Bovinus

Je crains, cher interlocuteur, que vous n’ayez pas compris grand-chose à mon message. On va dire que je me suis mal exprimé, hein.
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Ainsi, vous plaidez la « non intention ». Vous ne cherchez pas à proposer quoi que ce soit. Admettons. Mais en ce cas, quelle est l’utilité de votre billet ? Exprimer ce qui vous tient à cœur ? Partager vos états d’âme avec le lecteur ? En ce cas, c’est plutôt vous qui avez des besoins « égotiques ».
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Je ne vois pas où vous trouvez de la "critique personnelle« . C’est bien vous qui faites référence aux »slogans d’ado", pas moi. Je ne vois pas non plus où vous voyez des notions de "valeur morale", pour ma part, je me suis borné à la simple et stricte utilité.
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Utilité dans le sens où tout ce qui sert à renverser ou affaiblir un système mortifère est utile, pas nécessairement bon, légitime ou « moral ». De ce point de vue, le révolutionnaire est utile. Pas le rêveur ou l’utopiste.
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Toute critique est bonne à prendre, si du moins, on est capable d’en percevoir la nécessité. Les éloges, par contre, c’est totalement improductif.
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De rien.

Aux auteurs,
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Le thème est actuel, et vos critiques des quelques mouvements d’opposition qui prétendent exister actuellement sont amplement justifiées. Rien à redire là-dessus.
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Cependant, la qualité de votre « article », bon... On dirait un article de collégien, ce que d’ailleurs vous revendiquez tout à la fin.
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Et, bien entendu, vous ne proposez rien en lieu et place de l’existant. Finalement, c’est bien là que se situe la différence entre l’authentique révolutionnaire (quelle que soit son idée) et le rêvasseur. Le révolutionnaire, lui, a quelque chose à proposer, ce qui forcément le rend dangereux pour l’ordre existant. Les rêvasseurs, l’ordre existant s’en accommode très bien, et même, parvient parfois à en faire d’excellents produits tout à fait vendables (Jim Morrison, pour ne citer que lui).
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Dommage.

@ Trelawney
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Dans toutes les démocraties il n’y a que deux façons contester. Soit on vote lors d’élections, soit on manifeste dans la rue.
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Et la grève générale ? 
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Cf. Georges Sorel, Réflexions sur la violence, 1908.

Vous êtes simple d’esprit ? La police n’est que le bras armé de l’État. Tant qu’elle ne reçoit pas d’instructions leur donnant le feu vert, elle ne fera rien du tout.

@ George Z.
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en partant de votre logique, nous n’allons plus parler de grand chose...
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Si vos sujets de conversation se bornent à l’homosexualité et à tout ce qui y touche, c’est clair. Cela dit, avec mes commentaires précédents, en dépit de leur aspect provocateur, je vous posais une vraie question - pourquoi parler de l’homophobie russe, plutôt que de l’homophobie ukrainienne, serbe, chinoise ou bantoue ? Vous avez une dent contre Poutine ? Vous êtes russophobe ?
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Ou bien, s’agit-il, en réalité, d’instrumentaliser le thème de l’homophobie pour calomnier à bon compte un pays particulier, qui, quoi qu’il fasse, sera de toute façon toujours une bonne cible ?
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On a déjà vu cela. Avant, c’était le communisme qui déplaisait. Aujourd’hui, c’est l’homophobie. Juste auparavant, c’étaient les oligarques, ou encore, le positionnement diplomatique. Demain, ce sera quoi ?
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Éclairez-nous.