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Commentaire de Géronimo howakhan

sur Trois propositions radicales pour relancer le marché du travail en France


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Géronimo howakhan Géronimo howakhan 8 janvier 06:53

@Samy Levrai

Salut, si je puis me permettre une vue différente ? sortir de la compétition entre tous qui élimine ( = guerres, vols, tueries, destruction, pauvreté organisée etc..) réglera tout le reste, ceci ne peut qu’être volontaire et nécessite un état de l’esprit radicalement différent que celui que nous avons voulu depuis des millénaires, et que dit la masse de ça ??, truands du sommet inclus : il n’en est pas question moi je veux plus donc je mérite plus que ces cons.. vive la compétition qui élimine, qui nous spolie et tue, les autres..
ceci arriva parce que nous avons refusé à un moment donné que naître = mourir, mais ce n’est pas encore la cause ultime..la cause ultime est dans la pensée elle même et dans ce que nous avons fait avec cette capacité..

en fait la masse ,truands du sommet inclus ne veut rien changer du tout, sauf pour moi, je veux plus donc je mérite plus, et ce multiplié par tous.
LE global n’existe plus , sauf si je peux m’en servir de manière x, y ou z..
ceci est un fait banal et superficiel, non perçu et-ou rejeté..
la raclée auto infligée est dès lors normale, logique, prévisible et inévitable..
elle est méritée rapport à nos choix et va donc continuer..jusqu’à ce que.... ???

le fait que les truands du sommet soient des salopards ne fait pas du tout de la masse des gens de bien,
car c’est 100% sauf exceptions, des humains qui en voulant le tout pour ma gueule et le chacun sa merde a en fait créé des truands au sommet..
nous sommes de parfaits crétins..des alpes !
je n’y mets aucun jugement bien sur, j’y vois juste un simple fait, non perçu.
nous nous détruisons nous mêmes et devant l’ampleur du désastre refusons de voir que nos choix majeurs sont tous mauvais..hélas cela n’est que du vieux, bien plus que La Boétie...notre erreur fondamentale est vieille de plusieurs millénaires, bien au delà de la fausse histoire officielle

LA BOÉTIE : Pauvres gens misérables, peuples insensés, nations opiniâtres à votre mal et aveugles à votre bien ! Vous vous laissez enlever sous vos yeux le plus beau et le plus clair de votre revenu, vous laissez piller vos champs, voler et dépouiller vos maisons des vieux meubles de vos ancêtres ! Vous vivez de telle sorte que rien n’est plus à vous. Il semble que vous regarderiez désormais comme un grand bonheur qu’on vous laissât seulement la moitié de vos biens, de vos familles, de vos vies. Et tous ces dégâts, ces malheurs, cette ruine, ne vous viennent pas des ennemis, mais certes bien de l’ennemi, de celui-là même que vous avez fait ce qu’il est, de celui pour qui vous allez si courageusement à la guerre, et pour la grandeur duquel vous ne refusez pas de vous offrir vous-mêmes à la mort. Ce maître n’a pourtant que deux yeux, deux mains, un corps, et rien de plus que n’a le dernier des habitants du nombre infini de nos villes. Ce qu’il a de plus, ce sont les moyens que vous lui fournissez pour vous détruire. D’où tire-t-il tous ces yeux qui vous épient, si ce n’est de vous ? Comment a-t-il tant de mains pour vous frapper, s’il ne vous les emprunte ? Les pieds dont il foule vos cités ne sont-ils pas aussi les vôtres ? A-t-il pouvoir sur vous, qui ne soit de vous-mêmes ? Comment oserait-il vous assaillir, s’il n’était d’intelligence avec vous ? Quel mal pourrait-il vous faire, si vous n’étiez les receleurs du larron qui vous pille, les complices du meurtrier qui vous tue et les traîtres de vous-mêmes ? Vous semez vos champs pour qu’il les dévaste, vous meublez et remplissez vos maisons pour fournir ses pilleries, vous élevez vos filles afin qu’il puisse assouvir sa luxure, vous nourrissez vos enfants pour qu’il en fasse des soldats dans le meilleur des cas, pour qu’il les mène à la guerre, à la boucherie, qu’il les rende ministres de ses convoitises et exécuteurs de ses vengeances. Vous vous usez à la peine afin qu’il puisse se mignarder dans ses délices et se vautrer dans ses sales plaisirs. Vous vous affaiblissez afin qu’il soit plus fort, et qu’il vous tienne plus rudement la bride plus courte. Et de tant d’indignités que les bêtes elles-mêmes ne supporteraient pas si elles les sentaient, vous pourriez vous délivrer si vous essayiez, même pas de vous délivrer, seulement de le vouloir.

  Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres. Je ne vous demande pas de le pousser, de l’ébranler, mais seulement de ne plus le soutenir, et vous le verrez, tel un grand colosse dont on a brisé la base, fondre sous son poids et se rompre.

  La Boétie, extrait du Discours de la servitude volontaire

Jacques Bénigne Bossuet :
—"Mais Dieu se rit des prières qu’on lui fait pour détourner les malheurs publics quand on ne s’oppose pas à ce qui se fait pour les attirer. Que dis-je ? Quand on l’approuve et qu’on y souscrit."



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