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Jean Dugenêt

Jean Dugenêt

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  • Premier article le 13/03/2018
  • Modérateur depuis le 10/04/2018
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Derniers commentaires



  • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 29 mai 11:19

    @GoldoBlack @tous
    A PROPOS DES NATIONS VRAIES OU FAUSSES

    Bonjour,
    Vous avez parfaitement raison. J’invite à la réflexion tous ceux qui affirment péremptoirement que telle ou telle nation a le droit de cité et que telle autre ne mérite pas d’être prise en considération car elle n’existe pas vraiment en tant que nation. (Je vais mener cette réflexion sur deux messages car mon texte est trop long pour le format d’AgoraVox)

    La question s’est trouvée posée à propos de l’Ukraine. Poutine et les poutiniens ont en effet déployé mille arguties pour affirmer, contre toute vraisemblance, que l’Ukraine n’a jamais existé et qu’elle n’existe pas. Les arguments sont classiques. Ils expliquent que les frontières sont fluctuantes et que ce pays est composé de multiples régions avec des histoires et des cultures différentes. Elles sont peuplées par des « ethnies » différentes qui parlent des langues différentes.

    Il faut donc réfléchir un peu aux notions de nation, de nationalisme… Il faut s’interroger sur ce que sont les « histoires nationales ». Comment et pourquoi les nations ont été fabriquées ? Il faut prendre un peu de recul par rapport à l’histoire de France de Michelet que plus aucun historien sérieux ne prend à la lettre. Seul Asselineau est capable de la régurgiter dans une conférence en se prenant pour un spécialiste d’Histoire.

    Cette réflexion serait bien utile mais, sans nécessairement passer par tout ce cheminement, les poutiniens, poutinistes et poutinolâtres ne voient-ils pas qu’avec des discours comme ceux qu’ils tiennent à propos de l’Ukraine, il est possible de contester l’existence de n’importe quelle nation ? Jouons un moment à ce jeu, avec les arguments qu’ils affectionnent, pour affirmer que la France n’existe pas.

    •  Le Duché de Savoie et le comté de Nice n’ont été annexés à la France qu’en 1860. Ils trouveraient tout aussi bien leur place pour former ensemble un Etat indépendant ou en étant rattachés à la Suisse ou à l’Italie.
    •  L’Alsace et la Lorraine étaient allemandes et pourraient l’être encore.
    • Le pays Basque français doit être rattaché au pays Basque Espagnol et ils seront ainsi voisins de la nécessaire Occitanie.
    • La Flandre doit être rattachée à la Wallonie dans un pays indépendant.
    • La Bretagne est un pays indépendant que des salauds refusent de reconnaître alors qu’elle a pourtant sa propre langue et une culture celtique qui rapproche les bretons davantage des irlandais que des français.
    • Jeanne d’Arc a été brulée vive à Rouen par les anglais qui étaient chez eux... et devraient l’être encore.
    • Nous savons que les peuplades que sont les bretons, les normands, les savoyards, les auvergnats... ont, à l’évidence des cultures différentes.

    Ajoutons, pour faire bonne mesure, les discours habituels des personnes de mauvaise foi : « C’est de notoriété publique et c’est prouvé dans les archives. D’ailleurs, les personnes informées et honnêtes le disent toutes... »

    Pour être un peu plus sérieux, il faut comprendre comment sont nées les nations en dépassant les particularités de chaque pays-nation-peuple. Aucun d’eux n’est tombé du ciel tout fait. Les frontières naturelles fortes comme la mer et les chaînes de montagne jouent assurément un rôle essentiel. Pour la France, seule la frontière de l’Est est restée fluctuante après le Moyen-âge. L’Ukraine, n’ayant pas de telles frontières naturelles, a vu davantage de variations dans son découpage.

    Les grandes nations européennes se sont forgées au cours du moyen-âge qui a duré 1000 ans. Leur gestation s’est étalée sur plusieurs siècles. Le sentiment d’appartenance à une même nation est souvent venu concurrencer la notion d’appartenance à une même religion. Le pouvoir royal s’est renforcé au détriment du pouvoir du clergé avec notamment Philippe Le Bel qui a éliminé les Templiers et a installé un pape (son pape) à Avignon.

    (A suivre)



  • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 29 mai 10:51

    @mac
    "Et, quand on nous a entubés en 2005, personne n’est descendu dans la rue....

    « 

    Pourquoi m’adressez vous cette remarque ? Est-ce par ma volonté que »personne n’est descendu dans la rue" ?



  • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 29 mai 10:49

    @Fanny

    Bonjour,

    "Aller, au boulot ChatGPT, j’accorde 1/10 de seconde pour torcher ça.

    Dugenêt n’aura plus qu’à remballer son papier, tant celui de ChatGPT sera supérieur.« 

    Au lieu d’imaginer, comme dans un roman de sciences fiction, il aurait été plus simple que vous fassiez l’expérience et en rendiez compte. Cela vous aurez peut être permis d’être moins insultante au sujet de la qualité de »mon" papier. Si vous aviez lu jusqu’à la fin, vous auriez constaté que je ne suis pas l’auteur de cet article.



  • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 29 mai 10:44

    @Eric F
    « Les habitants des pays fondateurs se font berner par le slogan qu’il s’agit pour eux d’un devoir de solidarité pour ancrer ces pays à la démocratie. En fait les vrais ressorts sont l’influence géopolitique et le dumping salarial. »

    Vous avez raison. Nous nous faisons berner avec ce « devoir de solidarité » imposé. Le dumping salarial est évident avec notamment les travailleurs détachés dont le nombre va augmenter. En plus, on remarque qu’il ne revient plus aux français de décider avec qui ils veulent être solidaires. C’est l’UE et donc aussi les USA qui décident pour eux. Mais, je suis aussi d’accord avec l’auteur de l’article qui explique que sur le moyen terme et le long terme les populations des pays nouvellement admis sont aussi lésées. Le financement du développement est de courte durée. Les entreprises qui seront délocalisées chercheront à faire toujours plus de profit comme tous les capitalistes d’ailleurs.



  • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 29 mai 08:35

    @Maître Yoda
    « Oui, je sais que wikipédia est extrêmement biaisé sur certains de ses articles »

    Il est temps de réagir mais vous changez d’avis comme de chemise. Vous venez d’affirmer que la preuve à propos des prétendus bombardements du gouvernement ukrainiens arrosant le Donbass était dans des documents officiels : ONU, Wikipédia et Bonnel.

    Évidemment vous ne nous avez toujours pas donné la moindre citation. C’est ce qui m’oblige à citer moi-même la Wikipédia. Je vais donc continuer car la Wikipédia est décidément très biaisée. Voici ce qu’elle dit à propos de la nationalité des prétendus séparatistes du Donbass...
    ========================

    "Un nombre important de militaires russes ont participé au conflit63. En août 2014, au moins 1 000 militaires russes sont repérés par l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) sur le territoire ukrainien grâce à des images satellite63. Environ 20 000 soldats russes sont massés à la frontière ukrainienne. Le chef du centre de crise de l’OTAN, déclare : « De grandes quantités d’armes de pointe, notamment des systèmes de défense anti-aérienne, de l’artillerie, des tanks et des blindés (sont) transférées vers les forces séparatistes »64. Les autorités russes admettent que des troupes de l’armée russe sont entrées, selon elles, « par accident »65.

    En novembre, l’OTAN confirme à nouveau l’entrée de convois militaires russes, y compris d’armement lourd66.

    Les premiers mercenaires de la milice privée russe Wagner, à l’idéologie néo-nazie, sont présents pendant ce conflit aux côtés des séparatistes pro-russes67. Selon son propre récit, l’homme d’affaires russe Evgueni Prigojine crée la société militaire privée connue plus tard sous le nom de groupe Wagner le 1er mai 201468.

    En décembre 2021 la presse occidentale fait état d’un jugement rendu par un tribunal de Rostov-sur-le-Don dans une affaire de corruption qui décrit en détail comment tous les quinze jours sont organisés des convois de vivres destinés aux forces armées de la fédération de Russie stationnées sur le territoire de la RPD et de la RPL. Le fait que les convois en question soient composés de soixante-dix camions permet de se faire une idée de l’importance des forces russes stationnées dans cette région. La page faisant état de ce jugement disparaît rapidement d’Internet mais reste accessible dans les archives. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov nie toute présence russe en Ukraine et explique qu’il y a eu « une erreur de la part de ceux qui ont rédigé le texte »69,70.

    Soutiens aux séparatistes

    En avril 2014, dès le début des affrontements entre séparatistes et gouvernement ukrainien, les ex-agents du FSB Igor Guirkine (dit Strelkov), présenté comme un « volontaire », et Alexandre Borodaï jouent un rôle important dans l’organisation de l’insurrection71.

    À plusieurs reprises, des représentants ukrainiens dénoncent l’implication de troupes russes dans le conflit ; leurs estimations varient, atteignant 8 000 soldats russes72.

    Certains volontaires russes seraient issus de mouvements nationalistes russes, comme en face des forces de volontaires ukrainiennes le seraient par des Ukrainiens de l’Ouest. Ces combattants semblent recrutés des deux côtés sur le Web et par des réseaux sociaux informatiques. Ils déclarent vouloir défendre les populations russophones menacées selon elles par le gouvernement ukrainien qualifié de « junte »73 : « Je suis nationaliste et pour moi la priorité c’est de défendre mon peuple, les Russes… ». En l’absence de soutien russe, ces milices nationalistes russes devraient se débrouiller seules pour se fournir en armes et en vivres73. Des armes utilisées par ces volontaires sont issues de pillages de bâtiments militaires ou de police dans les zones ukrainiennes prises par les séparatistes73.

    En juillet, selon l’agence Reuters, les milices séparatistes promettraient une solde de 5 000 à 8 000 hryvnia équivalent à entre 317 et 508 euros par mois payable en monnaie ukrainienne et en roubles aux volontaires les rejoignant74. Des centaines de citoyens russes se joignent à eux, participent aux combats. Plusieurs dizaines de volontaires périssent fin mai 201475."

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