est de s’adapter aux cas concrets. C’est une question de bon sens. Oui, dans les sciences dures, la langue n’est qu’un outil de communication et le but est de partager l’information avec le plus grand nombre de personnes au monde pour faire avancer le sujet. Mais non, la langue n’est pas seulement qu’un outil dans d’autres disciplines, comme la littérature, la philosophie, etc. où la langue fait partie intégrante de la pensée, du raisonnement.

    Je ne pense pas non plus qu’il y a un intérêt à n’avoir qu’une seule langue universelle. Chaque langue correspond à la culture. Le globalisation des échanges ne signifient pas la perte des identités. On ne peut partager que si l’on a quelque chose à apporter. Je comprends que certains parents veuillent faire apprendre le breton (par exemple) à leurs enfants, mais je ne comprends pas que cela puisse être au détriment d’une langue comme l’anglais.

    Il suffit de regarder les populations de petits pays qui savent pertinemment que leur langue ne sera jamais parlée au niveau international car ils ne sont que quelques millions à la parler : elles sont moins arrogantes et apprennent quelques langues étrangères pour pouvoir échanger.

    Enfin, je le répète : la loi Fioraso, tout comme la loi Toubon, n’aura aucune influence sur l’usage des langues dans la recherche publique, parce qu’une loi n’a pas à dicter le comportement intime des citoyens dans un pays libre. Toute cette polémique n’est qu’une tempête dans un verre d’eau. Les étrangers qui essayeraient de comprendre ce type de débat seraient bien intrépides.

    Bonne soirée.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 30 mai 2013 09:15

     À Éric,

    Vos remarques sont intéressantes, cependant, expliquer des positions politiques uniquement par un intérêt électoraliste est justement ce qui contribue à l’abstention massive. On attend généralement d’un responsable politique justement qu’il s’élève au-dessus de son intérêt purement électoral pour envisager le bien commun (dont la définition prête évidemment à discussion).

    L’autre réflexion, c’est que vous oubliez aussi tout le contexte idéologique du FN qui place en boucs émissaires les immigrés, ou du moins, qui pose l’immigration comme l’alpha et l’oméga de l’effondrement économique de la France depuis trente ans. C’est d’ailleurs son fonds de commerce récurrent qu’il a toujours su préserver. En ce sens, cela va à l’encontre même de l’esprit de la République qui considère que chacun, par son mérite, peut contribuer à l’élévation du pays. C’est cette conception de la société qui est irréconciliable, qui rend une alliance UMP-FN idéologiquement bancale, même si elle pourrait se concevoir à titre purement électoral et même si certaines idées ont été reprises dans un but seulement démagogique.

    Cordialement.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 23 mai 2013 17:38

    Fergus,

    C’est vous qui le dites.
    Le désastre est pourtant là.

    En ce qui concerne les électeurs, je pense qu’ils n’ont pas besoin de consigne pour utiliser leur droit de vote, libre et secret. Ils sont assez grands pour savoir ce que dicte leur propre conscience politique.

    Bonne soirée.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 23 mai 2013 17:19

    Bonjour Fergus,

    Votre dernière phrase va pourtant dans le même sens que la phrase avec laquelle vous n’êtes pas d’accord.

    Mais qu’importe. Aujourd’hui, le FN bénéficie de la mauvaise image à la fois du PS et de l’UMP. C’est même l’argument massue (en off) de certains ministres socialistes : il faut que ce gouvernement réussisse, sinon, c’est la porte ouverte au FN. L’argument paraît bien maigre dans le débat politique...

    Cordialement.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 19 avril 2013 12:22

     À Stof,

    Cela tombe bien, les autorités sanitaires de la France n’y sont pour rien.
    C’est l’ONU qui fait cette campagne et cela a déjà permis de sauver trois millions de vies humaines chaque année.

    Cordialement.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 15 avril 2013 19:38

    Bonjour Ddacoudre,

    Cet étalage ne va de toute façon rien apporter de positif sauf, dans l’immédiat, un semblant d’abcès crevé. Il est même parfois très étonnant de voir un patrimoine si bas pour des personnes qui ont eu de très hauts revenus pendant longtemps. Une mauvaise gestion de leurs ressources ? Des personnes qui ont réussi dans leur vie professionnelle comme Michèle Delaunay en viennent à s’excuser d’être riches et d’avoir réussi... pendant que d’autres ministres sont (étrangement) « pauvres ». Le pire, c’est que je me moque de toutes ces considérations (car cela ne me regarde pas) tant que tout le monde reste dans le cadre légal.

    Cordialement.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 15 avril 2013 18:01

    Oui, il y a une différence entre un parti et un groupe parlementaire (cf épisode UMP à l’AN en décembre dernier).
    C’est Jacques Chirac qui a nommé Gaston Flosse dans son gouvernement.

    Alors, pour les réclamations :
    1/ Parti : s’adresser aux dirigeants du parti.
    2/ Groupe : s’adresser aux dirigeants du groupe.

    Parmi les subtilités sénatoriales, Jean-Pierre Chevènement a longtemps émargé au ...MoDem !



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 15 avril 2013 17:14

    Gaston Flosse est un élu ex-RPR et UMP.
    Vous ne connaissez visiblement rien à la vie politique, évitez d’en parler avec autant d’ignorance.

    Mais cet élu serait ce que vous dites, je m’en moquerais tout autant.
    Adressez-vous donc aux bonnes portes et arrêtez de projeter vos fantasmes !

    Si vous m’accusez de quoi que ce soit, dites-le (mais attention à la diffamation).
    Si ce n’est pas le cas, allez voir ailleurs pour les fautes et condamnations des autres.
    Vous ne semblez pas croire à la responsabilité individuelle.
    Il y a eu d’autres époques pas si lointaines où c’était déjà le cas...



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 15 avril 2013 16:36

    Oui Luc, pourquoi pas ? Les amnisties peuvent cependant effacer certains éléments du casier judiciaire.

    Ali Baba, je ne sais pas, mais Churchill a été renvoyé par les électeurs britanniques à la fin de la guerre...

    Je crois qu’en démocratie, lorsqu’il y a des candidatures pluralistes, n’importe quel candidat peut toujours faire état des tableaux de chasse de ses adversaires. Une condamnation judiciaire est une information publique, donc on a le droit de la citer (sauf en cas d’amnistie), et aux électeurs d’aviser.

    Je crois avant tout à la responsabilité des électeurs. Ce sont eux qui font les élections et le simple citoyen compte autant qu’un chef de parti ou un élu influent. C’est donc à eux, à nous, d’être vigilants et de ne choisir que des personnalités prêtes à servir et pas à se servir.

    Bonne fin de journée.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 15 avril 2013 15:20

    Le meilleur moyen de ne plus revoir des repris de justice dans des assemblées, c’est encore de ne plus voter pour eux, non ?

    Cordialement.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 15 avril 2013 15:16

    Quel rapport avec le sujet ?
    Quel rapport entre Gaston Flosse et l’UDF ?
    L’UDF existe-t-elle encore ?
    Savez-vous ce qu’est le Tahoera’a Huiraatira ?
    Révisez un peu votre culture politique, et adressez-vous à la bonne porte...



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 9 avril 2013 18:46

    Bonjour Fergus,

    Non, la proposition d’inéligibilité à vie pour les élus ne concerne pas forcément des délits commis dans l’exercice de leurs fonctions puisque cela peut être complètement découplé. L’exemple de Jérôme Cahuzac est clair à cet égard ; la faute a été commise bien avant qu’il n’ait eu des fonctions électives et politiques (le compte a été ouvert en 1992). 

    Je suis bien sûr pour des peines d’inéligibilité, mais selon l’appréciation du juge (ce qu’il se fait actuellement ; parfois, des peines d’inéligibilité de 10 ans sont prononcées, ce qui me paraît déjà assez sévère).

    Le problème est une question de hiérarchie des peines : un acte crapuleux ou frauduleux, aussi affligeant soit-il, d’autant plus qu’il serait commis par des élus de la République qui doivent être irréprochables (comme les fonctionnaires, effectivement), ne devrait jamais être plus grave qu’un meurtre. C’est une question de valeur.

    Cordialement.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 28 mars 2013 19:21

     À Olivepsy

    Il faudra dire aux centaines de Berlinois qui ont manifesté le 1er mars 2013 qu’ils n’ont rien compris à leur ville... (Par ailleurs, vous exprimer sur Internet ne vous exonère pas des règles élémentaires de politesse et de courtoisie qui sont à la base même du lien social).

    Cordialement.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 27 mars 2013 18:31

     À Arminius,

    Oui, le Mémorial de l’Holocauste juste à côté de la Porte de Brandebourg est une belle réussite (récente, 10 mai 2005).

    Cela ne retire rien à propos du mur : les démolitions ont justement lieu à l’East Side Gallery. Le projet de construction qui vient de démarrer va détruire en tout trente mètres dans les deux prochaines années et cette brèche sera mise à profit pour d’autres projets.

    Les vestiges de ce mur sont la preuve (oui, parlons de preuve puisque rien ne dit que dans les générations futures, on ne remettra pas en cause cette vérité historique, rappelons qu’aujourd’hui, certains ont remis en cause l’existence des chambres à gaz) de ce « rideau de fer » et de cette guerre froide qui ont sclérosé les relations internationales et figé tout le peuple allemand pendant quarante ans.

    Cordialement.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 21 mars 2013 22:38

     À Scripta manent,

    Effectivement, excellente analyse. Vous avez notamment souligné que les députés européens restent d’accord avec l’enveloppe globale, donc sont inattaquables sur la rigueur de gestion. Le Parlement européen a pris un ascendant à peine imaginable il y a encore quelques mois. Il reste, comme vous l’évoquez, que le choix des futurs candidats aux européennes pourrait remettre en cause cette évolution. Aux citoyens de faire pression par leur vote et de rester vigilants !

    Cordialement.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 21 mars 2013 18:01

    Il faut être assez clair dans ses objectifs : plus on rendra démocratique le fonctionnement des institutions européennes, plus on réduira la souveraineté nationale de chaque État membre. C’est pour cela que cette fragile démocratie européenne marche sur des œufs : à la fois respecter les peuples (et leur souveraineté nationale) et respecter « le » peuple européen (dans sa citoyenneté globale).

    Cela fait certes des usines à gaz, mais rien ne dit que cela ne doit pas évoluer, et le curseur sera toujours celui que j’indique : plus de démocratie en Europe, moins de souveraineté dans les États, ou réciproquement, plus de souveraineté des États, moins de démocratie en Europe.

    Concernant la Commission européennne, contrairement à ce que vous dites, sur la question du budget européen, il y a eu une alliance tacite entre Commission européenne et Parlement européen contre le Conseil européen. Et c’est bien normal puisque la Commission européenne n’a pas de préoccupation nationale.

    Le Conseil européen est évidemment composé de responsables élus, mais uniquement dans le cadre de leur pays, pas à l’échelle européenne (François Hollande, Angela Merkel, David Cameron etc. sont élus et légitimes). Cet organe est donc aussi légitime que le Parlement européen (c’est pourquoi il peut être considéré comme un Sénat). Et la Commission est aussi légitime que le gouvernement français : ce ne sont pas les députés qui choisissent sa composition, mais ils l’approuvent quand même (encore une fois le 20 mars avec le rejet de la motion de censure).

    Je suis partisan de l’élection du Président de la Commission ou/et du Conseil européen au suffrage universel direct, mais reconnaissons que ce pas en avant démocratique réduira la marge de manœuvre de chaque gouvernement national.

    En clair, on ne peut pas critiquer le manque de démocratie en Europe (pas assez d’Europe) tout en critiquant le principe même de l’Union Européenne et la diminution des souverainetés nationales (trop d’Europe). Il faut rester cohérent.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 13 mars 2013 23:06

    Selon le père Frederico Lombardi, le nouveau pape a déjà parlé au téléphone avec Benoît XVI. L’agenda de François Ier sera le suivant : la messe avec les Cardinaux dans la Chapelle Sixtine aura lieu demain jeudi 14 mars 2013 à 17h00. Vendredi 15, à 11h00 en la Chapelle Sixtine, il rencontrera le Collège cardinalice, électeurs et non électeurs. Samedi 16, toujours à 11h00, dans la Salle Paul VI, le pape accordera une audience aux journalistes et aux communicateurs sociaux. Dimanche 17 à midi, aura lieu le premier Angélus du pontificat, Place Saint-Pierre. La messe d’inauguration du pontificat aura lieu le 19 mars 2013 à 9h30. La visite de demain jeudi se fera dans une église mariale de Rome, sous forme privée.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 9 mars 2013 09:39

    correction : délais déjà très courts (pas rapides)