CHALOT

J’ai suivi cette affaire de Martigues.
 Moi j’étais instit et notre mouvement a touché une centaine d’instituteurs à l’époque ;
Je milite beaucoup encore et je lis ( ma phobie de la télé me permet de disposer de temps).
Je ne suis pas à Riposte laïque, j’ai arrêté toute intervention par divergences mais si j’ai des désaccords profonds avec le contenu de ce média, j’en ai aussi de très nombreux et c’est rédhibitoire avec tous les hommes et femmes de «  gauche » qui ont des faiblesses pour les intégristes et notamment les Tariq Ramadan....
On s’écarte un peu.
Je voulais mettre un passage du livre et je n’y arrive pas... Je ré-essaye :

J’ai eu un problème technique. Je vous demande de bien vouloir m’en excuser : le passage que je cite passe deux fois....C’est involontaire !
Sinon, la critique ne me gêne pas et pour cause . J’ai connu et je connais d’autres confrontations sur des questions sérieuses et graves.
Par contre il m’étonne beaucoup qu’aucun critique acerbe de ma chronique ne se sente pas obligé ou curieux de lire ce roman

 UN PASSAGE PARMI D’AUTRES

Rome

« Entre Orvieto et Napoli, lui demandé-je, peut-on encore ne pas faire halte à Rome ? Souviens-toi, Béa ma douce, de notre promenade vers cinq heures du matin par les rues désertes, tandis que, dans le ciel bleu de nuit, l’aube blanche se levait au-dessus des pins parasols et se mettait à ruisseler sur les marbres blancs jonchant le champ de ruines du Forum républicain, de l’arc de Septime Sévère, tout proche du Capitole de Michel-Ange, à l’arc de Titus au loin derrière lequel s’arrondissaient les arches du Colisée. Auparavant, nous étions passés par Saint Pierre et ses colonnades du Bernin ouvertes comme des bras, par le Campo di Fiori désert avec en son milieu la sombre statue massive de Giordano Bruno, par la Piazza Navona et ses deux bassins mêlant dans le silence de la nuit le clapotis de leurs putti et de leurs sirènes au ruissellement puissant de la Fontaine centrale des Quatre fleuves, par le Panthéon et ses colonnes géantes dont on prenait à bras d’élève la mesure de la circonférence, et par Santa Maria Sopra Minerva, juste à côté, le couvent de l’humiliation de Galilée, devant l’éléphanteau du Bernin qui se marre, la trompe de côté, sur la place, sans qu’on sache si c’est de son exploit à tenir un obélisque sur le dos comme il le fait, ou d’avoir sondé dans ces lieux l’horreur de la folie humaine. Et puis, souviens-toi, ma chérie, de la Fontaine Trévi… »

Un passage du livre parmi d’autres.
Volontairement je n’ai pas reproduit des scènes d’amour. 

Rome

« Entre Orvieto et Napoli, lui demandé-je, peut-on encore ne pas faire halte à Rome ? Souviens-toi, Béa ma douce, de notre promenade vers cinq heures du matin par les rues désertes, tandis que, dans le ciel bleu de nuit, l’aube blanche se levait au-dessus des pins parasols et se mettait à ruisseler sur les marbres blancs jonchant le champ de ruines du Forum républicain, de l’arc de Septime Sévère, tout proche du Capitole de Michel-Ange, à l’arc de Titus au loin derrière lequel s’arrondissaient les arches du Colisée. Auparavant, nous étions passés par Saint Pierre et ses colonnades du Bernin ouvertes comme des bras, par le Campo di Fiori désert avec en son milieu la sombre statue massive de Giordano Bruno, par la Piazza Navona et ses deux bassins mêlant dans le silence de la nuit le clapotis de leurs putti et de leurs sirènes au ruissellement puissant de la Fontaine centrale des Quatre fleuves, par le Panthéon et ses colonnes géantes dont on prenait à bras d’élève la mesure de la circonférence, et par Santa Maria Sopra Minerva, juste à côté, le couvent de l’humiliation de Galilée, devant l’éléphanteau du Bernin qui se marre, la trompe de côté, sur la place, sans qu’on sache si c’est de son exploit à tenir un obélisque sur le dos comme il le fait, ou d’avoir sondé dans ces lieux l’horreur de la folie humaine. Et puis, souviens-toi, ma chérie, de la Fontaine Trévi… »

Lapa !

Le compte rendu de lecture que j’ai commis fait partie de ce qu’on appelle : pris sur le vif, sans floriture...C’est ainsi que je fais .
Je connais l’auteur parce que je lis beaucoup et j’ai lu ses précédents livres comme d’autres. Je connais son aversion pour l’administration, que je partage : militant Ecole Emancipée puis Emancipation, je suis l’un des responsables du refus d’inspection lancé en Seine et Marne en 1979. Par contre je ne le connais pas.
J’aime les livres et les débats.