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Commentaire de JC_Lavau

sur La sécurité ferroviaire ou l'euro destruction de la SNCF ? Soutien aux cheminots ! #SNCF


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JC_Lavau JC_Lavau 21 octobre 2019 22:54

@kimonovert. OK, avec mes excuses. Je n’avais pas tout relu le fil, trop en colère que tant d’images auxquels je m’étais fié alors, en 2013, aient depuis disparu des archives externes.
Oui j’avais recopié ces messages orgueilleux, particulièrement excessifs et revendiquant l’irresponsabilité. Certes, le ferroviaire n’est ni le nucléaire ni l’aéronautique, mais les lois de la rupture traversent toute la métallurgie ; il est vrai qu’elles ne sont ni simples ni faciles. Et dans le domaine de la concentration de contraintes, à éviter, la qualité est gratuite si elle intervient dès la conception. Il fallait des congés à plus grand rayon, ça n’a rien de difficile.

Ceci dit, j’ai pu en discuter avec un cheminot dans notre club de voile, et lui a insisté que cette jonction entre le rail et la TJD à Brétigny avait « de la danse », c’est à dire du mouvement vertical au passage des trains suite à des manques dans le ballast. Donc que là, la direction est responsable de la dégradation des moyens de maintenance : l’agent qui constate que le son n’est plus sain ne peut rien corriger sur le champ ; il peut rapporter, et peut-être un autre agent viendra souffler du ballast ; peut-être. Tandis que ce que j’avais pointé était de la responsabilité était des ingénieurs chargés de l’approvisionnement, qui n’avaient jamais été prévenu du vice traditionnel de dessin. Trop de séparations entre compétences et responsabilités ? Personne pour réviser des facteurs routiniers, mais fautifs et potentiellement dangereux ?

 J’avais été frappé par ailleurs de la négligence des ingénieurs concepteurs de locomotives, avant guerre et dans l’immédiat après guerre, envers l’ergonomie et la protection des postes de conduite. Les conditions ouvrières, ils n’en avaient rien à foutre. Les 141 R du prêt-bail apportaient énormément au chauffeur et au mécanicien, si primitives nous semblent ces cabines à présent.
Castes parasitaires et nocives, en guerre froide contre la classe ouvrière.
 
Eloquentes aussi la jalousie et la férocité de la direction envers l’ingénieur Chapelon, le seul qui avait suffisamment de connaissances en mécanique des fluides et en thermodynamique pour re-concevoir les locomotives les plus ratées par la routine d’époque, et en faire des engins inégalés.
Là encore, on constate une haine de la caste supérieure envers le savoir-faire ouvrier, vital au temps de la vapeur, dont ils ne supportaient pas que l’entreprise en soit de fait si dépendante.


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