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Accueil du site > Culture & Loisirs > Étonnant > L’enfant de Loire

L’enfant de Loire

 

Le gamin du quai

 

Personne ici ne se rappelait quand il était arrivé. Un gamin abandonné, la chose n'était hélas pas rare en ce temps-là. La vie était difficile, une bouche de plus à nourrir devenait parfois un obstacle insurmontable quand ce n'étaient pas les aléas de l'existence qui contraignaient des parents à se séparer de leurs rejetons.

Il y avait l'hôpital général pour embrigader ces pauvres hères, leur offrir le gîte et le couvert, leur offrir deux heures d'enseignement par jour avant que de leur trouver un apprentissage à la Saint Jean ou une famille d'accueil dans des cas beaucoup plus rares. Il y avait surtout la mort au bout du voyage pour près de la moitié d'entre eux, terrible constat qui n'était pas sans rapport avec ce qui se passait au sein des familles elles-mêmes. Grandir était un défi permanent que l'on fut avec les siens ou dans ces institutions.

Beaucoup fuyaient les hôpitaux généraux, tentant d'échapper aux mauvais traitements, aux humiliations, au désespoir, à cette vie en collectivité faite de tant de misère et de souffrance. Le rêve illusoire de retrouver les leurs, l'envie d'une liberté qu'ils envisageaient plus souriante, le désir de survivre en pensant qu'ailleurs, la vie serait plus aisée.

Il devait être de ces fugitifs qui ayant fait l'expérience de l'enfermement, entendait ne plus jamais tomber dans les griffes de ces personnes charitables qui ne se doutaient guère de l'enfer qu’ils leur proposaient dans leurs établissements. Il avait surgi sur les quais de Recouvrance, se proposant à aider les charretiers, les portefaix, les mariniers. On le voyait également sur les marchés pour donner un coup de main et repartir avec de quoi manger un peu.

De lui on ne savait rien si ce n'est un prénom qu'il acceptait de dévoiler à ceux en qui il avait confiance : Victor. Au fil du temps, lorsque des propos lui échappaient ou au hasard de discussions avec les mariniers, nous comprîmes qu'il avait dû s'échapper de l’hôpital général de Blois fondé en 1657 par Gaston d'Orléans pour héberger enfants, les sans-aveu et vieillards de la ville et des environs.

En Orléans pareille structure était beaucoup plus ancienne et c'est une nouvelle fois, le bienfaiteur de la cité, Théodulfe qui avait créé l'hôtel Dieu au début des années 800. Puis il y eut à l'époque de ce récit un hôpital général installé dans le quartier Madeleine à l'emplacement de l'ancien Arsenal. Victor redoutait par-dessus tout de faire la connaissance de cet endroit et se montrait particulièrement discret sur ses cachettes.

Le gamin devint rapidement un personnage des quais. Il était débrouillard, serviable, adroit, leste et costaud en dépit de son jeune âge. Il avait moins de 13 ou 14 ans, l'âge généralement où les enfants étaient placés pour apprendre un métier ou servir de larbin. Lui n'entendait nullement se laisser mener, il était farouchement indépendant, fier de sa liberté chèrement acquise.

La journée, il allait de l'un à l'autre, multipliant ses propositions d'aide, se montrant aimable et serviable mais disparaissait soudainement dès qu'un bicorne surgissait dans le secteur. Chacun avait compris sa situation et c'est ainsi qu'il bénéficiait de la complicité de tous tant Victor était apprécié des gens de la Loire et de ceux de la ville. C'était bien rare d'être ainsi reconnu par ces deux mondes qui souvent s'ignoraient ou se redoutaient.

Le soir venu, il jouait la fille de l'air, se volatilisant sans que personne ne puisse savoir où il passait la nuit. Il bénéficiait bien de quelques complicités mais ceux-là ne scellaient rien de ses secrets. C'est tout juste si on savait que le gamin confiait ses vêtements à Irène une lavandière de la Retrêve qu'il aidait en portant ses baquets et en poussant ses lourdes brouettes. Parfois, elle lui cédait un vêtement trop usé pour ses clients, chacun ayant compris son manège.

Il avait aussi une grande relation d'amitié avec Archimède, le clochard dans sa cabane en bord de rivière. Un personnage incontournable de la cité qui était devenu au fil du temps, le cuisinier et le compagnon de table de notre gamin. Victor le plus souvent était récompensé en denrées alimentaires qui faisaient la régalade de ces deux-là. Il y avait encore le brave curé de l'église Saint Donatien qui faisait appel à lui parfois pour l'accompagner lors du sacrement de l'extrême onction.

Une vie pas tant clandestine que ça au final puisqu'au fil du temps, il était devenu une sorte d'icône de la ville, le symbole qu'on pouvait y trouver réconfort et refuge en dehors des deux institutions Hôtel Dieu et hôpital général, redoutées de tous et porteuses de bien des malheurs. Avouons que les gens d'armes de la place connaissaient son existence et détournaient opportunément la tête s'ils l'apercevaient.

Victor grandissait et cette vie de marginal ne pouvait plus durer. Vue sa condition d'enfant sans identité, il n'avait guère de possibilités pour se faire une place au soleil. Les métiers de journalier, jardinier, berger, voiturier, portefaix, domestique étaient ce qu'il pouvait espérer de mieux puisqu'il se refusait à accepter le joug de l'apprentissage chez un tourneur, vitrier, serrurier, charpentier, cloutier, gantier, couvreur ou encore un vannier. Il avait l'embarras du choix mais se trouvait fort dans l'incertitude pour envisager toute son existence dans un atelier.

Le curé de l'église Saint Donatien, le père La Malice, avait bien une petite idée derrière la tête, c'est d'ailleurs pour ça qu'après chaque service rendu, il complétait son savoir en lui donnant quelques cours. Victor avait compris que le brave homme espérait le faire entrer au petit séminaire mais profitait pleinement de ce savoir qui aurait une valeur considérable pour son avenir. Reconnaissons que La Malice n'était pas dupe et qu'il n'en distribuait pas moins son enseignement avec conviction et enthousiasme.

Victor avait grandi. Désormais ne s'offrait plus qu'à lui, vu sa condition, que le métier des armes. L'armée a toujours été gourmande en jeunes gens, leur proposant de voir du pays sans jamais garantir d'en revenir. Victor n'était pas jeune homme à se laisser avoir par les sirènes de l'uniforme et de l'aventure. Il espérait mieux pour s'établir enfin dans l'existence.

C'est la perspicacité d'un marchand qui fréquentait la paroisse du père La Malice qui lui permit d'entrer par la grande porte dans la vie active officielle. Le sieur Louis Colas Desfrancs, un notable de la place d’Orléans, spécialiste du négoce des huiles, des savons, du sucre et des eaux de vie considéra qu'un gamin apprécié à la fois des mariniers et des gens de la rivière, des paysans qui venaient au marché et aux foires, des commerçants de la place et de tous les gens d'à terre serait un formidable commis. Le curé s'étant porté garant, il l'embaucha pour courir des quais à la place du Martroi, des bateaux ou lieux de négoce.

Victor fit tant et si bien chez ce marchand avisé qu'il gagna du galon et devint rapidement un rouage indispensable de la grande maison de commerce. Il continua malgré son nouveau statut à manger de temps à autre avec un Archimède qui chaque jour, recevait de quoi préparer un excellent frichti. La laveuse quant à elle cessa de se ruiner le dos en donnant du battoir, Victor lui offrit de tenir sa petite demeure.

Quoique peu sensible à la doctrine catholique, Victor se fit un devoir d'aller chaque dimanche à la messe d'un père la Malice vieillissant qui se faisait un honneur de partager ensuite le repas d'Archimède, Irène et Victor dans la petite cabane en bord de Loire. Les jours de grandes fêtes religieuses, monsieur Louis Colas Desfrancs en personne laissait sa table et ses serviteurs pour se mêler à cette assemblée hétéroclite. Il cédait du reste volontiers le bénédicité au père La Malice avant que le sang du Christ ne coule en abondance dans les godets. Seule concession qu'il imposait, c'est lui qui rompait le pain. L'enfant de Loire à cet instant précis, remerciait le très grand et versait toujours une petite larme en se rappelant son parcours.


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32 réactions à cet article    


  • juluch juluch 23 octobre 2023 11:50

    Il s’en ait bien sortit....


    • C'est Nabum C’est Nabum 23 octobre 2023 14:24

      @juluch

      Ils étaient des milliers à vivre de la sorte


    • Vivre est un village Vivre est un village 11 novembre 2023 10:39
      15 % de la population de la Loire vit en dessous du seuil de pauvreté

      Le département de la Loire figure parmi les départements où les revenus sont inférieurs aux moyennes nationales. La pauvreté y est bien présente puisque 15% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté fixé à 1128 euros par mois. Il est l’un des trois départements les plus pauvres de la région avec l’Allier et le Cantal.

      https://www.leprogres.fr/encadres/2023/05/16/15-de-la-population-de-la-loire-vit-avec-moins-de-1-128-euros-par-mois

      A bientôt. Amitié.


      • C'est Nabum C’est Nabum 11 novembre 2023 10:59

        @Vivre est un village

        Terrible


      • Vivre est un village Vivre est un village 11 novembre 2023 15:46

        @C’est Nabum

        Avoir été enfant de Loire et s’en remettre...

        A bientôt.

        Amitié.


      • Vivre est un village Vivre est un village 12 novembre 2023 13:19

        @Vivre est un village

        Je m’en remet grâce à la rue du Lycée Jean Puy, son animation et ses commerçants...

        A bientôt.
        Amitié.


      • Vivre est un village Vivre est un village 13 novembre 2023 08:18

        Roanne

        Entre 250 et 300 personnes au rassemblement contre l’antisémitisme, ce dimanche 12 novembre
        Près de 300 personnes ont tenu à manifester leur soutien à la Licra et à la LDH, organisatrices du rassemblement contre l’antisémitisme ce dimanche 12 novembre au matin, au square des Martyrs.
        Paul, chapeau vissé sur la tête, porte le seul drapeau qui sera visible lors de la manifestation : celui de la Licra (ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme). Julien Levinger, président de la section roannaise de la Licra ne fera pas de concessions : ce rassemblement est celui des citoyens, pas question de le politiser.
        En haut des marches du square des Martyrs, Paul déploie son drapeau. Maurice, un de ses amis, lui glisse discrètement : « Tu as de la chance, la météo n’a pas prévu de pluie à 11 heures. » Peu à peu, le square se remplit. Quelques élus, dont le maire de Bussières, l’un des rares à porter son écharpe tricolore, serrent la main des organisateurs. Ils parlent de la pluie mais espèrent le beau temps. Plus silencieux, Pierre Philibert, président de la Ligue des droits de l’Homme (LDH) roannaise, et Salim Djellab, membre de la Licra, écoutent le patron des policiers roannais dépêchés sur les lieux deviser avec Julien Levinger à propos de l’organisation. 
        Pendant ce temps, le square se remplit toujours. D’élus, encore, même si à ce moment, il est déjà clair que la majorité municipale de Roanne ne sera pas représentée, malgré la présence de Sophie Rotkopf, adjointe au maire et conseillère régionale « venue en tant que simple citoyenne », tient-elle à préciser. Le maire, Yves Nicolin avait demandé à ses homologues de l’AMF42 (Association des maires de France de la Loire qu’il préside), de programmer les rassemblements citoyens dans la foulée des cérémonies du 11 novembre, ce qu’il a lui-même fait le jour précédent. 

        Le premier à prendre la parole est Pierre Philibert, pour la LDH, « une association fondée en 1898, en pleine affaire Dreyfus. » La référence est forte, au regard de ce qui a motivé le rassemblement, à savoir le refus de l’antisémitisme, mais le président de la Ligue des Droits de l’Homme est homme à apprécier les symboles. Dans un discours bref, il appelle à poursuivre « au-delà de ce rassemblement, la lutte contre l’antisémitisme et contre tous les racismes » et regrette que « cette mobilisation soit l’objet de calculs et d’instrumentalisation politiciens. »

        • Vivre est un village Vivre est un village 13 novembre 2023 08:20

          @Vivre est un village

          Après lui, Julien Levinger se dit effaré du déchainement de croix gammées taguées, par les appels à l’intifada et au meurtre des juifs et les quelque 1.000 incidents antisémites comptabilisés en France depuis le 7 octobre dernier, jour de l’agression d’Israël par le Hamas. « Nombre de juifs ont peur et n’osent plus laisser leur nom sur la porte de leur maison ou porter une kippa dans la rue, s’émeut le président de la Licra. On croyait, au lendemain de la Shoah, qu’il y avait un avant et un après, que le monde, que les peuples, avaient compris jusqu’où pouvait mener la haine antisémite. » 

          « Chacun est libre de penser ce qu’il veut de la situation au Proche-Orient, mais il est insupprtable de faire des juifs de France les boucs émissaires d’événements qui se tiennent à 2.000 km. »

          JULIEN LEVINGER (Président de la Licra Roanne)

          Cet effarement laisse place à une réelle inquiétude dans la suite de son propos quand il constate, incrédule, que l’antisémitisme s’élargit à de nouvelles sphères de la société : « Il était autrefois plutôt l’apanage de milieux d’extrême-droite, de conservateurs attardés. Il se manifeste aujourd’hui dans des milieux qui tentent d’importer chez nous l’actuel conflit au Proche-Orient. Chacun est libre de penser ce qu’il veut de la situation là-bas, mais il est insupprtable de faire des juifs de France les boucs émissaires d’événements qui se tiennent à 2.000 km. »

           

              https://www.le-pays.fr/roanne-42300/actualites/entre-250-et-300-personnes-au-rassemblement-contre-l-antisemitisme-ce-dimanche-12-novembre_14402789/

          Christian Verdetjournaliste chez Pays Roannais
          Saint-Etienne et périphérie
          131 abonnés  127 relations sur Linkedin

          A bientôt. Amitié.


        • C'est Nabum C’est Nabum 13 novembre 2023 08:25

          @Vivre est un village

          L’insidieux ne se combat pas par des démonstrations éclatantes.

          Il faut pour le réduire à néant patience et persuasion, pédagogie et éducation, conviction et sincérité.

          Je doute que nos politiques sur ce dernier point soient des exemples à mettre en tête de cortège


        • Vivre est un village Vivre est un village 13 novembre 2023 12:20

          @C’est Nabum
          Une invitation au combat en provenance de Mélusine :

          Le prêtre ROUX.


          Le HAMAS (créé par l’état d’ISAREL) est l’annagramme de HAMSA. Hamsa : Il symbolisait alors la force et la virilité. Avec l’apparition et la consolidation des Upanishads, le hamsa acquit d’autres attributs, en devenant notamment un « symbole de pureté, de détachement, de savoir divin, de souffle cosmique (prana) et de suprême accomplissement spirituel ».


          Les juifs se disent être le peuple élu (je suis kabbaliste), parce qu’ils ont réçu le SOUFLE DIVIN.... Revenont à l’origine : ABRAM (sans « h ») conçu ISMAEL avec AGAR. A ce moment Abram était un simple mortel. Là, l’histoire est trouble. Abram est invité à sacrifier son fils. LEQUEL ??? (ISMAEL ou ISAAC) pour sceller son alliance avec YHVH. YOD HE WAW HE. YHVH l’empêche d’accomplir son oeuvre : tuer le chair de sa chair de sa chair. Il remplace l’enfant par un agneau (ou mouton ou belier). Dit autrement, il sépare l’homme de sa partie animale (le vice, les pulions du CORPS DE CHAIR) pour l’alléger de sa MATERIALITE (le corps). On peut tuer un animal, il n’a pas le SOUFFLE DIVIN. Chez les Rose-croix, un enfantelet peut être avorté jusqu’au 9ème mois de la grossesse car il n’a pas encore RESPIRE, le SOUFFLE. Simone Veil une juive est à l’origine du droit à l’avortement... Le foetus est encore à l’état animal. C’est à ce moment que YHWV, ajoute un « H » de ABRAM. IL devient ABRAHAM (très important...) et ’est alors qu’à 90 ans, il peut féconder sa femme qui de Sarah devient SARAH. Et alors naît ISAAC. dont descendra ISRAEL. En hébreux le « R » se dit RESH. « R » comme AIR (le souffle). HAMSA. L’HAMSA est l’AME... Concernat l’asthme, les psychanalyste disent qu’il s’agit de l’angoisse du HUITIEME MOIS... Le « H » est la HUITIEME lettre de l’alphabeth. Pourquoi le huitième mois. Parce que le huitième mois, l’enfant perçoit la présence d’un tiers (un étranger) : LE PERE. Le père, c’est : PAPA. Et en hébreux, la lettre HE est la cinquième lettre de l’alphabeth. Qui signifie
           : FENETRE. Quand un enfant soufre d’asthme, on ouvre les fenêtres afin de l’aider à respirer de l’air plus pur. En effet, l’asthme est TOUJOURS d’origine ALLERGIQUE. Ne dit-on pas être allergique au étrangers (inquiétante étrangeté) ? Contrairement à ce que l’on pense, l’asthme n’est pas une difficulté à inspirer de l’air. Mais plutôt à expires (le carbone). Et si l’ouverture de fenêtres est utile aux asthamitique, c’est que ceux-ci sont allergiques aux ACARIENS. araignées microspiques (utiles aussi car elle mangent les peaux mortes. Ce qui favorisent les acariens : l’humidité et la chaleur ? D’où la nécessité d’ouvrir les fenêtres pour dépolluer l’AIR. Les araignées symboliquement sont associées au sexe phallique de la mère. Freud : La « méchante mère » représentée par l’araignée, d’après Freud, se révèle représenter une femme virilisée ; son membre et son esprit d’initiative apeurent le garçon, même effet que celui que ferait un homme à une adolescente immature. 

        • Vivre est un village Vivre est un village 13 novembre 2023 12:21

          @Vivre est un village
           Le but de bibi NETA avant que nous manquions d’air (réchauffement climatique apocalyptique,... soit mort par le feu, soit par l’eau : déluge) est DE RECONSTRUIRE LA TROISIEME TEMPLE selon EZEC« H »IEL, le prop« h »ète avant LA FIN DES TEMPS... pour la venue de MESSIAH. LE HAMAS est un GOLEM (À l’origine, le Golem est une créature mythique issue de la culture juive. On la retrouve décrite dans les psaumes du Talmud et signifie “embryon, inachevé, informe” en hébreu. A l’origine, le mot « Emet » (vérité) était écrit sur le front du Golem, et lorsqu’on effaçait le premier “e” du mot, il devenait “met”(mort). Je fais de la gématrie, et dans le fil, le garçon et le « H »éron correspond au nombre (136). Dans le film, ils passent dans la porte 137 (qui signifie : TOMBE). Pourquoi. J’habite au 136.... rappelles-toi... En gématrie (GEORGES LAHY), le 136 est le HERON... le héron et le banou, ou le souffle divin. en astrologie, le 136 degré correspond au 9 aout : HIROSHIMA. Je m’explique. Chaque signe à 30 degrés. Le belier : 30. Ensuite le taureau, plus 30, cela fait 60. Ensuite le gémeaux : cela fait 90. Ensuite le signe du cancer, cela fait : 120. Reste 16 pour donner 136. Ce qui correspond au lion (énergie solaire et feu) et le neuf (nouveau) aout (un aoutat est un arachnide...) nous avons eut HIROSHIMA (île large) mon amour. Pourquoi AMOUR. Parce que le 9 aout est le jour de la SAINT AMOUR...

          A bientôt. Amitié.


        • Vivre est un village Vivre est un village 13 novembre 2023 13:07

          @Vivre est un village
          En tant qu’habitant de Roanne de 1950 à 1970, je me considère comme étant, un peu, un gars de la Loire...
          Pour moi le Saint Amour c’est https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-amour_(AOC), d’autan plus que je suis né en Bresse à Pont-de-Vaux à 363 km de Saint-Amour...
          https://fr.wikipedia.org/wiki/Pont-de-Vaux

          Le saint-amour est un vin rouge français d’appellation d’origine contrôlée produit à l’extrémité méridionale du département de Saône-et-Loire dans la région viticole du Beaujolais.

          L’appellation couvre la commune de Saint-Amour-Bellevue, dans le vignoble du Beaujolais. Elle est l’un des dix crus de ce vignoble, qui sont du nord au sud : le saint-amour, le juliénas, le chénas, le moulin-à-vent, le fleurie, le chiroubles, le morgon, le régnié, le brouilly et le côte-de-brouilly.


          A bientôt.

          Amitié.


        • Vivre est un village Vivre est un village 13 novembre 2023 14:23

          @Vivre est un village

          Le saint-amour est un vin rouge français d’appellation d’origine contrôlée produit à l’extrémité méridionale du département de Saône-et-Loire dans la région viticole du Beaujolais.
          Saint-Amour est aussi 143 à km de Roanne...
          La Saône passe à 6 lm de Pont-de-Veaux et Le canal du Centre, aussi connu comme canal du Charolais, relie les vallées de la Loire et de la Saône. Il a été créé entre 1783 et 1793 par la volonté des États de Bourgogne sur le projet de son ingénieur en chef Émiland Gauthey. Il a établi la jonction entre la Saône à Chalon-sur-Saône et la Loire à Digoin.https://fr.wikipedia.org/wiki/Canal_du_Centre_(France)

          A bientôt.
          Amitié.


        • Vivre est un village Vivre est un village 13 novembre 2023 16:31

          @Vivre est un village
          Digoin est à 57 km de Roanne...comme tu l’as compris, mes commentaires ont l’ambition de créer un « L’expulsion de Mélusine d’Agoravox » tout en sachant que, hélas, elle a eu lieu...
          Il s’agit donc, à partir des multiples synchronicité dont nous disposons de créer un chemin d’expression permettant à Mélusine de surmonter son traumatisme « Exclusion d’Agoravox » en prenant pour schéma directeur le triple concerto de Beethoven https://www.youtube.com/watch?v=cmpjXrS6ekk dans lequel tu tiendrait le rôle du piano qui définit la structure, Mélusine ayant le rôle du violon, souvent symbole de féminisme, et moi le rôle de la gravité du violoncelle...

          A bientôt.
          Amitié. 



        • Vivre est un village Vivre est un village 14 novembre 2023 08:54

          @C’est Nabum
          L’union impossible...vaste sujet...
          Ce matin, je médite sur une union entre le port de Pont-de-Vaux https://www.port-pontdevaux.fr/fr/accueil.html où je suis né avec ce port de Roanne où j’ai vécu
          https://www.roannais-tourisme.com/patrimoine/roanne/le-port-de-roanne-et-son-canal/ avec le port d’Orléans https://fr.wikipedia.org/wiki/Port_d%27Orléans sur ta gabare https://fr.wikipedia.org/wiki/Gabare où nous sommes tous trois, Mélusine, toit et moi interprétant ce Triple Concerto en do majeuropus 56, de Ludwig van Beethoven, est un concerto pour pianoviolonvioloncelle et orchestre.

          Composé entre 1803 et 18041, il est contemporain de la Symphonie « Héroïque » et il est dédié au prince Joseph Franz von Lobkowitz, mélomane et mécène, à qui Beethoven dédia également ses TroisièmeCinquième et Sixième symphonies.


        • Vivre est un village Vivre est un village 14 novembre 2023 08:54

          @Vivre est un village

          Sa forme est unique dans le domaine musical, même si on peut le rapprocher du Double concerto pour violon, violoncelle et orchestre de Johannes Brahms, très largement postérieur. Il s’agit peut être d’une réminiscence du concerto grosso où un pupitre est particulièrement mis en avant, ou du concertino où l’orchestre dialogue avec différents solistes.


          1. Allegro, en do majeur, à 
          2. Largo (attacca), en la bémol majeur, à 
          3. Rondo alla polacca, en do majeur, à 

          https://www.youtube.com/watch?v=cmpjXrS6ekk

          A NOS PARTITIONS !!!

          A bientôt.
          Amitié.


        • Vivre est un village Vivre est un village 14 novembre 2023 09:44

          @C’est Nabum

          Très, très belle beauté formelle, désespérément formelle puisqu’il s’agit d’accompagner Mélusine dans son désespoir d’avoir été éjectée d’Agoravox...

          A bientôt.
          Amitié.


        • Vivre est un village Vivre est un village 14 novembre 2023 14:44

          @C’est Nabum

          L’insidieux se bat par des contre projets !!!

          A bientôt.
          Amitié.


        • sylviadandrieux 14 novembre 2023 17:07

          @C’est Nabum
          Bonimenteur


        • C'est Nabum C’est Nabum 14 novembre 2023 17:39

          @sylviadandrieux

          Je ne me cache pas derrière mon petit doigt


        • sylviadandrieux 14 novembre 2023 17:43

          @C’est Nabum
          Dans ce cas cela va vite devenir intéressant. 


        • Vivre est un village Vivre est un village 14 novembre 2023 17:45

          @sylviadandrieux

          A SUIVRE...

          A bientôt.
          Amitié.


        • C'est Nabum C’est Nabum 14 novembre 2023 18:53

          @sylviadandrieux

          Mon doigt n’est pas bien gros et je n’ai rien à cacher


        • sylviadandrieux 14 novembre 2023 19:09

          @C’est Nabum
          Je n’en doute pas. Sauf qu’il n’empêche pas la foire d’empoigne qui commence à s’installer.


        • C'est Nabum C’est Nabum 14 novembre 2023 19:45

          @sylviadandrieux

          Je m’en lave les mains et le doigt avec


        • Vivre est un village Vivre est un village 15 novembre 2023 13:27

          @sylviadandrieux
          En effet...
          Pour aller plus loin en construisant un chemin critique critique sous forme de navigation fluviale depuis le port Pont-de-Vaux dans l’Ain, le 26 Août 1947, lieu et date de ma naissance jusqu’à Bruxelles qui sera le lieu de renaissance de Mélusine avant le 31 décembre...
          1ère étape (6km) de Pont-de-Vaux (Ain) à Fleurville (Saône et Loire)...
          A ma naissance, le port de Pont-de-Vaux n’existait plus https://www.port-pontdevaux.fr/fr/le-port/historique-du-port-et-du-canal.html# : :text=En%202000%20les%20travaux%20du,s%27achever%20en%20octobre%202001.
          En 1753 le commerce bat son plein au port de Pont-de-Vaux. La plupart des marchandises (matériaux de construction, combustible, céréales, vins etc.) arrivent à Pont de Vaux par la Reyssouze. Les bateaux sont halés avec difficultés du fait de la variation du niveau d’eau et des méandres de la Reyssouze. Une solution s’impose : le creusement d’un canal qui relierait la Saône au port de Pont de Vaux. Les habitants ne peuvent faire face à cette dépense et demandent à leur Seigneur Louis Auguste Bertin, de les suppléer en cette affaire. Ils sont prêts à céder tous les terrains qui lui seraient nécessaires. Il faut solliciter l’autorisation de Louis XVI, qui la donne à condition, que le canal soit creusé entièrement aux frais de Bertin, qui s’engage à le faire dès 1779.En 1843 Le canal est achevé par l’Etat.En1954 Fin de la concession, le canal retombe dans le domaine public fluvial et il est déclassé.
          1990 Un projet d’aménagement d’un pôle touristique est décidé.Les travaux débutèrent en été 1992 pour s’étaler sur trois ans.Une écluse neuve (longueur : 40 m, largeur : 5.20 m) fut construite dans l’ancienne (30 m x 7.20 m) manœuvrable en semi-automatique par les plaisanciers. On réalisa aussi : curage du canal pour retrouver un tirant d’eau de 1.40 m pour 10 m au plafond, rénovation des ponts enjambant le canal, dégagement et rejointoiement des perrés, reconstruction du barrage de retenue.

          Le port lui-même fut doté d’une Capitainerie et de 160 ml de pontons permettant l’accueil de 40 bateaux. Ajoutons à cela la réalisation d’une frayère, de chemins pour les pêcheurs.Dés 1994 un gestionnaire (loueur de bateaux) s’installe ; des plaisanciers arrivent. Le port est complet et l’on évoque déjà son agrandissement.En 2000 les travaux du nouveau port débutent, pour s’achever en octobre 2001. Un atelier de réparation de 400 m² est construit. Il permet d’accueillir jusqu’à 4 bateaux en simultané. Un parc à terre de 1000 m² offre la possibilité de mettre à sec une quinzaine de bateaux.Fin 2007, début des travaux d’agrandissement. La deuxième darse s’ouvre fin août 2008 et permet de doubler la capacité du port soit 225 places.https://www.port-pontdevaux.fr/fr/le-port/historique-du-port-et-du-canal.html


        • Vivre est un village Vivre est un village 15 novembre 2023 13:38

          @Vivre est un village
          Je n’ai pas souvenance d’une navigation fluviale sur le canal Pont-de-Vaux mais je me rappelle très bien de mes marches pédestres en compagnie de mon frère et de mes pépé/mémé de Pont-de-Vaux à partir de 1957 où nous marchions, tous 4 sur la levée du canal et sous une très belle rangée de peupliers jusqu’au port de Fleurville https://ville-data.com/port-de-plaisance-ou-mouillage/Fleurville-71-71591#gsc.tab=0 puis, nous traversions le canal pour prendre le pont qui enjambe la Saône pour aller à la gare SNCF voir passer le train Mistral avec, parfois en prime, son arrêt qui provoquait une impressionnante gerbe d’étincelles pour faire monter un notable qui habitait près de la gare.
          https://fr.wikipedia.org/wiki/Mistral_(train)
          Nous déjeunions nos repas tirés des sacs puis nous revenions à pied

          Nous étions, tous les 4 très heureux !!!

          A bientôt.Amitié.


        • Vivre est un village Vivre est un village 16 novembre 2023 12:41

          La gare SNCF de Fleurville se situe à 32 km de Saint-Amour ...

          A SUIVRE...

          A bientôt.

          Amitié.


        • Vivre est un village Vivre est un village 16 novembre 2023 15:31
          LA TENDRESSE DES ROUGES INTENSES


          L’AOC Saint-Amour est située sur la commune éponyme, en Saône-et-Loire. Ses sols hétérogènes entre granit, schiste et argile, donnent naissance à deux typicités : des vins légers et gourmands qui évoquent des arômes d’iris de violette ou encore de framboise, mais aussi des vins puissants et complexes aux arômes de kirsch et d’épices.

          L’APPELLATION SAINT-AMOUR EN BREF

          La célébration de l’amour et des couples épris est omniprésente sur les terres de Saint-Amour. En plus d’y cultiver un tendre vin rouge aux multiples facettes, cette charmante bourgade du Beaujolais célèbre Cupidon à tous les coins de rue.

          C’est avec le cœur léger que vous allez découvrir cette adorable appellation de la région : le Saint-AmourBOUCHEVive et équilibrée, fruitée et florale


          https://www.youtube.com/watch?v=rNmWjY3dYAo


          • Vivre est un village Vivre est un village 16 novembre 2023 15:32

            @Vivre est un village

            UN VIN MI-ANGE, MI -DÉMON

            Délicatement chouchouté par une centaine de passionnés, le Saint-Amour puise toutes ses émotions au cœur de la diversité des sols qui composent son terroir. Contrairement à ce que son nom semble évoquer, il n’y a pas que de la douceur qui s’échappe de ses bouteilles.

            Ce célèbre Cru du Beaujolais est tantôt ange, tantôt démon. Selon le type de vinification, les vins de Saint-Amour peuvent être légers et gourmands ou complexes et puissants. 

            Dans le premier cas, la macération est courte, ce qui permet de valoriser les notes d’iris, de violette ou encore de framboise et la vivacité de ce vin fin. 

            Dans le second cas, les tanins se développent davantage et viennent renforcer ce bouquet équilibré pour y déposer des notes de kirsch et d’épices. Le vin élaboré de cette façon sur les terres de Saint-Amour est au plus haut de son apogée et de son intensité au bout de 5 ans. Néanmoins, rien ne vous empêche de le déguster avant ou après, tout dépend de ce que vous attendez d’un vin.

            UN VILLAGE QUI CHANTE UNE ODE À L’AMOUR

            Tout dans cette appellation vient nous rappeler les sentiments intenses d’une histoire d’amour passionnée. 

            La commune est elle-même un appel au romantisme, avec sa statue du légionnaire Saint-Amor non loin de l’Église, une mairie dans laquelle on célèbre de nombreuses confirmations de mariages et des établissements aux noms évocateurs comme « l’Auberge du Paradis », « Ô Cœur du Paradis » et le restaurant « Au 14 Février ». 


          • Vivre est un village Vivre est un village 16 novembre 2023 15:33

            @Vivre est un village

            UN COMPAGNON POUR TOUTE L’ANNÉE 

            Mais si son nom lui vaut une attraction particulière sur les tables le 14 février, le Saint-Amour se consomme pourtant tout au long de l’année. La jeunesse des vins de Saint-Amour se marie avec vos apéritifs ou vos mets estivaux, comme les barbecues, les tartes aux légumes du soleil, les carpaccios ou les verrines froides. 

            En automne, ce célèbre Cru du Beaujolais, version longue macération, ajoute une émotion à vos purées de potiron, risottos de veau, crumbles de tomates ou filets mignon de porc.

            Quant à l’hiver, il réchauffe les cœurs accompagnés de pintade, dinde farcie et poularde en sauce.

            Les vins de Saint-Amour cajolent votre palais avec un bouquet harmonieux et charnu. Tantôt tendre, tantôt racé, ce célèbre Cru du Beaujolais vous reste fidèle tout au long de l’année.

            https://www.beaujolais.com/appellation/saint-amour/

            A bientôt. Amitié.

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