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Accueil du site > Actualités > Avec Gaspard Glanz, le régime Macron embastille un journaliste libre. (...)

Avec Gaspard Glanz, le régime Macron embastille un journaliste libre. #giletsjaunes #violencespolicères

C’est une des images chocs de l’acte 23 des Gilets jaunes à Paris, l’arrestation par une escouade de CRS de Gaspard Glanz journaliste reporter d’image indépendant, fondateur de l’agence Taranis News. Le journaliste de 32 ans qui fait du journalisme urbain depuis près de 10 ans, est l’un des meilleurs œils de la profession et on lui doit des reportages au cœur des manifestations, de la COP 21 aux cortèges de 2016 contre la loi travail. Il est aussi l’un de ceux qui a copieusement documenté par ses vidéos les actions de Benalla le 1er mai, et notamment son action au cœur du dispositif policier de la préfecture de police de Paris. Ce sont ses images qui avaient apporté la preuve que l’homme de main de Macron participait au dispositif de répression avec un talki-walkie et un brassard de la police.

Cette nouvelle affaire s’ajoute à la longue liste des violences policières visant les journalistes couvrant le mouvement des Gilets jaunes. Elle montre avec un dangereux éclat l’accélération de la fascisation du régime Macron, qu’il n’est désormais plus possible de nier.

La rédaction de www.initiative-communiste.fr témoigne de sa solidarité à Gaspard Glanz et à tous les journalistes visés ou frappés par la répression et les violences.

www.initiative-communiste.fr le journal du PRCF

Rappelons que le journaliste fait l’objet comme l’on montré nos confrère du journal l’Humanité de menaces de morts sur le net régulières de la part de personne se présentant comme membre des forces de l’ordre

On peut retrouver les principaux reportages vidéos de Taranis News sur le site internet de l’agence

Il avait déjà été arrête par la police, en raison d’une fiche policière le visant, lors de l’Acte 19.

Sorti du palais de justice lundi soir, portant de nombreux bleus après une garde à vue qui s’est “passée assez mal”, le journaliste est interdit de faire son travail les jours de manifestation. Un acte de censure.

Au journaliste l’interviewant à sa sortie du palis de justice, il a rappelé : “j’ai déjà bossé pour vous”

“Je fais confiance à mes avocats pour ma liberté samedi prochain, mais avec ou sans autorisation, j’y serai qu’elle qu’en soit les conséquences. Je suis journaliste en France, dans un pays de liberté, oui excusez moi, je me suis emporté j’ai fait un doigt d’honneur à un policier parce que je me suis pris une grenade !”

Gaspard Glanz

Les faits : les journalistes attaqués par la police

Visé par un tir de grenade de la police, le reporter d’image, bien connu et bien identifié par son casque TV et ses caméra demande des explications au commissaire commandant la compagnie – la CSI 75 d’après le journaliste – qui l’a visée ainsi qu’un groupe de journalistes. Immédiatement, il est interpellé violemment par ces policiers. Comme en témoigne les multiples contusions et écorchures encore visible deux jours après les coups à sa sortie du palais de justice.

Sur la vidéo de HZ press, on entend un journaliste dire au policier “c’est un carnage”, puis on voit Gaspard Glanz demander des explications à un policier qui en retour le frappe, entrainant un mouvement d’humeur du journaliste, avant que ce dernier ne soit chargé et arrêté . Dans le même mouvement, les mêmes policiers chargent et matraquent les journalistes qui protestent “c’est la presse”.

Un journaliste emprisonné…

En effet, le journaliste est placé en garde à vue et incarcéré au commissariat du XIIe arrondissement de Paris. Rapidement, une manifestation se rassemble pour demander sa libération, filmée par nos confrères de La-Bas.org

Le motif de la garde à vue avancé par le régime Macron ? “participation à un groupement en vue de commettre des dégradations”. On parle pourtant ici d’un journaliste. Il est vrai qu’à un autre journaliste la police de Macron a reproché de faire usage d’une arme par destination, son appareil photo

Comment s’appelle un régime qui s’en prend à ceux qui prennent des photos et des films ? Pour le régime Macron, la violence de plus en plus sanglante déchainée pour interdire au peuple d’exprimer sa colère, par son plus élémentaire droit constitutionnel, celui de manifester, ne doit pas pouvoir être vue. Si elle est de fait censurée sur les télévision et radios détenues par les milliardaires ou contrôlées directement par l’Elysée, ces images qui apparaissent sur internet et les réseaux sociaux donnent en effet à voir le vrai visage, fascisant du régime Macron UE MEDEF.

L’autre motif est celui “d’outrage à personne dépositaire de l’autorité publique”, puisque dans l’échange de mots entre le journaliste et les policiers, le photo-reporter aurait adressé un doigt d’honneur.

Le journaliste explique le contexte de ce geste d’humeur.

Il indique avoir filmé des policiers jetant des pierres sur les manifestants et leur faisant des doigts d’honneur puis avoir été visé par un tir de grenade comme ses confrère présents à ses cotés, ce qui l’a poussé à demandé des explications au commissaire de la CSI 75 avec qui il avait déjà échangé dans la journée. Il reconnait qu’il aurait pas du faire ce geste mais l’explique par le coup porté par le commissaire de police et par le choc de la grenade lancé sur lui.

La principale organisation de journaliste (SNJ, 53% des voix aux élections professionnelle) alerte :

“est-ce qu’il n’y a pas une volonté déterminée d’intimider notamment les photographes sur le terrain ? On a l’impression que certains sont ciblés “, ” Il y a des tensions, c’est vrai, sur le terrain entre des policiers et des photographes, mais de là à interpeller, il y a un gros problème. On est sur une pente très dangereuse par rapport à la liberté d’informer, c’est la liberté de la presse qui est menacée “

Vincent Lanier du SNJ.

… puis interdit de faire son travail

Emprisonné jusqu’à 16h lundi, soit plus de 48h après son arrestation, Gaspard Glanz est emmené au Palais de Justice. Le procureur, sous les ordres du procureur de Paris, Rémi Heitz – nommé directement par Macron dans des conditions qui avaient alors fait scandale – ordonne et obtient le 22 avril à 20h l’interdiction de territoire du journaliste à Paris tous les samedis et le 1er mai, jusqu’au mois d’octobre, date fixée pour sa comparution.

Il s’agit de fait d’une interdiction faite par le régime Macron à un journaliste qui le dérange de faire son travail.

Rappelons que pour Benalla, la justice n’a ordonné aucune interdiction de paraitre, que l’homme n’a pas été emprisonné durant de long mois, que son domicile n’a pas été perquisitionné le temps qu’il soit débarrassé d’un coffre fort très compromettant, alors que les violences ont été filmés. Au contraire c’est deux passeports diplomatiques qui ont été délivré.

L’avocat du journaliste Raphael Kempf explique :

Après avoir décidé de son placement en garde à vue pendant tout un week-end, l’empêchant ainsi de diffuser les images de son travail lors de cette manifestation, le procureur a requis l’interdiction à Gaspard Glanz de paraître à Paris d’ici son procès qui aura lieu le 18 octobre. Le juge des libertés et des détentions a décidé de faire droit à ces réquisitions en interdisant à Gaspard Glanz de se présenter à Paris tous les samedis et le 1e mai. Cette mesure l’empêche de travailler, nuit à la liberté d’informer, à la liberté d’expression, à la liberté de travailler, et pourrait aboutir pour Gaspard Glanz à une espèce de mort professionnelle. Nous contesterons par les voies de droit cette décision. Il lui est reproché uniquement une infraction d’outrage à des policiers, prévue par le Code de procédure pénale, au cours d’une manifestation, policiers avec lesquels il cherchait à discuter après avoir reçu dans le genou une grenade.
Depuis le début du mouvement des Gilets jaunes, un grand nombre de manifestants étaient toutes les semaines interdits de se rendre à Paris, les empêchant d’exercer leur liberté fondamentale de manifester. Aujourd’hui, l’institution judiciaire veut en plus interdire à un journaliste de faire son travail.
Ce n’est pas une peine, c’est un contrôle judiciaire. Ce qui le justifie, je ne sais pas, parce que cette décision n’est pas motivée.

Raphael Kempf, avocat de Gaspart Glanz

Le journaliste a immédiatement annoncé qu’il ne renoncerait pas à son métier et à son devoir d’informer

Si je me fais attraper samedi dans les manifs, s’ils veulent me mettre en prison parce que je suis journaliste et que je fais que filmer des manifestants, qu’ils le fassent. Qu’ils osent le faire. Si on est vraiment en démocratie et qu’on en arrive là, allons y. Si je dois être la personne qui doit servir d’exemple pour montrer que la situation est vraiment pourrie

j’ai arrête d’avoir peur. Avant d’en arriver là, je me suis déjà pris des grenades. Je me suis déjà fait arrêter, je me suis déjà fait contrôler judiciaire.

Si moi je lâche l’affaire, combien de journalistes ici auront peur, encore plus qu’avant ?

Gaspard Glanz – 22 avril 201

JBC pour https://www.initiative-communiste.fr

source : https://www.initiative-communiste.fr/articles/luttes/avec-gaspard-glanz-macron-embastille-un-journaliste-libre-au-coeur-de-la-revelation-de-laffaire-benalla-et-des-violences-policieres-petition/


La pétition pour la liberté de Gazpard Glanz, lancée par son père, a déjà plus de 20 000 signatures

signez la pétition : https://www.change.org/p/gouvernement-lib%C3%A9ration-de-gaspard-glanz-et-retrait-de-sa-fiche-s

Le journaliste et reporter Gaspard Glanz, fondateur de Taranis News, a été interpellé par les forces de l’ordre le samedi 20 avril 2019.

Il fait, depuis des années, l’objet de harcèlement de la part des pouvoirs publics et est concerné par une fiche “S” “comme individu susceptible de se livrer à des actions violentes”

La presse libre et indépendante est empêchée de travailler dans notre pays.

Gaspard Glanz se bat pour l’indépendance de l’information, condition fondamentale pour la préservation de notre liberté. Mobilisons-nous pour lui.

 


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28 réactions à cet article    


  • Fergus Fergus 23 avril 2019 10:57

    Bonjour, taktak


    Soyons objectifs : la qualification de “participation à un groupement en vue de commettre des dégradations a été le fait des flics, pas du régime Macron. Et la preuve en est que ce chef de poursuite n’a pas été retenu par les magistrats du parquet !

    Ce qui est en revanche choquant, c’est le fait que ce journaliste indépendant soit interdit de faire son boulot lors des trois prochains samedis si le mouvement perdure.


    • taktak 23 avril 2019 14:00

      @Fergus
      Soyons objectifs, c’est bien sur ce motif que le journaliste a été arreté, violemment en témoigne les bleus, par la police et emprisonné pendant 48H. Résultant en une interdiction de faire son travail de journaliste.
      Les policiers répondent ici aux ordres donnés par le ministre de l’intérieur, le préfet et le parquet c’est à dire le ministère de la justice. C’est arrestation est bien le fait du régime Macron. Sauf à considérer que les policiers je vous laisse le mot de flic agissent selon leur bon vouloir. Ce qui serait également de la responsabilité du régime macron.

      On ne peut pas tolérer de telles arrestations politiques ni que la liberté de la presse soit restreinte par des violences et des arrestations visant les journalistes les empêchant d’informer.


    • pipiou 23 avril 2019 15:43

      @taktak
      La liberté de la Presse est obligatoirement liée à des Devoirs, ce que ne comprennent pas beaucoup de gens comme vous qui piétinent la notion de citoyenneté


    • taktak 23 avril 2019 16:00

      @pipiou

      les mêmes devoirs que ceux de Benalla ?

      On sait bien que le le régime Macron ne tolère qu’une seule sorte de journalisme, le journalisme de cours relayant la propagande de l’Elysée.
      Mais cela, ce n’est pas la République.


    • pipiou 23 avril 2019 18:06

      @taktak
      Réponse très conne : est-ce que le cas Benalla te sert d’alibi pour te comporter en délinquant ?
      Il y a des dizaines de journalistes indépendants, juridiquement, mais pas intellectuellement, qui sont toujours là et qui se font un max de thunes sur le dos des blessés et ça te fait plaisir ...
      C’est Glanz qui a choisi de se mettre en tort tout seul , pas le gouvernement mon pauvre.


    • Le421... Refuznik !! Le421 23 avril 2019 20:21

      @pipiou

      La liberté de la Presse est obligatoirement liée à des Devoirs,

      Ça, question parler de devoirs, c’est pour les uns.
      Les autres ont des droits.

      Certains ont le devoir de fermer leur gueule.
      D’autres ont le droit de taper sur la gueule.

      Je laisse libre choix de trier qui est qui.
      Mais là, on frise la dictature...


    • pipiou 23 avril 2019 22:41

      @Le421
      Oui, oui , la dictature ...
      Quand tu vois tout ce qu’on peut dire ou faire en France on est à des années lumières de la dictature.

      Il y a très peu de pays où l’on peut se permettre ce que l’on se permet en France vis-à-vis des flics.

      Et je note que, comme beaucoup de Français, les devoirs vous en vous en battez les couilles.
      La dictature en France c’est celle du « moi d’abord, les autres j’en ai rien à foutre ».


    • Dom66 Dom66 28 avril 2019 10:54

      Bonjour @Fergus
      juste pour info

      Journalistes convoqués à la DGSI : la profession dénonce « une atteinte à la liberté de la presse »

      « Intimidation », « atteinte à la liberté d’informer », de nombreux journalistes et observateurs ont réagi à la convocation par la DGSI de trois journalistes ayant permis les révélations sur l’utilisation d’armes françaises au Yémen.


    • Dom66 Dom66 23 avril 2019 11:16

       

      V pour Vendetta on y arrive

      Vers 2019, après une rébellion d’une partie du peuple à peine évoquée, la France est dirigée par un parti fasciste après l’élection de Macron. Ce dernier, ayant profité du climat de peur affectant la population, a facilement institué un régime dictatorial . Interdiction de manifester, dont le respect est contrôlé par sa milice, « CRS, Gendarmerie, BAC, Police », a été instauré sur tout le territoire. En parallèle, les plus élémentaires libertés fondamentales (la liberté d’expression en particulier) ont été abandonnées au nom de la sécurité nationale. et les chaînes de télévision, sont les principales instruments de propagande du parti LREM.

      Vivement la libération que les miliciens soit jugés


      • Dom66 Dom66 23 avril 2019 11:56

        @Dom66
        soient  smiley


      • Le421... Refuznik !! Le421 23 avril 2019 20:23

        @Dom66
        Il y a un passage du « Prince » où il est expliqué que l’histoire finit mal...
        Après avoir badé le maître, le peuple finit par le maltraiter !!


      • zygzornifle zygzornifle 23 avril 2019 12:25

        C’est un privilégié, il a encore ses 2 yeux et ses 2 mains, Casse ta nerf optique 2000 tu mollis ....


        • pipiou 23 avril 2019 15:42

          D’abord Glanz est libre donc pas embastillé, ensuite c’est multirecidiviste des infractions.

          En se comportant mal envers la loi française il porte atteinte à la déontologie journalistique.

          Un journaliste qui se croit au-dessus des lois c’est TRES grave.

          Ce mec ne m’est pas supérieur.


          • taktak 23 avril 2019 15:58

            @pipiou

            être mis en cellule 48h c’est être emprisonné. être placé sous contrôle judiciaire c’est être privé de liberté

            multirécidiviste ? c’est une fake news.
            La loi française c’est également la présomption d’innocence. La liberté d’informer est une liberté constitutionnelle

            Personne pas même G Glanz ne dit être au dessus des lois,. Mais le gouvernement n’est pas au dessus de la constitution.


          • Xenozoid 23 avril 2019 16:03

            @taktak

            Mais le gouvernement n’est pas au dessus de la constitution.

            preuves ?


          • Xenozoid 23 avril 2019 16:42

            @taktak

            mais sans preuves je peux te dire,que personne n’est au dessus de l’ordre établi,et la constitution a été contourné maintes fois dans l’histoire


          • Xenozoid 23 avril 2019 16:48

            @Xenozoid

            aussi essaye de mettre plus de privilege/symbole a des journalistes qui est une caste,comme les taxis,au gj qui sont tres soucieux des regles(gilet obligatoire et compte en banques),c’est ce moqué de ceux qui sont cuit


          • Xenozoid 23 avril 2019 16:50

            @Xenozoid

            inclus les keufs


          • pipiou 23 avril 2019 18:09

            @taktak
            C’est pas une fake news : il a été condamné à la prison avec suris il y a 10 ans, puis fiché S en 2016 pour de multiples infractions. C’est public.

             Mais tu n’hésites pas à mentir effrontément, ça montre quel point tu aimes les libertés et l’honneteté smiley


          • Gwennel 23 avril 2019 16:17

            Ces méthodes ressemblent à celles des Israéliens, manque plus que les tirs à balles réelles.


            • zygzornifle zygzornifle 23 avril 2019 16:22

              @Gwennel

              manque plus que les tirs à balles réelles.


              Patience c’est dans les cartons de Castaner ...


            • zygzornifle zygzornifle 23 avril 2019 16:21

              Ils ont donc matraqué ma main qui la tenait avant de m’interpeller pour « rébellion de palpation »

              Pour cela qu’aux Antilles Macron sur la selfie s’est laissé palper par 2 racailles au froc baissé , pour ne pas contrevenir a la loi ....


              • sls0 sls0 23 avril 2019 16:23

                J’ai regardé des infos de Taranis news, ça ne doit vraiment pas plaire au gouvernement d’autant plus que c’est souvent factuel.

                Avec l’affaire Benalla il a fait du mal, ça explique qu’il soit embastillé.

                Avec les gilets jaunes on voit que des méthodes vieilles de plus d’un siècle reviennent au gout du jour.


                • pipiou 23 avril 2019 22:49

                  @sls0
                  Taranis n’a pas grand-chose à voir avec l’affaire Benalla : c’est de la flute.
                  C’est Taha Bouhafs qui est à l’origine.

                  Par contre Glanz traite publiquement les flics de nazi et Castaner de « grosse merde ». Même DeGaulle n’aurait pas aimé.

                  Y a pas de méthode particulière contre les gilets jaunes, par contre les incivilités de ces manifs battent des records de plus d’un siècle.
                  Bon je compte pas les 2 guerres quand même.

                  Tout ça c’est de la soupe alimentée par les réseaux sociaux.

                  Juste un détail : Glanz s’est plaint que ça puait la pisse dans le commissariat où il était pendant deux jours. Est-ce qu’il en a pris de la compassion pour les flics qui y bossent tous les jours ? Pas vraiment...



                  • eau-du-robinet eau-du-robinet 24 avril 2019 21:46

                    Bonjour,

                    .

                    L’arrestation et la prorogation de la garde à vue de Gaspard Glanz a provoqué une levée de boucliers dans le monde des médias. Pour Raphaël Kempf, son avocat, "je comprends la solidarité du monde des médias. D’un point de vue juridique et purement judiciaire, nous contestons et contesterons les décisions de le placer initialement en garde à vue, de le prolonger puis de le déférer, prises par le procureur de la République qui n’est pas un magistrat indépendant, ça pose un problème, car, qu’on reproche un doigt d’honneur à Gaspard Glanz qui puisse recevoir une qualification pénale et puni par la loi, d’accord. Mais était-il nécessaire de le placer en garde à vue pour enquêter sur ce doigt d’honneur ? Je ne le pense pas. Il n’y avait pas besoin d’une procédure aussi contraignante et disproportionnée que l’a été cette garde à vue".

                    .

                    On ne conteste pas la nécessité de discuter une infraction pénale, et on le fera. On demandera aux policiers pourquoi ils ont refusé le dialogue avec Gaspard Glanz et pourquoi il a été poussé. ’’Les moyens employés sont totalement disproportionné’’.
                    « Il semble qu’il ait été visé par cette grenade, il a été dans une colère légitime »

                    .

                    Gaspard Glanz affirme aussi avoir été visé par les policiers avant son interpellation, qui lui auraient lancé une grenade dans les pieds. Va-t-il porter plainte contre la police ?

                    source et suite à lire :
                    https://www.sudradio.fr/societe/raphael-kempf-avocat-du-journaliste-gaspard-glanz-sa-colere-etait-legitime



                    • nono le simplet 26 avril 2019 08:52

                      je suis surpris des nombreuses personnes le disant non journaliste parce qu’il n’a pas de carte de presse ...

                      je pense avec « amour » à tous ceux qui ont une carte de presse et sont au journalisme ce que le ruban adhésif est à la chirurgie orthopédique ...

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