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Accueil du site > Tribune Libre > France : Pays de la bonne… Malbouffe

France : Pays de la bonne… Malbouffe

La cuisine d’assemblage. Dans presque 80% des restaurants « la cuisine »[i] ce sont des plats tout prêts de chez les grossistes destinés aux professionnels de la restauration, où ils sont livrés dès potron-minet par des camionnettes discrètes. C’est du congelé, du sous-vide, du tout préparé, voilà ce que l’on nous sert en guise de « gastronomie française. » Le fait maison est un vieux souvenir. Pourtant, le lobby de la malbouffe ose prétendre que « les produits surgelés pour la restauration sont des aliments nutritifs et économiques qui permettent un gain de temps considérable, le maintien et le renouvellement de la carte ou encore d'éviter le gaspillage alimentaire. » Ils osent tout, c’est à cela qu’on reconnaît… Les vrais gâte-sauces.

L’assemblage de la cuisine : Fini les légumes bien frais du marché à éplucher, les sauces odorantes et frémissantes sur le coin du feu, le ragoût à l’ancienne qui mijote et glougloute des heures. Un coup de ciseaux ici, un coup de micro-ondes par là, un dressage adéquat (un bout de persil, une tranche de tomate) et hop, le tour est joué, à vous la blanquette de veau, le bœuf bourguignon et la selle d’agneau. Pourtant, et c’est démontré, les plats cuisinés surgelés sont trop riches en sel, sucre, matières grasses et des additifs alimentaires (conservateurs, colorants, exhausteurs de goût, etc) ajoutés afin de prolonger leur durée de conservation et d’améliorer leur aspect visuel ; quant au goût… Il faut dire que l’énorme majorité de la clientèle n’y voit plus que du feu. Ça a été un travail de longue haleine qui remonte aux années 80. Le début de la malbouffe généralisée, des fastfoods, des plats tout prêt, des pizzas et kebabs. Et l’apparition des micro-ondes, cet instrument de malheur tueur du 5ᵉ sens et des papilles. Depuis 2 à 3 générations ainsi formatées niveau palais, pas étonnant que ces pauvres déficients de la bouche n’y sentent que pouic ! Il n’y a plus que des vieux smocks comme moi qui font la différence entre un truc décongelé et une préparation maison. J’ai d’ailleurs renoncé aux sorties restos, à moins qu’il me soit recommandé par des amis fiables questions coup de fourchette. J’ai la sale habitude de détester être pris pour un thon, et donc quand « la chose » arrive dans mon assiette, avec sa sauce figée et brillante (fécule de pdt), d’une température atomique qui vous brule la langue mahousse, et une apparence avachie, terne et super salé, je sais que c’est de la merdasse surgelée, si en plus, il y a un os, comme pour le magret de canard qui tombe en miette, c’est que j’ai affaire à ce que dans ma propre cuisine je n’utilise jamais : du surgelé ! Au serveur, je demande très soupçonneux – Est-ce du fait maison ? Et le pauvre employé qui a reçu des ordres de son boss, doit me dire – Oui monsieur, c’est du cuisiné maison… Sur ce, je veux parler au patron, qui bien sûr me prend de haut et me soutient mordicus que c’est du frais, car il n’a aucune obligation de le signaler. Une fois, j'avais tellement les boules que je suis allé dans ses poubelles récupérer la boite de 5 kg de bœuf bourguignon et lui ait balancé au milieu de sa gargote. Bref, mes sorties resto devenues infernales, mes copines super gênées, j’ai donc boycotté ces établissements de la réchauffe et invite les belles à manger chez moi, car, oui, je tente d’être une sorte de maître queue, doublé d’une fine gueule ! Dire que le savoir-faire culinaire français a été classé en 2010 par l’UNESCO au patrimoine mondial de l’humanité…[ii] Tout n’est pas dramatique, parce que, 10% des restaurants en France possèdent des logos gages de qualité comme « Restaurateurs de France » ou « Tables et Auberges de France » ou encore « Bistrot de Pays ». Ces restaurants affiliés (pour les restaurants français) proposent avant tout des produits de terroir et une cuisine du marché. Le problème, c’est que ces labels sont très peu développés… Allez savoir pourquoi ?

Gestion de la tambouille : Dans un simple resto de quartier, auparavant, il fallait un Chef, souvent un peu caractériel, car gérer une cuisine midi et soir était un sport d’endurance et toute une petite équipe était nécessaire : un second, un commis et un plongeur. Souvent, les tensions étaient fortes et le proprio devait développer un certain sens de la diplomatie pour faire que son équipe puisse travailler ensemble afin d’assurer les services. De nos jours : fi de tout ce personnel. Un seul pauvre gars, immigré légal ou non, des micros ondes, et hop, le soutier remplace tout cet aréopage dispendieux et difficile à gérer. Pour le stockage pareil, comme tout est congelé ou en boites de conserve, plus la peine de s’embêter à aller faire le marché du frais le matin, à préparer pour le service et surtout tenir une cadence de sortie des plats ; on enfourne dans le four, et en moins de cinq minutes, c'est devant le client, on peut ainsi tripler sa rotation des tables et engranger un max de pognon, sans trop se prendre la tête. Cela aussi permet d’avoir des menus dont la liste des plats ne tient ni compte des saisons, ni de la provenance exotique de ce qui est proposé, quant aux desserts, c’est du pareil au même, tout est décongelé et servi vitesse grand V. Un aspect non négligeable, la marge bénéficiaire pour le restaurateur, voici un exemple : un fondant au chocolat[iii] surgelé acheté 1 euro sera facturé 7 euros au client ! Des marges astronomiques, une TVA à 10% et 5% si le plat est emporté, des employés interchangeables payés à coups de lance-pierre, et un Macron qui dit qu’il s’agit de traverser la rue pour trouver un boulot dans la restauration… Pas étonnant que ces cantiniers aient du mal à recruter, car qui a envie d’avoir un salaire minable et de servir le client français certainement le plus insupportable et radin du monde, QUI ? Le pire dans tout ça, c’est que les gens en redemandent ! C’est tout de même un comble pour ceux qui cuisinent chez eux, de mieux manger à la maison qu’au restaurant…

Pour ne plus être négatif dans cet article voici une proposition : arrêtez les restos tout venant, et cassez votre tirelire quelques fois l’an pour un restaurant gastronomique réputé, ça coute un bras, mais là, vous mangerez des choses que vous êtes incapable de préparer et surtout délicieux, tout ça dans un cadre luxueux, essayez c’est l’adopter ! Le reste du temps, faites le marché, cuisinez chez vous et faites que chaque repas soit une petite fête, où on échange, ou on partage ; bref, redécouvrez la convivialité, clef de cohésion familiale, de bonne santé morale et physique ! Rappelez-vous que nous ne sommes pas du bétail planté devant une mangeoire à nous engraisser, mais des êtres de gouts et de plaisirs épicuriens.

Voilà, en attendant, bon appétit !

Georges ZETER/mai 2024



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20 réactions à cet article    


  • jymb 15 mai 13:20

    Le classique retrouvé absolument partout  : le moelleux au chocolat..de chez Metro !


    • zygzornifle zygzornifle 15 mai 15:50

      Les restos ou on bouffe de la merdasse achetée peu cher chez les grossistes et vendue avec une énorme marge servie par des serveurs que l’on croit atteints de crise aigus d’hémorroïdes tellement ils sont souriants et heureux, heureusement bientôt on sera servis par des robots bourrés d’IA .

      La nouvelle génération est KFC, Kebabs, Mac Do et pizza, ils gerbent devant les légumes et en plus ils bouffent en se filmant avec leur portable .... 


      • zygzornifle zygzornifle 15 mai 15:53

        Pour bien bouffer et pas cher il faut être député sénateur ou ministre, la on a le top moins cher qu’au resto du cœur, faut pas que nos élites attrapent une chiasse ou une gerbe en bouffant comme le citoyen, c’est tellement fragile ces petites choses ....  


        • Fergus Fergus 15 mai 16:57

          Bonjour, zygzornifle

          « Pour bien bouffer et pas cher il faut être député sénateur ou ministre »

          Ou aller déjeuner dans le restaurant d’application d’une école hôtelière réputée lorsque les 2e année sont aux fourneaux.
          Personnellement, j’ai d’excellents souvenirs de l’école Ferrandi. D’autant plus qu’à l’époque où j’y allais, une fois par mois, des anciens élèves embauchés par des étoilés Michelin venaient démontrer leur savoir-faire.


        • zygzornifle zygzornifle 19 mai 12:57

          @Fergus

          Le grand JACK LANG ! ENORME.....

          Une pratique courante chez ce dégénéré.

          Vous vous souvenez c’est le mec qui aime les petits enfants, comme son pot Cohn-Bendit ...

          ll ne manque  pas d ’air ...

          Quand il était maire de Blois, sa femme et lui avaient les mêmes pratiques avec les commerçants du crû.

          Elle, avec les commerces de mode, faisait adresser les factures à la mairie...

          Quant à lui, il aimait le restaurant étoilé, « Chez Robin » à Bracieux dans le Loir et Cher où il invitait ses copains en oubliant de payer l’addition.

          Vous pensez bien, monsieur le député maire de Blois, ancien ministre ...

          Mais ! Le jour où Robin a voulu réclamer son dû...le contrôle fiscal a suivi dans la foulée.

          Et maintenant Jack Lang, président de l’Institut du monde arabe (IMA) (à vie ) a résilié son contrat avec le traiteur Noura pour « faute grave ».

          En effet le restaurateur a osé réclamer le paiement des repas pris par Jack Lang, sa femme et leurs invités.
          Le président de l’Institut du monde arabe (IMA), et sa femme Monique apprécient la nourriture libanaise.
          Mais à l’heure de payer la facture, tous les convives désertent la table.
          Agacé, le traiteur Noura a décidé de réclamer les 41 000 euros d’impayés équivalant, entre autres, à 74 repas servis à tarif préférentiel pendant deux mois à « Monsieur Lang et ses invités » et à « Madame Lang et ses invités », relate Le Canard enchaîné .
          Dès son arrivée à la tête de l’IMA, Jack Lang avait négocié la possibilité de manger dans l’établissement installé sur la terrasse du dernier étage, pour un prix réduit de 25 euros contre 60 euros habituellement facturés.
          Le Canard enchaîné note que la direction de l’IMA a donc publié un nouvel appel d’offre pour remplacer le traiteur libanais.
          Avec pour exigences entre autres :« Le président de l’IMA devra bénéficier gracieusement, et dans la limite de 1000 couverts par an, d’une table ouverte au Zyriab à longueur d’année ».

          A peine croyable devant une telle indécence !! ... et ce n’est pas tout !

          Enfin, « Le délégataire devra également assurer gracieusement un service café, thé, soft dans le bureau du président lorsque celui-ci reçoit des personnalités ou pas. »

          SI CELA NE VOUS CHOQUE PAS ... NE CHANGEZ RIEN !... DANS LE CAS CONTRAIRE ...

          Faites suivre  ! Il paraît qu’il se réclame de gauche !! 


        • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 19 mai 13:05

          @zygzornifle
           
           ’’Faites suivre  ! Il paraît qu’il se réclame de gauche !! ’’
          >
          Oui, la gauche caviar, refuge de tous les politiciens aux dents qui rayent le parquet, et qui n’ont pas trouvé place à droite.


        • Seth 15 mai 18:01

          Article approuvé.

          Je ne vais plus à la cantoche (ce que certains s’obstinent à appeler pompeusement restaurant). C’est dégueu et presque à tous les coups rien n’est fait dans les cuisines.

          Une mention spéciale pour les confits, c’est un plat de ma région, ce sont des horreurs fades partant en lanières même chez nous !!!

          Ca vaut aussi pour les pâtisseries : j’en connais une qui reçoit tout tout fait en camion et qui utilise une seul crème pralinée quel que soit le gateau ! Les nouveaux moka sont les mêmes partout : une espèce de crème mousseuse sans goût dans un biscuit vaguement élastique ; pourtant la crème au beurre n’est pas difficile à faire mais le beurre, c’est cher...

          Et je ne veux même pas savoir qu’il existe des micro-ondes !

          Un détail : on n’a pas bien compris si recevant tes dulcinées tu es maître queux ou maître queue. smiley


          • George L. ZETER George L. ZETER 15 mai 20:22

            @Seth
            d’accord l’un qui entraine l’autre... je n’ai jamais essayé l’inverse !


          • zygzornifle zygzornifle 16 mai 10:34

            @Seth

             En plus au resto les desserts sont industriels, minables, insipides hormis le sucre pour cacher la merde et vendus a des prix de ouf ...


          • Legestr glaz Legestr glaz 16 mai 10:59

            @zygzornifle

            Et oui, de « réglementation » en « réglementation », les restaurateurs ont été contraints et forcés de se tourner vers la « grande distribution », vers la « production industrielle » pour ne pas mourir sous le poids des contraintes et des obligations. 

            Puisqu’il est interdit de congeler des préparations comme le « fond de veau » ou le « fond de boeuf » ou le « fumet de poisson ». Pas de « mayonnaise » préparée la veille pour le lendemain. Quant aux desserts, on les trouve « tout prêts » chez « métro » ou « promo cash » ou d’autres. Tarte aux pommes, aux poires, aux abricots ; « tiramisu » ; « île flottante et crème anglaise » ; moelleux au chocolat ; soupe de fruits ; etc.
            C’est bien moins cher, moins contraignant, moins onéreux d’acheter ce genre de desserts industriels que de les fabriquer « maison ». Parce que ces produits industriels, le restaurateur « peut les conserver un moment, jusqu’à la date de péremption », alors qu’il ne peut plus le faire si le dessert est fait « maison ».

            Hormis les restaurants « étoilés », qui peuvent compter, pour certains, sur une clientèle pratiquement fixe, les aléas du métier de la restauration font que les « nouveaux restaurateurs » sont devenus des « réchauffeurs » ou des « présentateurs » de produits industriels. Ce qui n’est pas écoulé sera conservé au frais et présenté au client le jour suivant.

            Le restaurateur est devenu, très majoritairement, un « gestionnaire » de produits industriels. Il « applique » un coefficient multiplicateur sur le produit ce qui fera son bénéfice après paiement des différentes charges. Plus grand monde n’épluche des pommes de terre, ou des carottes en cuisine ou n’équeute les haricots verts ou ne façonne des frites. Qui fabrique ses propres lasagnes ? Quant aux ingrédients des pizzas, ils viennent, pour leur grande majorité, de l’industrie alimentaire. Terminé les « sauces tomates » maison. Faut pas rêver !


          • Géronimo howakhan Géronimo howakhan 16 mai 12:23

            @Legestr glaz

            Salutations, je fus « chef »de cuisine sans cuisiniers , c’est le titre ronflant, mais seulement en Irlande ou j’ai « dirigé » des restaurants toujours seul j’aime mieux.., et bien ce que tu dis est juste, de a à z......
            En Irlande entre 90 et 95 j’ai donc œuvré, je faisais tout moi même fond inclus bien sur, la différence est majeure !! j’avais donc un menu réduit par nécessité, à 3 entrées maisons, 3-4 plats chauds maison et 2 à 3 desserts maisons, dont une mousse au chocolat cuite au bain marie à 110°( proportion différente de la mousse normale) , recouverte ensuite de ganache ( idée piqué chez un cuisinier Australien..mon favori..le frigo était sous clé..sinon plus de désert le lendemain, car sans farine ça fond dans la bouche tout seul...tiens je vais en refaire..
            on trouve des recettes sous l’appellation « chocolate sin cake »..c’est donc en anglais..
            le tout avec des produits issus soit des maraîchers voisins, des éleveurs voisins soit des bateaux à quai, poisson du matin, ou pécheurs de saumon sauvages au noir etc
            ah avec frites maisons aussi..saucisses maison, pâté maison etc
            j’ai jeté l’éponge après 5 ans, trop pour un seul homme...
            sauce tomate, tomates mec ( pour mondée ,épépinées, concassées ) échalotes, huile olive, + sel, poivre , cuire comme bon vous semble rien de plus simple et imbattable..
            aujourd’hui comme hier ,genre 30 ans voir plus mais ?? on peut très bien avoir son restaurant sans savoir cuisiner..je ne parle pas d’employer des cuisiniers à votre place..
            avis : plus la carte est longue plus c’est de l’industriel et du congelé, sauf exceptions pour les resto haut de gamme..
            les additifs de l’industriel sont pour moi un probleme majeur...
            j’ai aussi bossé en industriel pour survivre, et un peu plus quand même, on peut y faire du très très bon, juste une volonté commerciale selon cahier des charges de celui qui commande(combien on va gagner ?), donc ne pas nécessairement blâmer l’industriel mais aussi le donneur d’ordre. pour la merdasse.
            parler de mon expérience, .juste pour signaler que je suis tombé dans cette usine sur un livre mentionnant les additifs à éliminer, car considérer comme cancérigène je n’en ai retenu que un célèbre le fameux et excellentissime monosodium glutamate...très addictif en plus..
            enfin etc
            etc


          • Legestr glaz Legestr glaz 16 mai 13:07

            @Géronimo howakhan

            Merci pour ce témoignage Géronimo. Je viens manger quand ? 

            Blague à part. J’ai fait traduire le résumé du document transmis ce matin et je le trouve particulièrement bien construit. Voici : 

            ... "La virologie a inventé le modèle viral mais n’a jamais réussi à répondre à ses propres exigences. On prétend que les virus provoquent des maladies après leur transmission entre hôtes tels que les humains, mais les preuves scientifiques à l’appui de ces affirmations font défaut.
            L’un des plus grands échecs de la virologie a été l’incapacité d’obtenir des particules virales directement à partir des excréments d’organismes dits atteints de maladies « virales ». Afin d’obscurcir cet état de choses, les virologues ont eu recours à la création de leurs propres méthodes pseudo-scientifiques pour remplacer la méthode scientifique de longue date, ainsi qu’à la modification du sens dictionnaire des mots afin de soutenir leurs pratiques anti-scientifiques.

            Par exemple, un isolat « isolé » ne nécessite pas l’existence physique des particules pour pouvoir bénéficier du statut « isolé ». Un fragment viral doit remplir des propriétés physiques et biologiques définies, notamment être un parasite intracellulaire compétent en matière de réplication, capable de provoquer une maladie chez un hôte tel qu’un humain. Cependant, les « virus » tels que le SRAS-CoV-2 ne sont rien de plus que des constructions fantômes, n’existant que dans l’imagination et les simulations informatiques.

            Dans ce paradigme, les cas de maladies inventées comme le COVID-19 ne sont rien d’autre que la détection de séquences génétiques sélectionnées et de protéines prétendument « virales ». L’existence d’un virus n’est pas requise dans cette boucle de raisonnement circulaire et ainsi, toutes les « pandémies » peuvent être construites sur des créations numériques et faussement entretenues par des réactions moléculaires in vitro (« en éprouvette »).

            Cet essai contient trois parties.

            La première partie décrit une partie de l’histoire de la virologie et les échecs des virologues à suivre la méthode scientifique. Les affirmations nombreuses et de grande portée des virologues peuvent toutes s’avérer erronées en raison de : (a) le manque de preuves directes, et (b) l’invalidation de « preuves » indirectes en raison de la nature incontrôlée des expériences. Les exemples fournis couvrent tous les principaux aspects de la fraude virologique, y compris les études sur l’isolement présumé, les effets cytopathiques, la génomique, les anticorps et la pathogénicité animale.

            La deuxième partie examine la fraude utilisée pour propager la « pandémie » de COVID-19. Une analyse de la méthodologie sur laquelle se sont appuyés les inventeurs originaux Fan Wu et al., montre comment le SARS-CoV-2 fictif a été « créé » grâce à des méthodes anE-scientifiques et des tours de passe-passe linguistiques. Cela fait partie d’une tromperie en cours selon laquelle les virus prétendent exister en les modélisant par rapport à des modèles de « virus » précédents. En prenant le SRAS-CoV-2 comme exemple, la trace des modèles génomiques de « coronavirus » remontant aux années 1980 révèle qu’il n’a jamais été démontré qu’aucune de ces séquences génétiques ne provenait d’une particule virale – les arbres phylogénétiques sont des fantasmes. La mauvaise application de la réaction en chaîne par polymérase a propagé cet aspect de la fraude en virologie et créé les « cas » pour entretenir l’illusion d’une pandémie.

            La troisième partie fournit une analyse de la manière dont certains acteurs clés, les institutions de « santé » et les grands médias entretiennent l’illusion du virus à travers le contrôle de l’information et des récits qui reproduisent les affirmations de la virologie. Par hasard, la fraude virologique se retrouve désormais au centre de la fraude COVID-19. À partir de là, cependant, elle peut être évaluée de manière critique par des personnes extérieures à la virologie et le paradigme pseudo-scientifique que la virologie a construit autour d’elle peut enfin être démantelé et mis au repos.

            Le but de cet essai est de réfuter diverses affirmations selon lesquelles des virus pathogènes existent et provoquent des maladies. Le SRAS-CoV-2 a été utilisé comme exemple principal, mais les principes s’appliquent à tous les virus présumés.

            Ce qui suit aborde la littérature souvent obscure sur la virologie dans ses propres termes, ce qui, il faut le dire, peut rendre certaines parties de cet essai quelque peu lourdes à lire
            . Cependant, nous espérons que cette contribution comblera un créneau pour le lecteur cherchant une compréhension plus technique de l’hypothèse du virus, car elle cherche à exposer les fondements mêmes des prétendues pandémies et des fraudes.


          • Géronimo howakhan Géronimo howakhan 16 mai 14:42

            @Legestr glaz

            merci , je le lis en anglais, mais ainsi il est visible aussi en Français...et puis si intéressés les chercheurs peuvent aller voir le reste..


          • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 16 mai 15:05

            @Legestr glaz
             
             Ce texte traduit parfaitement ce que vous soutenez depuis longtemps.
             
            Pour la conclusion, je ferais une suggestion.
            À la place de ceci : « ..., nous espérons que cette contribution comblera un créneau pour le lecteur cherchant une compréhension plus technique de l’hypothèse du virus, ... »
             
            Je suggèrerais cela  : « ..., nous espérons que cette contribution comblera un créneau pour le lecteur cherchant à comprendre l’hypothèse du virus, .... »
             
            Pour la dernière phrase, je la trouve maladroite : « car elle cherche à exposer les fondements mêmes des prétendues pandémies et des fraudes. » 
            Quel est le sujet du verbe ’’cherche’’ ? La contribution ? Ou l’hypothèse des virus ?
             
            Pour répondre à ma question, Je pense que cette phrase est à interpréter comme un résumé du fait que l’hypothèse des virus est la clé de voute d’une colossale pétition de principe qui sévit depuis des décennies.


          • Legestr glaz Legestr glaz 16 mai 12:09

            Merci pour cet article que j’apprécie à sa juste valeur.

            Il n’y manque que l’évocation des différentes « réglementations » qui, progressivement, ont fini par contraindre les restaurateurs. Le « petit restaurant » à la française a été industriellement exécuté.

            Je me retrouve dans votre situation : plus jamais de restaurant « métro » ou « promo cash », plus de « pizzéria » ou de « kebab » ou de « burger ». La bouffe c’est chez moi ou dans un restaurant où j’ai la certitude du « fait maison ». D’ailleurs, il est maintenant impossible de ne pas voir la supercherie. Je préfère faire le choix d’une seule sortie par mois, voire tous les 2 mois, à 50€ le menu que me « farcir » deux restaurants à 25€ où je mange moins bien que chez moi, où tous les produits seront industriels, c’est à dire, selon moi, bas de gamme et, par conséquent, mauvais pour la santé.


            • tashrin 16 mai 12:34

              Idem, je plussoie sur le fond

              Après... Coluche n’avait pas tort : et dire qu’il suffirait que les gens n’en achetent pas pour que ca se vende plus...

              Le turn over en restauration est parmi les plus élevés toute filière confondue. Pas de qualification requise, du black en veux tu en voila, on crée un bouiboui qui va tenir 6 mois à grands coups d’aides publiques, on trouve un pigeon pr acheter le fond et 6 mois apres on recommence.

              Les salaires et les conditions de travail sont ubuesques. Il n’ya donc logiquement que peu de candidats voire pas, et vu qu’il n’y a pas besoin de qualifs, les pas trop cons ouvrent rapidement leur propre bouiboui, cf au dessus

              Les thenardier sont spécialistes du travail non déclaré, de l’embauche de clandos, exploitent à mort des zones touristiques archi tendues avec des prix de fous, se foutent ouvertement de la gueule du monde (rappelez vous du taux de TVA qui devait se traduire par des embauches et augmentations de salaires...), etc... Je verserai pas une larme pour ces gens

              En revanche, les vrais restaurateurs eux, ceux qui cuisinent vraiment, qui sont qualifiés ont des établissements qui tournent et des clients fideles

              Perso je n’y vais plus aussi souvent, mais je choisis mieux à qui je donne mon argent. Carte réduite, produits frais, et reservation 10 jours avant perce que sinon ya pas de place.. 

              Pour ne plus être négatif dans cet article voici une proposition : arrêtez les restos tout venant, et cassez votre tirelire quelques fois l’an pour un restaurant gastronomique réputé

              Sans aller jusque là, parce qu’economiquement les gastro sont très souvent deficitaires, et que ca ne permet pas de pallier les besoins quotidiens de la population.

              Mais la solution est très simple en fait, sauf que le syndicat des thenardier n’a jamais voulu en entendre parler : faire comme pour les boulangeries, et distinguer les artisans des revendeurs de merde en boite en leur interdisant d’utiliser l’appellation Restaurant. Tout comme l’appellation ’boulangerie’ qui permet de les distinguer des terminaux de cuisson/points chauds

              Ca, et apprendre aux gens aussi que leur seul pouvoir d’action sur le monde qui les entoure c’est de mieux choisir à qui ils permettent de vivre. Dans ce domaine comme dans les autres.

              Mais si tout le monde est ravi de manger McDo ou Burger king... sem


              • Seth 16 mai 14:56

                @tashrin

                Voui mais quand tu rentre chez McDo, tu sais ce que tu vas bouffer et on ne te fait pas de blabla sur la qualité et la composition. Tout y est sucré et bizarre mais c’est ce qu’on y attend : de la merde joliment présentée et rapidement servie.

                Alors les troquets et surtout les brasseries qui prétendent être ne sont pas au même niveau d’honnêteté. Donc plutôt le McDo 2 fois par an que le bistrot du coin de la rue.


              • tashrin 16 mai 16:23

                @Seth
                Ce qui est donc exactement ce que je disais
                Mais merci de le preciser
                Ya pas besoin d’avoir fait St cyr pour distinguer de la cuisine d’un revendeur metro faut pas deconner. Et celui qui fait pas la difference, ben...
                Doooonc, encore une fois : c’est le comportement des consommateurs qui influe sur le marché


              • Tolzan Tolzan 16 mai 14:58

                Juste un petit conseil personnel pour limiter la malbouffe au restaurant :

                Lire la carte !!!

                S’il n’y a que des grillades... préparées en quelques minutes... et pas de plats mijotés, passez votre chemin.

                Bien sûr, ce n’est pas l’arme absolue anti-malbouffe, mais cela permet un premier tri. 


                • tashrin 16 mai 16:25

                  @Tolzan
                  Mouais
                  On peut faire de très bonnes grillades avec de la viande de qualité et des frites maison. Et vendre de la merde en branche sous forme de grillades, je vois pas trop en quoi ca distingue quoi que ce soit
                  En revanche, une carte reduite si (360 plats au menu = rien de frais)

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