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Commentaire de Jean Keim

sur C'est aux défavorisés que Jean-Luc Mélenchon pose problème


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Jean Keim Jean Keim 4 mai 16:19

@Eric F

Enfin une question intéressante et non pas un commentaire bateau mâtiné de ressentiment.

Les deux approches ne sont pas antinomiques, peut-être complémentaires, mais elles supposent dans l’aspect psychologique d’être envisagées dans un ordre précis.

Pour simplifier, par exemple pour que je mange une pâtisserie, il faut d’abord la pensée qui élabore le désir et l’intention de le satisfaire, puis seulement après il y a passage à l’acte, si j’affirme que je mange le gâteau et qu’ensuite je pense que je le mange je suis illogique, toutefois mon goût pour les pâtisseries est dans mon univers mental, en clair dans mon mode de penser ; celui-ci agit uniquement dans le domaine du connu, il m’est impossible de désirer quelque chose que je ne connaîtrais pas.

Et le principe de causalité ? Dans notre monde (ailleurs je ne sais pas) tout un enchaînement de cause à effet aboutit à une pâtisserie exposée pour la vente dans une vitrine, de même ce même enchaînement fait qu’un stimuli ou une pensée ou autre chose entraîne une autre pensée, etc., dans une sarabande incessante et finalement incontrôlable.

On peut tenir le même raisonnement au sujet des causes premières de la guerre qui prend naissance dans un mode de penser, de même je ne ferais pas la guerre si c’est ainsi que mon mode de penser l’envisage.

Nos modes de penser s’interposent entre chacun d’entre nous et l’autre avec qui on communique ce qui pollue la relation, qu’un nombre conséquent de gens en prenne conscience devrait amener l’émergence d’un monde nouveau, ce n’est pas une utopie, je ne vois pas d’autre voie, l’utopie est de croire que le monde finira bon gré mal gré par aller mieux.


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