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Commentaire de Sirius

sur La flamme olympique : un ti souvenir des jeux de 36


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Sirius Sirius 11 mai 17:10

M’enfin, môssieu, qu’est-ce que vous allez mettre de la politique dans le sport, ou pire encore, de l’idéologie ?

Vous savez bien que le sport, c’est des gestes, des mouvements, des techniques et pas un discours !

On ne bavarde pas, on ne commente pas, on ne se dispute jamais, et surtout pas pour accuillir les J.O. qui se déroulent là où l’ont décidé les dieux de l’Olympe, par définition !

C’est une évidence qui mobilise les foules, met en mouvement les masses et fusionne les classes alors qu’une idéologie, ça divise. D’ailleurs, tous les partis politiques s’en réclament, non ? C’est neutre, impartial, comme l’arbitre d’ailleurs, tout le monde sait ça.

Et où êtes-vous allé chercher que des valeurs comme l’exaltation de la compétition et de la sélection, l’apologie de la souffrance et de l’héroïsme, la régénérescence du corps social menacé de décadence, l’anti-intellectualisme, le culte des chefs et le chauvinisme national, les parades et les décors militarisés, le viol des foules et la manipulation des athlètes, l’appel à l’irrationnel et au panthéon des dieux du stade, tout ça aurait quelque chose à voir avec le fascisme ?

Vous n’allez pas me dire que vous êtes d’accord avec ce qu’a écrit Michel Caillat dans "L’Idéologie du sport en France«  : »Nous avançons comme axe central de réflexion mais aussi comme conviction profonde que le sport est un phénomène d’imprégnation fasciste » ?

Si ?


Ben en fait, on est deux, alors...



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