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Commentaire de Legestr glaz

sur Les paradoxes de l'évolution de l'espèce humaine


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Legestr glaz Legestr glaz 27 avril 10:44

@Legestr glaz

Il y a deux aspects de l’alimentation humaine qui devraient retenir toute notre attention.

Le premier c’est que c’est l’Homme du paléolithique qui a « façonné » l’Homme d’aujourd’hui. Cet Homme du paléo n’avait pas accès, ou très peu, aux omega6, peut être un peu davantage au DHA (omega3) préformé dans les poissons, sans doute pas aux omega3 végétaux. L’Homme du paléo avait une alimentation très riche en graisses « saturées », tout comme nos ancêtres du siècle passé.
 
Le deuxième c’est la composition du lait maternel. La graisse qui compose celui ci est à plus de 50% de la graisse « saturée », 35% de la graisse mono-insaturée et 15% seulement de graisse « poly-insaturée ». A la vérité, la composition de ce lait maternel varie en fonction de l’âge du nourrisson, mais peu importe. Ce qu’il faudrait retenir c’est que si le lait des mammifères, donc celui de la femme, est ce qu’il y a de « mieux » pour l’alimentation du bébé, alors les « grandes recommandations nutritionnelles » qui demandent à obtenir son énergie qu’à partir de 15% de graisses saturées sont totalement à côté de la plaque.

Le rôle incontournable des « acides gras saturés » dans l’alimentation humaine est négligé et, surtout, « diabolisé ». C’est une erreur fondamentale, parce que ces acides gras « saturés » ont la possibilité de se transformer en acides gras mono-insaturés et poly-insaturés en fonction de notre alimentation et d’être, ensuite, à l’origine de la formation de « médiateurs chimiques » tout à fait intéressants pour l’organisme. Tout est une affaire de fonctionnement métabolique. Les « bons » carburants produiront les meilleurs effets. 


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