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Les commentaires de Sylvain Rakotoarison



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 29 octobre 2011 12:32

    Il n’y a pas d’incompatibilité entre le constat que les médias veulent cliver en deux camps une classe politique qui possède trois légitimités de responsabilité gouvernementale. Vous comprendrez que les autres forces politiques n’ont pas vocation en 2012 à gouverner mais à témoigner ou à s’allier (simple constat).

    Cordialement.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 28 octobre 2011 00:58

    Aucune projection de personne qui ne me connaît pas et qui semble savoir mieux que moi qui je suis et quels sont mes engagements ne me concerne. C’est aussi simple que cela.

    Cordialement.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 28 octobre 2011 00:49

    Donc, vous êtes favorable à cet impôt qui touche les plus modestes ?

    Vous mélangez le dynamisme industriel de l’Allemagne et sa politique fiscale.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 28 octobre 2011 00:44

    C’est exactement ce que je dis : la TVA sociale n’empêchera pas les produits étrangers de venir sur le marché français et est un impôt injuste.

    Les cours de lecture devraient être gratuits pour les commentateurs d’Agoravox.

    Cordialement.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 27 octobre 2011 12:51

     À Daryn,

    Je suis d’accord avec vous, c’est en effet plus complexe qu’indiqué, et ce sera l’objet de mon article sur la démondialisation (dans quelques jours). Comme je l’ai indiqué en conclusion, la hausse de la TVA sera certainement nécessaire pour réduire les déficits publics (ce que préconise François Bayrou par exemple) mais pas pour compenser une diminution des charges salariales car cela n’aura pas beaucoup d’impact sur la compétitivité des produits français.

    Cordialement.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 27 octobre 2011 11:44

    Je reprenais la proposition de Manuel Valls qui projetait une TVA sociale à 2%.

    Je constate que vous êtes favorable à une TVA sociale.
    Pas comme le PS qui a exclu toute TVA sociale, à ma grande approbation, car il considère à juste titre que c’est socialement injuste.

    Alain Madelin a raison quand il affirme que ce sont les Français, dans tous les cas, qui payeront, que ce soit par les charges ou par la TVA. Ce ne seront sûrement pas les Chinois. Le raisonnement d’une TVA sociale se base sur une augmentation de la compétitivité des produits fabriqués en France par rapport à des produits fabriqués à l’étranger... mais à condition qu’il y ait bien la réalité de la concurrence. Or, beaucoup de produits de consommation proviennent de l’étranger et n’existent pas fabriqués en France. Le monde est ouvert, et même un produit fabriqué en France fait d’ailleurs appel à des composants étrangers.

    Cordialement.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 27 octobre 2011 10:29

    Êtes-vous pour la TVA sociale ?
    Pas moi.

    Pour le reste, je laisse sous votre responsabilité vos propos qui ne me concernent pas.

    Cordialement.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 25 octobre 2011 08:04

     À ddacoudre,

    Je ne suis pas persuadé qu’on puisse conclure sur l’aspect idéologique du PS à partir du résultat de la primaire, pour trois raisons :

    1. La position d’Arnaud Montebourg n’est qu’une posture et n’a rien d’idéologique. Il l’a adoptée pour créer un rapport de force à l’intérieur du PS et devenir un éléphant, comme Chevènement en 1971 ou Hamon en 2008. La preuve, c’est qu’il soutient totalement Hollande et serait probablement son ministre en cas de victoire.

    2. Le corps électoral de la primaire est loin d’être celui des adhérents du PS puisque le scrutin était ouvert à tous, y compris aux personnes se situant à droite et au centre même si elles ont été peu nombreuses (au regard du score de Baylet et Valls). La primaire ne donne donc pas un élément représentatif du PS.

    3. Enfin, si l’on peut dire que ce sont surtout des électeurs de gauche qui ont participé à la primaire, on peut aussi comprendre qu’ils ont adopté essentiellement le vote utile en désignant le candidat le plus crédible donné par les sondages.

    Cordialement.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 21 octobre 2011 19:20

    Marianne et aux autres commentateurs,

    Je précise que ma dernière phrase signifie : Il votera pour lui-même !
    Il n’y aucune raison pour qu’il vote pour un autre.

    Cordialement.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 3 octobre 2011 15:57

    les propos d’Abu Suhail sont à destination (correction)



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 3 octobre 2011 15:48

    Hou la la, il y a du monde, ici !

    Bon, alors, je fais deux remarques.

    Je maintiens mon expression : « casseurs de la cause antiaméricaine » (je sais ce que j’écris) puisque pour ce représentant de l’organisation terroriste, le Président iranien est justement en train de casser la cause antiaméricaine par son double langage (il faut savoir lire jusqu’au bout). Je rappelle qu’Al-Qaida est une organisation antiaméricaine, mais cela aura échappé à certains lecteurs distraits ; et que les propos d’Abu Suhail est à destination des autorités iraniennes, pas europénnes ni américaines.

    L’autre remarque, c’est que la plupart des arguments de ceux qui croient à une conspiration américaine (c’est une croyance, cela n’a donc rien de rationnel), c’est de dire que c’est incroyable, impossible, que de tels attentats, de telles effondrements aient pu avoir lieu sans se rendre compte que ce serait encore plus incroyable qu’un Président américain puisse sacrifier de sang-froid trois mille vies de citoyens américain et que personne n’ait vendu la mèche depuis tout ce temps.

    C’était exactement ce qu’on disait aux rescapés des déportations après la guerre. Ce qu’ils ont vécu dans les camps d’extermination était tellement incroyable qu’ils n’osaient pas même en parler à leurs proches pour ne pas affronter leur incrédulité. Lire par exemple l’oeuvre de Primo Levi.

    Merci à ceux qui ont bien voulu me lire.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 1er octobre 2011 18:19

    Le socialiste Jean-Pierre Bel a été élu sans surprise ce samedi 1er octobre 2011 à 17h17 dès le premier tour Président du Sénat avec 179 voix contre 134 à Gérard Larcher et 29 à Valérie Létard (sur 348 sièges).

    Le groupe centriste a ce matin rassembé 31 sénateurs (à l’origine, ils étaient 26) et s’appellera désormais Union centriste et républicaine.

    Jean-Pierre Bel a fait la passation de pouvoir avec Gérard Larcher au Petit Luxembourg.

    Présent lors de la proclamation des résultats, le Ministre des Relations avec le Parlement Patrick Ollier a souhaité que soit inscrit dans le règlement intérieur des deux assemblées le fait de confier une présidence de commission à la minorité de l’assemblée et il a assuré que Nicolas Sarkozy recevrait très prochainement Jean-Pierre Bel pour une première prise de contact.

    L’élection dès le premier était prévisible dès lors que l’écologiste Jean-Vincent Placé avait retiré sa candidature ce matin, considérant que le PS lui avait donné toutes les assurances qu’il voulait.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 29 septembre 2011 09:12

     À l’auteur,

    Certes, Gaston Monnerville était un radical de gauche au sens d’aujourd’hui, mais il a été élu Président du Sénat (sous la IVe et Ve République) par une majorité centriste exactement comme Alain Poher qui, bien que du centre droit, avait eu à peu près la même majorité que Monnerville (Poher s’est d’ailleurs opposé à De Gaulle en 1969 puis concurrent de Pompidou à la présidentielle de 1969).

    En 2011, c’est la première fois (de l’histoire) qu’il y a une majorité d’union de la gauche, communistes compris (et écologistes compris), sans y inclure le centre droit (UC). C’est en cela que c’est sans précédent ainsi que le « basculement », car même si le Sénat est devenu gaulliste, cela s’est fait très progressivement (en 1998, bataille interne entre Poncelet et Monory).

    Quant à Denis Badré, tout à fait d’accord avec vous et merci de lui rendre hommage, c’est une grande perte pour le Sénat.
    À quelques voix près...

    Et j’en profite pour rendre hommage à un autre grand Européen alsacien.

    Cordialement.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 29 septembre 2011 09:04

    Non, ce n’est pas de la blague. Votre réaction montre que vous ne connaissez manifestement pas le Sénat qui s’est beaucoup ouvert sur le monde économique et social depuis la fin des années 1990.

    Je vous livre quelques liens juste pour votre information.

    Sur l’apprentissage :
    http://www.senat.fr/evenement/maf/2011/index.html
    http://www.entreprises.senat.fr/rubrique.php3?id_rubrique=68

    Sur l’environnement :
    http://www.senat.fr/evenement/rendez_vous_citoyens/eco_11_2007/index.html

    Sur les banlieues :
    http://www.senat.fr/evenement/talents_cites/2010/palmares.html

    Sur les entreprises et l’innovation :
    http://laviederev.net/news@REV/FEVRIER%202011/1_CP%20Tremplin%20Entreprises%202011.pdf

    Cordialement.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 28 septembre 2011 15:52

    Après un coup de théâtre au sein de son groupe RDSE (Yvon Collin président sortant battu par Jacques Mézard), ce 28 septembre 2011, Jean-Pierre Chevènement a annoncé qu’il voterait pour la candidature de Jean-Pierre Bel à la Présidence du Sénat : « Tout autre formule qu’une victoire d’un socialiste pourrait nuire à l’image du Sénat. (...) Je suis très attaché à la clarté, il y a une majorité de nouveaux sénateurs, les sénateurs socialistes, et pour l’image du Sénat, on ne comprendrait pas que cela ne se traduise pas sur le Plateau. ».

    Jean-Pierre Chevènement a également confirmé sa volonté de présider la Commission des Affaires étrangères et de la Défense du Sénat : « Je suis déjà vice-président, cela ne me paraîtrait pas anormal, je représente une sensibilité historique de la gauche républicaine. ».



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 27 septembre 2011 09:03

     À Ptetmai

    Eh oui, c’est l’inconvénient majeur du scrutin proportionnel qui est le scrutin préféré des partisans du régime des partis. Certains voudraient l’instituer aussi pour les législatives, mais c’est une erreur.

    Cela dit, dans le cas des petits départements, le scrutin majoritaire des sénatoriales n’est pas vraiment adapté non plus à une répartition équitable puisque lorsqu’il y a une majorité de grands électeurs dans un camp, il permet de rafler la totalité des sièges (c’est le cas du Morbihan... mais à l’avantage du PS !).

    Cordialement.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 26 septembre 2011 17:22


    Merci à tous les commentateurs.

    Ce qui est une première historique, ce n’est effectivement pas que le Sénat soit de gauche : même sous la Ve République, il l’a déjà été sous la présidence de Gaston Monnerville (radical issu de la Gaude démocratique, futur RDSE) jusqu’en 1968. Ce qui est en revanche nouveau, c’est qu’il y ait eu un changement singulier de majorité, alors que jusqu’à maintenant, c’était une lente évolution (gauche radicale vers centrisme, centrisme vers gaullisme). C’est la première fois qu’il y a une telle discontinuité.

    Et l’autre première historique, c’est qu’il s’agirait (à confirmer le 1er octobre) d’une majorité absolue d’union de la gauche au sein mitterrandien, à savoir excluant les centristes et composée uniquement des socialistes, écologistes et communistes, tandis que les Sénats d’avant guerre avaient plutôt une majorité de centre gauche (essentiellement radicale).

    J’insiste surtout sur le rôle très utile du Sénat (dont les membres sont loin d’être des fainéants : c’est le Sénat l’assemblée qui s’est le plus ouverte au monde extérieur, avec des manifestations très courues des professionnels en faveur de l’innovation, de valorisation de la recherche etc.) qui a considérablement amélioré voire initié des lois dites de société (bioéthique, etc.).

    Ce changement de majorité aura donc un rôle majeur dans l’acceptation de toutes nos institutions par la plupart des partis politiques : le Sénat s’en trouve à la fois pérennisé et justifié. Et la réforme de 2008 va lui permettre de créer des commissions d’enquête sur tous les sujets qui lui semblent utiles, ce qui est un point très favorable pour l’équilibre des pouvoirs.

    Cordialement.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 26 septembre 2011 17:11

     À l’auteur,

    La réduction à six ans du mandat des sénateurs (et par voie de conséquence, son renouvellement par moitié et plus par tiers) n’a rien à voir avec la réforme des institutions du 23 juillet 2008 émanant de Nicolas Sarkozy mais provient de la loi organique n° 2003-696 du 30 juillet 2003, soit bien avant l’élection de Nicolas Sarkozy. Pour des raisons techniques (sénateurs élus pour 9 ans, parfois même pour 10 ans à cause de 2008), la réforme de 2003 s’applique pleinement seulement en 2011.

    Par ailleurs, loin d’être un aréopage (encore moins un « aéropage » !), le Sénat est une assemblée ouverte organisant des manifestations très courues des professionnels en faveur de l’innovation, de la valorisation de la recherche etc. et a su améliorer le texte de nombreuses lois (aujourd’hui, il pourra créer des commissions d’enquête sur des sujets qui pourraient fâcher l’Exécutif).

    Cordialement.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 23 septembre 2011 09:49

    Merci Voltaire de cette analyse.

    Je vois (sans étonnement) que nous sommes sur la même longueur d’onde. L’intérêt est que dans tous les cas, l’élection présidentielle remet les compteurs à zéro et réinitialise les rapports de force. Il faudra que François Bayrou montre qu’il ne se base pas uniquement sur le MoDem pour gouverner.

    Bernard Bosson a eu un discours très bon à Giens (cf la vidéo) même s’il a perdu un peu de son talent oratoire. Ses propos sur l’Europe (objet notamment de ma seconde partie) ont été excellents et apportent une analyse claire et rare de nos jours (et rappellent la période des années 1990 où l’on imaginait une Europe à cercles concentriques).

    Cordialement.



  • Sylvain Rakotoarison Sylvain Rakotoarison 12 septembre 2011 14:09

    A partir du moment où l’on a le choix de voter pour un nombre non déterminé de candidats, comment savoir que le nombre de bulletins corresponde bien au nombre de votes ? Pour le scrutin actuel, c’est facile : nbre de bulletins = nbre de votants ayant émargé. Il y a donc trois vérifications immédiates (avec la somme des candidats = 100%). Dans votre système, ces vérifications sont impossibles, même dans le cas où le votant dit le nombre de bulletins qu’il va donner, puisque rien n’indique qu’il le fasse réellement (à moins de violer le secret du vote). Le problème de sincérité du vote pour ce type de scrutin est le même que pour le vote électronique : personnellement, je n’aurais AUCUNE confiance dans ses résultats car je n’aurais aucun moyen sûr de vérifier que le scrutin aurait été sincère. Avez-vous déjà assisté à des dépouillements ?

    Cordialement.