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Les commentaires de Sylvain Rakotoarison



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 7 juin 2007 21:20

    À laelia,

    On parle de « parti libre » et on refuserait les critiques ? La stratégie de François Bayrou ne me convaint pas, on verra bien dans l’avenir et j’espère avoir tort, mais je suis déçu de cette gauchisation du discours et des alliances. On a évoqué des désistements réciproques à Lyon ou en Rhône-Alpes.

    http://rakotoarison.over-blog.com/article-6751628.html

    Je voterai cependant pour le candidat du Modem afin de rester vigilant.

    http://rakotoarison.over-blog.com/article-6760569.html

    Cordialement.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 7 juin 2007 21:11

    Bonsoir Hervé,

    Je suis un peu peiné que tu me prennes pour un « adversaire du Modem » alors que je vais quand même voter pour son candidat, même si je suis contre une stratégie qui me paraît suicidaire.

    http://rakotoarison.over-blog.com/article-6760569.html

    Tu as beau dire que Bayrou avait raison (je suis sur le fond d’accord avec toi), la réalité politique et électorale, c’est que c’est Nicolas Sarkozy qui a été élu et pas François Bayrou. Les électeurs sont ce qu’ils sont mais c’est un fait.

    Je ne connais pas Quitterie Delmas mais je pense qu’elle aurait été une bonne candidate sans doute, et je ne vois pas en quoi j’ai « récupéré » sa non-candidature.

    Ce qui me trouble, c’est qu’on parle déjà de luttes internes d’appareil et de divisions alors que le message initial était de rassembler toutes les bonnes volontés. Rien finalement de nouveau dans la pratique politique. Ce discours ne me convient pas mais ce n’est pas une raison pour aller adhérer à l’UMP.

    Cordialement.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 7 juin 2007 21:02

    À propos d’un groupe « technique » rassemblant Modem, PRG, MRC, Verts et peut-être PCF, ce serait franchement étonnant de le voir créer alors que les députés UDF sortants qui seraient réélus avec l’étiquette « Nouveau Centre » affiliés à l’UMP seraient considérés comme des pestiférés (pourtant beaucoup plus proches idéologiquement du Modem que les Verts, le MRC et évidemment le PCF)...

    Cette suggestion provenait des Verts.

    On a l’impression de rêver parfois.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 7 juin 2007 20:39

    Merci Voltaire de ce long commentaire.

    Certes, l’avenir dira (facilement) si l’isolationnisme du Modem était une bonne chose ou pas.

    Ce que je réfute, c’est le renversement des alliances uniquement pour s’opposer à Nicolas Sarkozy alors qu’il me paraît plus proche des thèses centristes que la gauche marxiste du PS et des Verts (dont les éléments les plus modérés rejoignent d’ailleurs le Modem).

    Sans doute le grand succès par internet des adhésions au Modem a aveuglé sur l’impérieuse nécessité non seulement d’avoir une stratégie réaliste mais aussi une écoute des élus (la décision de François Bayrou de dire qu’il ne voterait pas Nicolas Sarkozy en a surpris plus d’un alors que beaucoup pensaient qu’il ne prendrait position ni d’un côté ni de l’autre, c’est d’ailleurs la principale critique de Hervé Morin).

    À propos du financement, il y a effectivement une part dépendant du nombre de voix, mais aussi une part dépendant du nombre de sièges, sachant qu’il y a à la clef une dotation annuelle (si mes souvenirs sont bons) de 44 000 euros par député, et les moyens matériels dont bénéficie un groupe parlementaire (bureaux, personnel etc.) ne sont pas négligeables pour un parti national qui veut gouverner.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 7 juin 2007 20:20

    Je ne suis pas dupe mais je préfère adopter une attitude de vigilance positive plutôt que d’ « entrer en résistance » qui reprend un vocabulaire qui me paraît inopportun. Résister à quoi ? à une dictature ?

    Au même titre qu’après la victoire de François Mitterrand en 1981, il fallait laisser faire pour voir de quoi il était capable, je pense que le débat présidentiel est clos et qu’il faut maintenant observer ce que Nicolas Sarkozy va faire, au-delà de ses déclarations d’intention.

    Cela n’empêche pas de rester vigilant.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 1er juin 2007 20:48

    À Patrick.

    Merci de votre commentaire.

    Je ne sais pas si je suis un ange et encore moins un bon ou un mauvais, et je suppose que ce n’est pas le débat qui n’a rien à voir avec ma modeste condition d’observateur engagé.

    J’ai observé autour de moi que ceux qui étaient attirés par le Modem n’étaient pas les mêmes que les sympathisants habituels de l’UDF. Je ne veux pas reprendre le discours langue de bois (et parfois de mauvaise foi) de députés UDF sortants disons ‘morinistes’, mais il est clair que Bayrou a changé de frontières et que cette évolution n’est pas du goût de tous ses (anciens) partisans.

    Je critique surtout le choix stratégique (qui me paraît suicidaire) de ne pas prendre en compte le mode de scrutin actuel (les communistes ont bien moins d’état d’âme à ce sujet) : l’absence de groupe à l’Assemblée Nationale serait une catastrophe pour le Modem d’un point de vue financier (et ce ne seront pas les commissions occultes de grands groupes du CAC 40 qui pourraient l’aider !!!!!).

    Par exemple, mettre des candidats Modem contre les députés UDF sortants, cela signifie qu’il n’y a plus de valeur commune partagée (quelle campagne présidentielle alors !) alors qu’il n’y a que désaccord sur la stratégie électorale. Bref, c’est avoir une stratégie de victimisation totale (tous ceux qui ne sont pas Modem sont des adversaires).

    Catastrophe financière, cela veut dire AUCUN moyen dans les départements, dans les circonscriptions, dans les cantons : aucun local, aucun permanent de quelques heures par mois, aucun budget pour organiser des manifestations etc. Bref, aucune capacité de faire connaître ses idées, donc peu de chance de progresser (sur ses idées, et électoralement).

    Je critique également le manque de débat avant de choisir cette stratégie. Un parti est une aventure collective, et il me peine d’observer que ici, c’était la décision de quelques individus.

    J’ai, je pense, bien saisi la dynamique qui a donné un espoir à de nombreux citoyens (les adhésions au Modem le montrent bien). Mais comme tout espoir, il faut être à la hauteur et ne pas décevoir. En ne choisissant qu’une stratégie à optique 2012 (quoi qu’il en dise, son jeu est quand même assez clair), il va décevoir beaucoup de nouveaux venus de la politique.

    Qu’il incarne personnellement cet espoir ne me paraît non seulement bon mais logique puisque cet espoir provient d’une candidature à l’élection présidentielle. Mais il s’est décrédibilisé en choisissant son camp : celui de l’opposition à Sarkozy, et c’est aussi une critique importante qui lui est faite.

    Je ne voudrais pas que le Modem ne soit qu’un parti de protestation et d’opposition : beaucoup de ses idées ont été déjà reprises par Sarkozy et Royal.

    Comme tout homme public, il préfère la réussite de tout gouvernement, mais chacun sait que les erreurs des uns pourraient être les opportunités des autres. Sarkozy a profité du non au référendum de 2005, et Bayrou voudrait bénéficier de l’impopularité que ne manquerait pas d’avoir Sarkozy au fil de sa présidence.

    Ses 18% méritaient mieux.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 1er juin 2007 20:21

    J’ai soutenu justement cette rupture de la bipolarisation en faisant émerger un centre autonome.

    Mais je m’appuie aussi sur un concept tout simple en politique, qui est le réalisme. La stratégie de Bayrou, très audacieuse d’ailleurs et bravo à lui pour cela, ne pouvait fonctionner que s’il se hissait au second tour.

    Or, la mécanique institutionnelle actuelle, second tour présidentiel, et élections législatives au scrutin majoritaire, ne peut conforter, dans les faits, l’idéal de cette troisième voie à court terme.

    La question était de savoir s’il fallait se saborder pour la bonne cause, et est-ce que cette bonne cause serait mieux entendue ainsi ? Mon avis est que non.

    Dans cette aventure, qui est également collective (élus, militants, électeurs) et pas seulement personnelle, ce qui m’a le plus étonné est que précisément, cette question n’a pas été débattue ni en interne (cf réunion avec les députés UDF au lendemain du premier tour) ni en public au Conseil national du 10 mai devenu chambre d’enregistrement.

    Cela ne me gêne pas que Bayrou se saborde, mais est-ce bien responsable que ses partisans se sabordent sans leur demander leur avis ? c’est donc tout à fait logique que la grande majorité d’entre eux ait refusé.

    Je ne défends que des idées. Si Bayrou plonge dans le lac, je ne le suis pas, je reste à côté. Quitte éventuellement à l’aider à remonter sur la rive.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 27 mai 2007 19:27

    Hervé, effectivement, les mesures fiscales proposées ne vont pas dans le sens d’une baisse des déficits publics (Éric Woerth l’a même reconnu).

    Mais ma réflexion était politique et il fallait choisir au second tour entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal (ce que j’ai regretté personnellement). Je suis convaincu que les déficits publics auraient encore plus empiré avec l’arrivée au pouvoir d’une Ségolène Royal peu préparée à gouverner et prête à tout raser gratis.

    Puisqu’on a eu à faire un choix entre deux logiques qui n’étaient pas les miennes, je préfère voir d’un oeil bienveillant la logique qui me paraît la moins désastreuse.

    Mais je peux me tromper bien sûr.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 25 mai 2007 12:49

    Vos propos sont à la limite du respect pour quelqu’un comme moi d’origine lorraine et qui connaît bien Verdun ou ayant fait ses classes de chasseur alpin au plateau des Glières.

    « Quelle idée de vouloir retirer des dates... ? »

    Le Président Valéry Giscard d’Estaing avait justement déjà retiré le 8 mai (remis par François Mitterrand) et cela n’avait attiré aucune révolution.

    La question n’est pas d’oublier les atrocités des deux dernières Guerres mondiales (mais je me répète), mais de donner une perspective positive dans le renforcement de la paix en Europe et dans le Monde. Beaucoup de pays, notamment au Proche-Orient, attendent du modèle européen une réussite de paix et de concorde sur une terre où beaucoup d’antagonismes régnaient encore récemment.

    Effectivement, la plupart des lieux de mémoire sont couru par des Européens de toute origine. J’ai lu de nombreux témoignages désolés d’Allemands dans le livre d’or sans cesse remplacé à la Valchevrière (petit village rasé du Vercors).



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 10 mai 2007 14:40

    Lapsus !

    Ce n’est pas « En physique quantique, un élection... »

    mais « En physique quantique, un électron... ».

    SR



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 4 mai 2007 15:36

    En complément de ce que je viens d’écrire, il y a aussi une pirouette faite d’humour et d’ironie de Nicolas Sarkozy à connotation sexiste qui est passé, à ma connaissance, inaperçue, voir :

    http://rakotoarison.over-blog.com/article-6552498.html

    Quant aux erreurs sur les handicapés, le nucléaire et les fonctionnaires, j’ai collecté les dépêches sur ce lien :

    http://rakotoarison.over-blog.com/article-6550567.html

    Je n’avais pas osé parler des 17% de Royal et des 50% de Sarkozy sur la part du nucléaire dans l’électricté française car c’était aberrant, notamment les 17% et je m’étais dit que j’avais mal entendu, que ça devait être 77% (le nombre exact est 78%).



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 3 mai 2007 16:00

    Non.

    Avant de parler d’ « aberrations », il faut se documenter un peu...

    Dominique De Villepin démissionnera entre le 7 et le 16 mai 2007.

    Un nouveau Premier Ministre sera nommé dès l’investiture du nouveau Président de la République (homme ou femme). Il dirigera un gouvernement qui ne durera que quatre ou cinq semaines et si les électeurs lui donnent une majorité, alors le Premier Ministre sera vraisemblablement reconduit.

    Dans l’histoire de la Ve République, cela s’est passé déjà trois fois ainsi :

    * Pierre Mauroy nommé le 22 mai 1981 (le lendemain de la prise de fonctions de François Mitterrand) et reconduit le 23 juin 1981 (à la suite de l’élection d’une majorité socialiste).

    * Michel Rocard nommé le 12 mai 1988 et reconduit le 26 juin 1988.

    * Jean-Pierre Raffarin nommé le 6 mai 2002 et reconduit le 17 juin 2002.

    Bien cordialement,

    SR



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 3 mai 2007 08:46

    Mon cher Hervé,

    Je le conçois bien aisément, et je ne voulais justement pas être enfermé dans un tel choix (mais je respecte le langage des urnes). Ce désaccord sera sans doute de très courte durée (quelques jours), car dès le 7 mai, il y aura des élections législatives...

    Bien à toi.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 26 avril 2007 18:53

    À 18h45, annonce de l’annulation par Canal Plus du débat télévisé entre Bayrou et Royal.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 26 avril 2007 15:39

    Ok pour le conditionnel, mais il était impossible de corriger, une fois l’article mis en ligne.

    Pour le reste, votre commentaire véhément est disproportionné et comme il est anonyme, il m’est impossible de vous répondre en privé, preuve de grand courage.

    Bien cordialement.

    SR



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 20 avril 2007 20:57

    J’ai oublié de signaler (car je l’avais signalé pour Ségolène Royal, Marie-George Buffet et Jean-Marie Le Pen) que ni sur la profession de foi de Nicolas Sarkozy, ni sur celle de François Bayrou n’est indiqué le soutien ou l’investiture de leur parti respectif, à savoir l’UMP et l’UDF, mais est-ce nécessaire alors que c’est de notoriété publique ?

    À vivelecentre :

    Bayrou n’est évidemment pas un grand écrivain, sinon il ne ferait qu’écrire, mais il a publié à ma connaissance 12 livres :

    - La Décennie des mal-appris, François Bayrou, Flammarion, 1990, ISBN 2-08-066472-7

    - Le droit au sens, François Bayrou, Flammarion, 1996, ISBN 2-08-067204-5

    - Hors des sentiers battus : entretiens avec Sylvie Pierre-Brossolette, François Bayrou, Sylvie Pierre-Brossolette, Hachette littératures, 1999, ISBN 2-01-235258-8

    - Relève, François Bayrou, Grasset, 2001, ISBN 2246618215

    - Penser le changement, François Bayrou et Luc Ferry, Atlantica, 2002, ISBN

    - Oui : Plaidoyer pour la Constitution européenne, François Bayrou, Plon, 2005, ISBN 2259201830

    - Au nom du Tiers-État, François Bayrou, Hachette Littératures, 2006, ISBN 2012372503

    - Projet d’Espoir, François Bayrou, Plon, 2007, ISBN 2259201628

    - Le roi libre, François Bayrou, Flammarion, 1994, ISBN 2-08-066821-8

    - Saint-Louis, François Bayrou, Flammarion, 1997, ISBN 2080672088

    - Henri IV raconté par François Bayrou, Perrin jeunesse, 1998, ISBN 2-262-01301-2

    - Ils portaient l’écharpe blanche : l’aventure des premiers réformés, des Guerres de religion à l’édit de Nantes, de la Révocation à la Révolution, François Bayrou, Grasset, 1998, ISBN 2-246-55981-2

    Quant à sa vie privée, ce que je crois savoir, c’est qu’il vit à Paris la semaine et qu’il est le week-end prolongé dans le Béarn, car il est aussi conseiller municipal de Pau et président du conseil général des Pyrénées-Atlantiques, mode de vie très classique chez les élus ayant des responsabilités à la fois nationales et locales.

    Nicolas Sarkozy n’a pas ce problème puisqu’il vivait il y a encore quelques jours place Beauveau au ministère de l’Intérieur, et la mairie de Neuilly et la présidence du conseil général des Hauts-de-Seine ne sont pas très loin de Paris.

    Quant à Ségolène Royal (présidente du conseil régional du Poitou-Charentes et députée) et François Hollande (député-maire de Tulle), je ne connais pas leur mode de vie géographiquement bien complexe.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 19 avril 2007 17:35

    Merci Dominique Dutilloy.

    Effectivement, j’ai été parmi les ultraminoritaires à m’être déplacé au bureau de vote le 24 septembre 2000 et encore plus hyperultraminoritaire à avoir voté non au quinquennat.

    Il est d’ailleurs très intéressant de voir comment le projet s’est concrétisé.

    Le 14 juillet 1999, Chirac dit clairement qu’il veut garder le septennat. Puis pour utiliser son pouvoir de nuisance, comme simple citoyen, Giscard d’Estaing propose le quinquennat (rappelons qu’en 1983, dans son livre « Deux Français sur trois », Giscard d’Estaing proposait un mandat de ...six ans !). Prenant la balle au bond, Jospin donne son accord pour ennuyer Chirac. Et là, contre toute prévision, Chirac accepte sans doute avec des arrière-pensées concernant sa réélection en 2002 et son âge. Le projet a donc été adopté sans aucune réflexion approfondie du fonctionnement des institutions (un peu comme toutes les grandes réformes d’ailleurs, dans l’urgence).

    Certains donnaient l’argument qu’en réduisant la durée du mandat présidentiel, on réduisait ses pouvoirs. Ce qui est effectivement ridicule puisque Pompidou lui-même essayait de convaincre les autres gaullistes avec l’argument inverse, que la majorité parlementaire serait encore plus dépendante du Président de la République.

    Donc je vous rejoins dans votre analyse, à ceci près que je ne suis pas favorable à la suppression du poste de Premier Ministre qui me paraît indispensable, fameux disjoncteur qui permet de relancer la machine gouvernementale en cas de crise.

    Mais je ne crois pas du tout que ce soit dans l’air du temps, le septennat !

    D’ailleurs, si le droit de dissolution subsiste encore, il sera plus difficile de l’utiliser non pas à cause du quinquennat, mais à cause du précédent incroyable de la dissolution de 21 avril 1997. Le Président devra donc bien réfléchir avant. J’ai surtout l’impression que la Ve République se transforme petit à petit en IIIe République, dont les Présidents n’osaient plus dissoudre en raison de la crise du 16 mai 1977...



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 19 avril 2007 11:42

    Entre temps, Dominique Strauss-Kahn s’est senti obligé de refuser la possibilité d’être Premier Ministre d’une large coalition, mais il l’a dit d’une manière telle qu’il ne l’exclut en fait pas. Il a mis deux mois à réagir aux propositions de Bayrou, c’est étrange.

    http://politique.fluctuat.net/blog/14633-l-etrange-silence-de-strauss-kahn-et-borloo.html

    http://fr.news.yahoo.com/18042007/202/dsk-ne-pourrait-etre-1er-ministre-de-bayrou-qu-en.html

    Et les sources pour les trois candidats sont les dépêches suivantes :

    Sakozy :

    http://fr.news.yahoo.com/13042007/5/fillon-favori-pour-matignon-en-cas-de-victoire-de-sarkozy.html

    Royal :

    http://fr.news.yahoo.com/11042007/202/les-premier-ministrables-de-royal-ayrault-sapin-dsk-et-bianco.html

    Bayrou :

    http://fr.news.yahoo.com/13042007/5/a-la-recherche-du-gouvernement-introuvable-de-francois-bayrou.html



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 19 avril 2007 10:48

    Merci à ceux qui ont fait des contributions ici.

    La question n’est évidemment pas de faire des alliances d’appareil, et si vous saviez le nombre de dîners « inter-partis » qu’il y a à Paris, vous serez étonnés et vous comprendrez qu’il y a une énorme hypocrisie dans le clivage entre l’UMP et le PS.

    Maintenant, si vous ne comprenez pas à quel point les personnes non-électrons libres sont tenues par leur parti respectif, qu’importe. À quoi cela servirait-il de se brûler si on n’est pas sûr d’avoir électoralement raison ?

    Et les ralliements de Giscard d’Estaing, Veil, De Robien... vous croyez qu’ils sont politiques ? vous ne croyez pas que la haine personnelle (connue de tous) depuis de nombreuses années n’a pas aidé ? les raisons subtiles des ralliements sont toujours opaques.

    Et le ralliement à Bayrou de Jean-Luc Romero, conseiller régional UMP ? aurait-il été déçu de ne pas être un ministrable de Sarkozy (parmi les 100 à 120 déjà identifiés sur un gouvernement de 15 !) ?

    Les plus de 17 000 participants du meeting de Bercy hier l’ont bien entendu : Sarkozy dit que Bayrou est de gauche, Jospin, Lang, Hollande etc. disent que Bayrou est de droite, l’UMP tire sur Bayrou... bref, voici au moins un futur Président à sa place, réellement libre qui pourra rassembler toutes les bonnes volontés (sur un programme clair, on oublie trop souvent ça) et en les RESPECTANT (ni Mitterrand en 1988, ni Chirac, Juppé, Sarkozy n’ont jamais respecté leurs partenaires).

    Et ne renversez pas les rôles, dans cette élection, Sarkozy (surtout) et Royal ont tout à perdre, et Bayrou a tout à gagner, cela lui donne un peu plus de sérénité que les deux premiers n’ont forcément pas.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 18 avril 2007 17:29

    Je plains Dominique Strauss-Kahn qui doit être dans une position bien pénible : détestant sa rivale Royal (ne la croyant pas capable d’être Présidente) mais devant rester fidèle au PS dans la perspective de s’en emparer après l’échec de Royal (car pour les socialistes, les enjeux sont internes au PS, ils savent déjà qu’ils ont perdu, sans savoir encore si c’est au premier ou au second tour).

    Il y a deux mois, Strauss-Kahn ne démentait pas les propos de Bayrou, et est resté silencieux pendant plusieurs semaines (injoignable et parti au Canada, en pleine campagne électorale !).

    http://politique.fluctuat.net/blog/14633-l-etrange-silence-de-strauss-kahn-et-borloo.html

    Maintenant, il doit réagir, et si vous lisez le lien suivant, vous verrez au contraire qu’il n’a pas exclu d’être le Premier Ministre de Bayrou (même sous condition), ce qui est une avancée très forte par rapport aux discours de type Jospin, Lang ou Fabius : il considère ainsi que l’hypothèse d’une élection de Bayrou est crédible et qu’il pourrait travailler avec lui, c’est déjà pas si mal !

    http://fr.news.yahoo.com/18042007/202/dsk-ne-pourrait-etre-1er-ministre-de-bayrou-qu-en.html