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Accueil du site > Tribune Libre > Le philosophe allemand Martin Heidegger : « Seul Dieu peut encore nous (...)

Le philosophe allemand Martin Heidegger : « Seul Dieu peut encore nous sauver »

Description : http://www.lequotidien-oran.com/files/spacer.gifToutes sortes de mauvaises choses comme les calamités naturelles tels les tremblements de terre, les tempêtes ou d’origine humaine telles les guerres, les crises économiques, la pauvreté et autres traversent l'existence des peuples ; bref, des malheurs qui font partie en fait de la vie des peuples.

Mais est-ce pour cela que le monde est mauvais ? N'est-ce pas que c'est le mal qui nous pousse à avancer, à lutter pour l'existence ? D'autre part, lorsque les humains réussissent, ne sont-ils pas contents de leurs efforts, heureux dans leur vie ? Car, tout compte fait, c'est en sortant victorieux des vicissitudes de l'existence qu'ils se sentent libérés, qu’ils se sentent libres, qu'ils ont influé positivement sur leur destin ; ils ont vaincu l’adversité.

Donc, nous agissons sur notre histoire ; nous ne pouvons croire que l'histoire est maîtresse de notre vie ; elle ne peut être maîtresse de notre vie que si nous n'opposons aucune résistance aux malheurs qui nous arrivent. Il y a, certes, des malheurs auxquels nous ne pouvons rien, comme les calamités naturelles, et encore pas toutes, le réchauffement climatique, par exemple, les hommes peuvent s'unir, s'entendre et lutter ensemble contre lui ; de même, contre la mort qui vient, qui nous touche ou touche des êtres chers, on n'y peut rien.

En revanche, d'autres malheurs qui nous arrivent, par exemple, des crises intérieures et peu importe leur origine, si le peuple est uni, s'il tait ses différences et en fait comme des richesses dans la diversité, ce peuple peut se défendre, peut y répondre rationnellement pour peu qu'il comprend les causes qui ont été à l'origine, et dès lors peut y répondre positivement. S'il ne comprend pas les causes et y va tête en avant sans comprendre, c'est aussi assumer ce qui peut découler en termes de désunion, d'égoïsme, chaque partie cherchera ses intérêts et la crise peut s'aggraver. Ce peuple sera voué à la fatalité et tout peut survenir en termes de malheurs.

Donc, le peuple, dans toutes ses composantes, doit être rationnel. En cas de crise, il doit taire ses divisions, privilégier le dialogue et œuvrer pour l'unité de la nation. Peut-on dire que lorsqu'« un peuple qui ne se sauve pas par lui-même, par la réflexion sur ce qui lui arrive, par le dialogue, peut-il espérer d'être sauvé par Dieu ? » Il est évident que la grâce divine existe déjà en lui, puisque tout lui a été donné du pouvoir de penser à la liberté d'agir. Il revient à lui de trouver les solutions à la crise qui s'est ouverte. S'il n'y a pas de solution, si des passerelles ne sont pas posées, il doit assumer son destin et ce qu'il lui arrive.

Regardons, sur un plan philosophique, l'essence des hommes, et donc des peuples. Rappelons la phrase énigmatique de Heidegger lors d'une interview accordée au grand quotidien allemand Der Spiegel le 23 septembre 1966 : « Seul Dieu peut encore nous sauver... » Cette phrase demeure aujourd'hui assez énigmatique tant les interprétations divergent. Un extrait de l'interview.

Spiegel  : Nous devons reconnaître que nous préférons être ici, et de notre vivant nous ne serons sans doute pas non plus obligés d'en partir ; mais qui sait si c'est la destination de l'homme d'être sur cette terre ? Il n'est pas impensable que l'homme n'ait aucune destination du tout. Mais en tout cas on pourrait voir aussi une possibilité de l'homme dans le fait que de cette terre il étende son emprise à d'autres planètes. Nous n'en sommes sûrement pas encore là d'ici longtemps. Simplement, où est-il écrit qu'il ait sa place ici ?

Martin Heidegger : D'après notre expérience et notre histoire humaines, pour autant que je sois au courant, je sais que toute chose essentielle et grande a pu seulement naître du fait que l'homme avait une patrie (Heimat) et qu'il était enraciné dans une tradition. La littérature d'aujourd'hui, par exemple, est largement destructive.

Spiegel : Le mot « destructif » nous gêne ici, entre autres raisons parce que le mot « nihiliste » a reçu de vous-même et dans votre philosophie un sens dont le contexte est très étendu. Cela nous frappe d'entendre le mot « destructif » rapporté à la littérature, que vous pourriez très bien ou même devriez considérer comme faisant partie de ce nihilisme.

Martin Heidegger : J'aimerais dire que la littérature dont je parle n'est pas nihiliste dans le sens où je pense ce mot. (...)

Spiegel : Bien. Alors une question se pose, naturellement : l'individu humain peut-il encore avoir une influence sur ce tissu d'événements qui doivent forcément se produire, ou bien alors la philosophie peut-elle avoir une influence, ou bien les deux ensemble, dans la mesure où la philosophie conduit l'individu ou plusieurs individus à entreprendre une action définie ?

Martin Heidegger : (...) Si vous me permettez une réponse brève et peut-être un peu massive, mais issue d'une longue réflexion : la philosophie ne pourra pas produire d'effet immédiat qui change l'état présent du monde. Cela ne vaut pas seulement pour la philosophie, mais pour tout ce qui n'est que préoccupations et aspirations du côté de l'homme. Seulement un Dieu peut encore nous sauver. Il nous reste pour seule possibilité de préparer dans la pensée et la poésie une disponibilité pour l'apparition du Dieu ou pour l'absence du Dieu dans notre déclin, que nous ne fassions, pour dire brutalement les choses que « crever » ; que nous déclinions à la face du Dieu absent.

Spiegel : Y a-t-il un rapport entre votre pensée et l'avènement de ce dieu ? Y a-t-il là, à vos yeux, un rapport causal ? Croyez-vous que nous pouvons penser ce dieu de manière à le faire venir ?

Martin Heidegger : Nous ne pouvons pas le faire venir par la pensée, nous sommes capables au mieux d'éveiller une disponibilité pour l'attendre.

Spiegel : Mais pouvons-nous aider ?

Martin Heidegger : La préparation de la disponibilité pourrait bien être le premier secours. Le monde ne peut pas être ce qu'il est et comme il est par l'homme, mais il ne peut l'être non plus sans l'homme. Cela tient, d'après moi, au fait que ce que d'un mot venu de très loin, porteur de beaucoup de sens et aujourd'hui usé, j'appelle « l'être », est tel qu'il lui faut l'homme pour sa manifestation, sa garde et sa forme. L'essence de la technique, je la vois dans ce que j'appelle le Ge-stell, une expression souvent tournée en ridicule et peut-être maladroite. (...) Le règne du Ge-stell signifie ceci : l'homme subit le contrôle, la demande et l'injonction d'une puissance qui se manifeste dans l'essence de la technique et qu'il ne domine pas lui-même (...). Nous amener à voir cela : la pensée ne prétend pas faire plus. La philosophie est à bout.

Spiegel : Dans le temps passé - et pas seulement dans le temps passé - on a tout de même pensé que la philosophie a beaucoup d'effets indirects, rarement des effets directs, mais qu'elle pouvait avoir beaucoup d'effets indirects, qu'elle a suscité de nouveaux courants. Si, à ne s'en tenir qu'aux Allemands, on pense aux grands noms de Kant, Hegel, jusqu'à Nietzsche, sans même parler de Marx, on peut faire la preuve que la philosophie, par des chemins détournés, a eu une énorme influence. Voulez-vous dire maintenant que cette influence de la philosophie a pris fin ? Et quand vous dites que l'ancienne philosophie est morte, qu'il n'y en a plus, est-ce que vous pensez en même temps que cette influence de la philosophie, si elle en a jamais eu, aujourd'hui en tout cas n'existe plus ?

Martin Heidegger : Une autre pensée pourrait avoir une influence médiate, mais aucune directe d'une façon qui ferait dire que la pensée « cause » un changement de l'état du monde. »

Il est évident que Heidegger dans ce qu'il dit que « Seulement un Dieu peut encore nous sauver. », mais ce que nous ne pouvons ne pas penser, c’est que, par notre création même et « comment nous avons été créé », Dieu est déjà en nous. Comment pouvons-nous exister sans que l'on soit sans Lui ? Pouvons-nous penser par nous-mêmes ? Impossible ! Non par nous-mêmes dans le sens absolu, notre pensée ne nous appartient pas, elle est seulement en nous ; elle nous permet de vivre, d’exister ; sans cette pensée qui est en nous et dont nous ne savons rien sur elle, nous ne pouvons exister.

La pensée est-elle une onde corpusculaire comme le sont les ondes magnétiques, électromagnétiques, lumineuses ou autres ? Dès lors que notre cerveau est traversé d’un courant électrique, comme le confirme l’encéphalogramme qui permet d’enregistrer l'activité électrique de l'encéphale, (cerveau, le cervelet et le tronc cérébral), tout comme l’électrocardiogramme qui permet de mesurer l’activité électrique du cœur, force de dire que tout notre corps est régi par cette « énergie vitale qu’est la pensée » à travers notre centre nerveux. Un véritable champ électrique où des milliards de neurones s’activent en permanence suivant nos pensées.

Aussi peut-on dire que toute notre existence dépend de notre pensée, qui est notre énergie vitale. Au-delà de la mort et quand nous cesserons d’exister, nous sommes morts comme si nous n'avons jamais existé sauf ceux qui restent vivants qui témoigneront de notre existence. Même ceux qui témoigneront de nous viendront aussi à cesser d’exister ; dans les temps longs, on aurait cessé d'exister dans les mémoires puisque les mémoires restées en vie s’effaceront aussi.

« Préparer dans la pensée et la poésie une disponibilité pour l'apparition du Dieu ou pour l'absence du Dieu dans notre déclin, que nous ne fassions, pour dire brutalement les choses que « crever » ; que nous déclinions à la face du Dieu absent. », comme l’énonce Martin Heidegger, il faut répondre en fait que tout est inné dans notre existence. Pensée, poésie, disponibilité pour l'apparition du Dieu, existe en nous, sauf que la pensée ne le dévoile qu'à celui qu'elle veut ; la pensée ne se commande pas.

C'est pourquoi à la question : « Y a-t-il un rapport entre votre pensée et l'avènement de ce Dieu », Heidegger répondit « nous ne pouvons pas le faire venir par la pensée, nous sommes capables au mieux d'éveiller une disponibilité pour l'attendre. » Mais, c'est déjà une attente qu'énonce la pensée de Heidegger sans même que lui-même sache ce qu'exprime sa pensée dans l'attente de Dieu, qui est certainement beaucoup plus proche de lui-même qu'Heidegger n'est avec lui-même. Mais néanmoins sa pensée a été éclairée en « éveillant en lui une disponibilité pour l'attendre. »

Dans l'existence de l'humanité, et du monde, il y a la main de Dieu, et cette « main qui est invisible » peut être visible par la pensée, et par la « conscience » à travers la pensée. Dans le Coran, Sourate 16, An-Nahl (Les Abeilles), il est écrit au Verset 9 : « Il appartient à Allah [par Sa grâce, de montrer] le droit chemin car il en est qui s'en détachent. Or, s'Il voulait, Il vous guiderait tous. »

Au Verset 93, « Si Allah avait voulu, Il aurait certes fait de vous une seule communauté. Mais Il laisse s'égarer qui Il veut et guide qui Il veut. Et vous serez, certes, interrogés sur ce que vous faisiez ». Ce qui signifie que l'homme peut se rapprocher de Dieu pour peu qu'il le veuille, pour peu qu'il le cherche vraiment, pour peu qu'il cherche le sens de son existence, ses relations avec autrui et le monde.

Quand Heidegger énonce : « Le monde ne peut pas être ce qu'il est et comme il est par l'homme, mais il ne peut l'être non plus sans l'homme. », c'est qu'il existe entre l'homme et le monde une telle symbiose que l'un ne peut aller sans l'autre. C'est par l'homme qu'il y a le monde, et par le monde qu'il y a l'homme ; sans l'homme, sans l'être et le non-être, il n'y a ni monde, ni vide, ni néant. Rien n'aurait existé.

De la même façon, les peuples sont dans l'attente de leur Créateur ; sans penser que le Créateur qui les a créés est en eux à travers la « Grâce qu'Il leur a accordée ». Mais les peuples comprendraient-il ce qu'est la Grâce du Créateur ? Les peuples passés, par exemple, qui ont été réduits à l'esclavage par d'autres peuples puis sont redevenus libres. Des peuples ont été colonisés par d'autres peuples puis sont devenus indépendants. A qui doivent-ils leur libération ? Sont-ils devenus indépendants par eux-mêmes ? A leur combat pour leur libération ? Assurément ! Mais essentiellement ? A la « Grâce » qui était en eux et aussi à « l'histoire et au temps qui avançaient » qui indiquaient que les peuples devaient avancer dans le sens que le temps a fait son œuvre. Et dans cette marche du temps, Tout est redevable au Créateur ; Dieu ne peut jamais être absent à notre existence ; une absence signifierait la fin de notre existence, ou encore notre retour, après notre mort, à Dieu. Dieu reprend ce qu'il a créé.

Tout ce que nous pensons, ce que nous faisons de bon ou de mauvais, Dieu forcément le sait. Et les textes bibliques l'Evangile, la Torah et l'Islam le confirment. « Nous avons créé l'homme ; nous savons ce que son âme lui suggère ; nous sommes plus près de lui que la veine [jugulaire] de son cou » (Coran : Sourate Qaf, Verset16).

Dieu est plus proche de nous que nous de nous-mêmes. L'homme ne peut exister sans la Grâce qui est insufflée en lui. Par conséquent, son existence devient une « ek-sistence » dont parle Heidegger, c'est-à-dire un être qui est à la fois inspiré par Dieu et libéré de Dieu par son libre-arbitre [octroyé par Dieu] mais aussi rattaché au dessein divin du monde. Et c'est là le miracle, l'homme produit par un détour ek-sistentiel fait l'histoire du monde. Et dans cette histoire humaine, l'action divine se déploie implicitement dans l'infinité de tout ce qui la pare en bons ou mauvais.

Et peu importe ce que nous sommes nous. Pauvre, riche, aisée ou non, intelligent, faible d’esprit, sourd, aveugle, honnête, malhonnête, envieux ou non, bon ou mauvais, nous sommes ce que par ce que nous sommes. Nous ne commandons pas nos vies, nous ne commandons nos destinées ; nous existons par ce que nous sommes ; nous sommes redevables pour nos existences à Dieu. Cependant, combien même nous ne commandons pas nos existences, il demeure que nous sommes aussi responsable de nos actes, tant du bien que du mal nous aurons fait dans nos existences. 

Dieu nous a créé humains, pensants, choisissant librement ce que nous faisons, respectons ce qui fait de juste, d’utile pour tout ce qui régit le vivre-ensemble, tout ce qui régit notre communautés, cependant nous avons à rendre compte de ce que nous faisons de bon ou mauvais à nos prochains et aux lois du vivre-ensemble. Et, face aux tourments de l’existence, des situations de stress extrêmement pénibles, maladie, séparation ou perte d’un être cher au point que la vie n’a plus de sens, ou se trouver brusquement dans le dénuement, ou simplement se trouver « écrasé » par l’adversité, c’est à Dieu que nous nous remettons. Et Dieu peut nous sauver comme il peut nous laisser à notre choix de vivre ou de ne pas vivre. Parce que Dieu sait tout de sa création.

Cependant, puisque Dieu est en nous, puisque c’est Lui qui nous a créé, et c’est à Lui que nous aurons à rendre des comptes, on ne peut venir à l’existence sans répondre de nos actes durant toute notre existence. Tout être humain sur terre a fait du bien et du mal ; heureux celui qui aura fait plus de bien que du mal ; heureux encore plus celui qui a fait plus de bien que du mal, mais le mal qu’il a fait, cet être humain ne l’a pas fait intentionnellement.

En clair, l’être humain doit supporter tout le poids de son existence parce que mort lorsqu’il le sera, il restera toujours vivant par son âme qui témoignera de lui dans l’après-existence. Ce que tout être humain sensé, conscient de sa destinée, conscient qu’il n’est pas venu par hasard sur terre, que sa vie relève des desseins de Dieu dans cet univers dont l’immensité est infinie, et lui aussi fait partie de cette immensité vivante infinie.

 

Medjdoub Hamed
Auteur et chercheur en économie mondiale
Relations internationales et prospective
 


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69 réactions à cet article    


  • La Bête du Gévaudan 28 avril 02:38

    La prédestination est une hérésie. Dieu nous sauve par grâce, mais nous ne sommes pas prédestinés. Il n’y a pas de Destin, mais une Providence.

    En outre, il me semble qu’il ne faut pas confondre le mal et le péché. C’est bien de nos fautes, de nos iniquités, de nos injustices, bref, de nos péchés, que nous serons jugés. Nous pouvons commettre le mal (tuer en nous défendant, ou tuer un animal pour manger, etc.) sans pécher. Nos fautes ne viennent pas du « mal » abstraitement, mais du fait que nous cédons à la tentation.

    Notre pensée est libre. Nous avons un libre-arbitre. Il ne faut pas confondre notre pensée, qui est libre, et la Pensée (au sens Verbe divin) qui est en nous. Nous sommes à l’image de Dieu. Dieu nous a donné la vie, mais il ne contrôle pas notre pensée (même s’il la connaît). Dieu nous a donné l’entendement pour connaître le Droit, discerner le Juste de l’Injuste autant que faire se peut. La vie terrestre est l’occasion pour que notre âme choisisse librement d’aimer Dieu.

    A part ça, Heidegger n’est pas clair. Il parle tantôt de « Dieu », tantôt « d’un Dieu ». Il laisse entendre que Dieu serait une création de notre pensée. Ou bien qu’il faudrait nous préparer à le recevoir. Ou que ce monde n’aurait pas de sens sans nous. Ou que nous ne vivrions que dans la mémoire des vivants. Plus loin il semble se prendre pour un démiurge. A-t-il aussi jamais cru qu’autre chose que Dieu pût nous sauver ? Croyait-il que la Tour de Babel allait nous sauver ?

    C’est un peu le problème avec les Modernes. Ils sont en colère contre Dieu, et sont insatisfaits du Messie qui nous a été envoyé. Ils voudraient un grand Capo di tutti Capi, un législateur suprême, un autocrate illimité... que sais-je... Quelqu’un qui les débarrasse de la liberté, et les fasse adorer par servitude. Bref, les Modernes exècrent en fait la liberté. Elle leur fait peur.


    • amiaplacidus amiaplacidus 28 avril 08:49

      @La Bête du Gévaudan :

      « ...La prédestination est une hérésie. ... ».

      Tout d’abord, ma pensée personnelle. Je suis un agnostique qui pense que les hypothèses « dieu » ou « dieux » sont très peu probables.

      Maintenant un peu de logique, admettons, pour la démonstration, un dieu omnipotent et omniscient, ce qui implique un monde totalement déterministe, monde dirigé par ce dieu.

      Il connaît évidemment, tout, absolument tout, du passé, du présent et du futur. Il sait donc qui va être sauvé et qui ne va pas l’être, il le sait d’autant mieux que c’est lui qui l’a fixé de toute éternité.

      N’est-ce pas la définition même de la prédestination ?

      .

      En passant, les résultats actuels de la physique semblent montrer un monde, à l’échelle sidérale, plus probabiliste que déterministe.


    • L'apostilleur L’apostilleur 28 avril 10:15

      @amiaplacidus
      La prédestination a confronté Gomarus et Arminius au debut du 17e s à Leyde, chacun inspirés par les réformés et la prédestination ou par Pélage et son libre-arbitre. 
      Il en a résulté de grands désordres !!!


    • L'apostilleur L’apostilleur 28 avril 10:54

      @L’apostilleur
      Les autorités calvinistes durent intervenir pour calmer les partisans et imposer la thèse protestante. La furie iconoclaste des calvinistes ravagera les cathédrales catholiques. Le mariage de la raison et de la foi sera pensé depuis les apôtres et les grecs.
      Un travail au cœur du différent avec l’islam qui subordonne tout à Dieu..
       
      https://onenpensequoi.over-blog.com/2023/01/en-occident-l-islam-s-epand-sans-s-epanouir-y-remedier-relevera-d-un-sacerdoce-ou-d-une-capitulation-1/2.html


    • La Bête du Gévaudan 28 avril 13:12

      @amiaplacidus : Dieu, s’il existe, a fait l’homme libre, il n’a voué aucune âme au mal. Voilà ma conviction la plus profonde. De toutes façons, j’étais persuadé de la liberté de l’homme bien avant de l’éventuelle existence de Dieu : c’est peut-être par la liberté de l’homme que j’ai entrevu le visage de Dieu. 

      Si Dieu pouvait même savoir à l’avance, de la manière que vous indiquez, que nous allons céder, il ne nous y a pas voué. C’est nous qui ferons ce choix. Il nous a fait libre. Il a fait notre âme et non pas notre volonté. Nous ne sommes pas pré-programmés. Nous ne sommes pas les rouages d’une vaste mécanique ni d’un sinistre spectacle. Tout pouvoir et tout savoir n’est pas tout faire. 

      C’est aussi, il me semble, la conviction de notre droit, qui repose sur la liberté, le libre-arbitre et la responsabilité. C’est la question générale du libre-arbitre. C’est pas spécifiquement religieux. (on voit d’ailleurs que les Modernes, avec leur tendance à expliquer tous les crimes par des causes sociales, expriment leur scepticisme sur le libre-arbitre... ce n’est pas mon cas... je reste persuadé du mystère). 

      Pour ce qui est de la religion (je lui préfère la Foi), on est de toutes façons au-delà du débat argumenté, puisqu’on est au-delà du seul domaine de la raison (même si la Foi s’éclaire des lumières de la raison). 


    • christophe nicolas christophe nicolas 29 avril 08:42

      La prédestinalion moderne a été remise au gout du jour par le Jansénisme qui « prétend que la grâce du salut serait accordée par Dieu aux Hommes indépendamment de leurs mérites » ce qui est bien pratique pour mettre les saints, par lesquels Dieu s’exprime, au placard au lieu de reconnaître leur mérite d’âme :

      18 août 1945 : En vérité, le vieil Israël, avec ses pharisaïsmes sans charité, est ressuscité plus fort qu’avant : il est encouragé par le rationalisme qui abrutit les gens en ce qui concerne le surnaturel, et par le nouveau jansénisme qui glace les âmes et les entrave. 


      Ce n’est pas une avancée vers les lumières des derniers temps, mais bien un recul non seulement à l’époque préchrétienne, mais même aux méthodes inhumaines et ténébreuses des peuples païens. Car on barre désormais ma route, celle pour laquelle je vous ai appelés, en s’érigeant contre ma volonté.

      https://www.maria-valtorta.org/Thematiques/Temps.htm#Autres


      Autrefois, les esséniens avaient ce défaut :

      Une voix s’élève du groupe des esséniens : L’homme n’est pas libre de choisir. Il est contraint de suivre sa destinée

      Celui qui se glisse au pinacle par corruption opte toujours pour la prédestination, telle est la vérité, il fait ensuite excès de zèle pour donner le change et recevoir son dû en adoration des fidèles pris pour des cons, ce qu’on appelle du pharisaïsme. Une crapule qui réussit incube presque toujours de l’orgueil et reste une crapule en comité secret pour ne pas nuire à son image (hypocrite), à l’origine du pharisaïsme sans pitié...

      La franc-maçonnerie est toute entièrement basée sur ce principe qui, selon les mots de Dieu, « glace les âmes et les entrave ».



    • Sylfaën.H. Sylfaën.H. 29 avril 15:13

      @La Bête du Gévaudan
      .

      Il n’y a pas de Destin,

      si Destin vaut Fonction : Se Faire A Bouffer paraît Essentiel, comme pour tous autres animaux : sans dénaturer, polluer, Ton SOL
      .

      mais une Providence.

      et quéh-es ? T’attends quelqu’un :- ?
      .

      liberté. Elle leur fait peur.

      J’l’aime bien tel Préambule à modèle national de Constitution des populations
      .
      tous link-document-pdfs libres de droit à la page.DIFFUSEZ smiley

    • Seth 29 avril 16:08

      @La Bête du Gévaudan

      Et c’est Dieu qui vous a dirigé à droite toute et qui a fait de vous un petit esprit simplet ?

      Je serais vous je lui en voudrais. smiley


    • Julien30 Julien30 29 avril 16:16

      @Seth
      Il a écrit deux commentaires élaborés et intéressants, vous lui répondez par un commentaire ricanant stupide et méprisant ponctué par un smiley, la différence entre la droite et la gauchiasserie adolescente attardée.


    • Seth 29 avril 16:28

      @Julien30

      Vous feriez mieux d’éviter de vous enfoncer en nous exposant ce qui vous tient lieu de pensée. Pour Bête du Gévaudan, je pense que « de Gévaudan » est de trop, du coup je m’inquiète pour vous dans la défense que vous en faites.


    • La Bête du Gévaudan 29 avril 17:13

      @Seth : dites-vous, après les sidérantes réalisations de la gauche et de l’athéisme bolchévique au XXème siècle, et les fulgurantes percées conceptuelles qui y présidaient... gauche qui ne laisse d’endoctriner des cerveaux sans jamais rendre compte de ses bilans...

      Quant à Dieu, paraît-il : 

      il a révélé aux enfants et aux simples d’esprit, ce qu’il a caché aux sages et aux érudits... (Evangile)


      Chacun en pensera ce qu’il veut.


    • Julien30 Julien30 29 avril 18:41

      @Seth
      Décidément ça vole haut, niveau cour d’école, ce qui s’appelle exposer sa « pensée » !


    • Jérémy Cigognier Jérémy Cigognier 30 avril 08:32

      « Seul un dieu peut nous sauver. » L’idée de « dernier dieu ». L’article est fautif.


    • L'apostilleur L’apostilleur 28 avril 10:08

      Heidegger dit « nous ne pouvons pas le faire venir par la pensée, nous sommes capables au mieux d’éveiller une disponibilité pour l’attendre. »

      C’est généralement l’opinion des chrétiens avec Thomas d’Aquin et d’autres avant lui..


      Le pécher, transgression morale et sociale. Est-ce ma faute ?

      https://onenpensequoi.over-blog.com/2023/08/pecher-est-ce-ma-faute.html


      • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 28 avril 10:53

        @L’apostilleur
         
         ’’Le pécher, transgression morale et sociale. Est-ce ma faute ?’’
        >
         Cf. M. le maudit


      • L'apostilleur L’apostilleur 28 avril 11:31

        @Francis, agnotologue
        Merci, intéressant 


      • Jérémy Cigognier Jérémy Cigognier 30 avril 08:32

        « Seul un dieu peut nous sauver. » L’idée de « dernier dieu ». L’article est fautif.


      • njama njama 28 avril 10:56

        @Hamed

        « Seul Dieu peut encore nous sauver »

        Ça c’est le discours des religions, y a que la foi qui sauve...

        s’il ne suffisait que de cela, de prières, de rites, d’observances religieuses... qu’aurions-nous besoin de Lois divines, pour nous guider, rappelées par une succession de prophètes qui, cornaquaient leurs contemporains pour les remettre dans le droit chemin...

        et où serait notre libre arbitre, car la liberté est fille de l’inconnu

        C’est la vie qui forge l’âme, le futur vaisseau céleste... encore faut-il que l’ouvrier, et l’ouvrage l’aient bien bâti, fût-il un frêle esquif...


        • Hamed 28 avril 11:41

          @njama

          Très juste ce que vous dîtes : « Ça c’est le discours des religions, y a que la foi qui sauve... »

          Je dirais même que c’est « absolu » votre approche. La question est : « D’où vient la foi ? Est-ce de l’homme ou de quelque prodige dont l’homme n’en sait rien ? »

          Précisément, la « foi vient à l’homme, et sans la »foi« , il n’y a pas de religion. Par conséquent si le »verbe« n’a pas existé, rien n’aurait existé ; il n’y aurait pas eu ni monde ni néant. Dans la religion chrétienne :

           » Au commencement était le Verbe, et le Verbe était en Dieu, et le Verbe était Dieu.

          Il était au commencement en Dieu.
          Tout par lui a été fait, et sans lui n’a été fait rien de ce qui existe.
          En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes,
          Et la lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue.

          Jean 1. 1-4« 


          ,

           »La foi vient de Dieu« , et »celui qui n’a pas la foi vient de Dieu". Ce qu’il faudrait comprendre njama.

          Vous dîtes : "s’il ne suffisait que de cela, de prières, de rites, d’observances religieuses... qu’aurions-nous besoin de Lois divines, pour nous guider, rappelées par une succession de prophètes qui, cornaquaient leurs contemporains pour les remettre dans le droit chemin...« Là aussi, l’ordre, le futur, le présent et l’état vient de Dieu, sauf que l’on ne se rend pas compte car on ne pense pas nos pensées qui ne veulent pas nous le dire, et cela en raison d’un dessein divin qui nous dépasse, et surtout parce que le monde est par ce qu’il est.

          Je vous donne un exemple. La guerre à Gaza a été voulu et donc elle devait être ; les 2 millions et demi de Palestiniens qui souffrent l’enfer de même que les otages israéliens devaient passer par cette épreuve ; une épreuve qui a une finalité parce qu’elle esquisse le monde passé, présent et à venir.

          Si Dieu avait voulu, ils n’auraient pas souffert ; mais l’humanité est créée ainsi et évolue entre le bien et le mal. Les 35 000 martyrs palestiniens qui ont été tués par l’armée israélienne sont certes morts mais ils ne sont pas morts pour l’au-delà. Dieu les a choisi parce qu’ils devaient être un exemple de sacrifice pour le bien pour toute l’humanité.

          Et pour comprendre ce processus de la Création, du Verbe, il faut avoir la »foi« qui n’est pas donné à tous.

          Reste l’intelligence profonde qui n’est pas donnée à tous ; mais l’intelligence pour petite qu’elle soit donnée par le Verbe, par »Soit« et la »Foi« sont suffisante pour guider tout humain si petit qu’il soit dans la voie de Dieu, dans la voie du Bien qui doit lutter contre le Mal qui est nécessaire sans quoi le Bien ne pourrait exister comme »substance« qui fait »fonctionner« le monde.

          Vous dîtes : »et où serait notre libre arbitre, car la liberté est fille de l’inconnu

          C’est la vie qui forge l’âme, le futur vaisseau céleste... encore faut-il que l’ouvrier, et l’ouvrage l’aient bien bâti, fût-il un frêle esquif...« 

          Notre arbitre est en nous, dans notre être, dans notre pensée ; sans libre-arbitre, nous ne pourrons exister en »humain« , et c’est ce qui nous différencie des autres êtres vivants ; ni les plantes ni les animaux n’ont de libre-arbitre ; ils existent d’instincts. Pour la plante, elle croit selon un processus inné en elle, l’animal évolue seulement d’instinct, une pensée et une intelligence-instinct. L’être humain pensé réellement son humanité et son univers.

          Quant à »C’’est la vie qui forge l’âme, le futur vaisseau céleste... encore faut-il que l’ouvrier, et l’ouvrage l’aient bien bâti, fût-il un frêle esquif..."

          Cela relève certes de l’ouvrier mais aussi du « Verbe » qui le suis pas à pas sans qu’il en prenne conscience ; surtout qu’à la fin, il retourne vers Celui qui l’a créé « Humain ».


        • amiaplacidus amiaplacidus 28 avril 12:13

          @njama :

          « ... rappelées par une succession de prophètes qui, cornaquaient leurs contemporains pour les remettre dans le droit chemin...... »

          Lesquels prophètes avaient trouvé le moyen de bien vivre sans trop se casser la tête : rentrer dans une religion existante ou créer une religion.

          Bien sûr, comme dans toute organisation humaine, il y a des naïfs, sincères qui y croient. Ce sont d’eux que les prophètes profitent le plus.


        • njama njama 28 avril 12:21

          @Hamed
          « s’il ne suffisait que de cela, de prières, de rites, d’observances religieuses... »

          Ma phrase ne dit pas que ces manifestations sont inutiles, loin de moi cette pensée. Elles peuvent cependant ne plus être nécessaires du moins chez certaines personnes qui, de par leur vie, leurs actes, leur mémoire... les ont imprégnées dans leur chair, leur âme, comme par osmose ce qui ne rend plus ces manifestations « matérielles » indispensables, elles peuvent s’en passer comme le pèlerin animé de l’Essentiel dont le bagage est léger, a laissé derrière lui tout ce qui meublait sa vie sédentaire...
          Je ne sais plus à quel artiste l’on demandait quelle est la différence entre un comédien et un acteur ? il répondit, un comédien « joue », un acteur « vit ». C’est un peu soufi j’en conviens... smiley
          L’utilité de ces manifestations, dont celles architecturales, modestes ou grandioses (églises, mosquées, et autre lieux antiques de dévotion), est de nous préserver de l’oubli... qui, s’il nous soigne parfois, peut s’avérer funeste... d’où l’utilité des rites...
          pour éviter d’oublier de où, de qui l’on vient... ainsi la Bible parle de Tables de la Loi ce qui est pour le moins très matériel


        • njama njama 28 avril 12:40

          @amiaplacidus
          Les prophètes des profiteurs ? auquel vous pensez ?
          Une révélation prophétique est un fait, des paroles, la religion ce que les hommes en ont fait.
          Une trajectoire initiale peut dévier, des paroles comprises différemment...
          Un navigateur se fixe un cap au départ, les vents, les courants marins peuvent dévier la trajectoire, des vents contraires peuvent le contraindre à changer de cap, à tirer des bords, égarer le navire


        • Enki Enki 28 avril 13:18

          @Hamed

           La question est : « D’où vient la foi ? Est-ce de l’homme ou de quelque prodige dont l’homme n’en sait rien ? »

          Est-ce que vous poseriez cette question à un enfant qui a la foi au Père Noël ? Alors quelle la différence avec la foi en un dieu ?

          Et pour comprendre ce processus de la Création, du Verbe, il faut avoir la »foi« qui n’est pas donné à tous.

          En êtes vous toujours au monde créé en 6 jours ? N’êtes vous pas renseigné sur l’histoire de l’Univers ?
          D’ailleurs il est de plus en plus répandu dans le milieu des astrophysiciens que nous vivons dans un multivers, la théorie des cordes le suppose déjà. Auquel cas, il n’y a pas de « début », mais création incessante d’univers qui naissent vivent, meurent. Démocrite en avait déjà eu l’intuition, celui qui a posé l’existence de l’atome.(460/360 av JC, quand même, un siècle après la rédaction du premier bouquin abrahamique). Où sont les atomes dans ces livres abrahamiques de Dieu Qui Sait ?

          L’intelligence : même le monde scientifique matérialiste commence à admettre qu’elle est répandue partout dans l’univers, c’est-à-dire qu’elle est dans l’univers elle-même. Le Cosmos dans le Chaos, l’ordre dans le désordre, ça aussi, les Anciens l’avaient compris avant que tout soit raboté par ces monothéismes abrahamiques. Aujourd’hui, en langage scientifique, cela s’appelle la néguentropie dans l’entropie. En science on explore les plantes maintenant, elles ont des sens, des stratégies, des coopérations. Ce n’est pas de l’intelligence comme nous évidemment, mais elle est présente dans les plantes.

          Quel tas de poussières que ces bouquins abrahamiques...


        • Phil 28 avril 13:36

          @Enki
          « Quel tas de poussières que ces bouquins abrahamiques... »
          Oui, merci, et si il ne s’agissait que de poussières il suffirait d’un bon balai, mais pour les conditionnements induits par ces logiciels sous forme de livre, il faut formater les disques durs, et là c’est assez compliqué.


        • Enki Enki 28 avril 13:39

          @Phil

          Ben, je m’entraîne au hacking...


        • Hamed 28 avril 14:08

          @njama

          AJOUT

          Ce que j’ai écrit ci-joint doit être précisé.

          "Si Dieu avait voulu, ils n’auraient pas souffert ; mais l’humanité est créée ainsi et évolue entre le bien et le mal. Les 35 000 martyrs palestiniens qui ont été tués par l’armée israélienne sont certes morts mais ils ne sont pas morts pour l’au-delà. Dieu les a choisi parce qu’ils devaient être un exemple de sacrifice pour le bien pour toute l’humanité.« 

          Et ces 35 000 Palestiniens martyrs et ceux qui sont sous les décombres ainsi que les 75 000 blessés et plus et d’autres qui suivent relèvent du »Verbe de Dieu« mais ils sont morts certes pour les vivants mais non pour l’éternité ; nous mourons tous et rejoindront l’Éternité. 

          Sauf que ces morts pour la cause juste et qui ont été choisi pour la souffrance ici bas retrouveront la quiétude, la paisibilité dans l’autre monde ; et les Israéliens qui ont fait du mal parce que le mal a été en eux bien sûr pas tous le paieront non seulement ici bas d’une manière ou autre mais surtout dans l’autre monde, i.e. dans l’au-delà.

          Pourquoi j’énonce ces mots, simplement par ma pensée qui me dit qu’il est impossible qu’il n’y ait pas de justice dans notre monde ici-bas ; il y a une justice qu’on le veuille ou non, qu’on l’accepte ou non ; tout se paie en ce monde ou dans l’autre monde.

          C’est une loi de l’existence ; on ne peut exister sans comprendre ce qu’est l’humain qui pense ; sinon on n’existe pas par l’humain qui ne pense pas réellement ce qu’il est ; on n’est alors qu’un animal pensant, en clair on n’est pas loin de l’animal qui vit que par ses instincts.

          C’est un peu comme l’a écrit Nietzsche dans »Humain, trop humain« , signifiant en clair »l’animal pensant« , i.e. l’animal »humain, trop humain« et non »l’humain, très humain, pensant".

           


        • Gollum Gollum 28 avril 14:16

          @Enki

          Je plussoie. Le grand drame fut la victoire du christianisme qui imposa le logiciel que l’on sait. (en vrac : péché originel obligatoire de naissance avec sa culpabilité inhérente, libre-arbitre, sacrifice d’un innocent pour que Papa puisse pardonner sinon il peut pas, etc, etc...)

          Cela disparaîtra à force mais que de gâchis. Et ce sera long. 

          Dire qu’on avait Plotin et les écoles néo-platoniciennes, les stoïciens, tout ça balayé et réduit à néant par les barbus misogynes et fanatiques.. smiley


        • Fergus Fergus 29 avril 11:08

          Bonjour, amiaplacidus

          D’accord avec votre commentaire d’hier à 12 h 13.


        • Enki Enki 29 avril 12:28

          @Gollum

          J’ai regardé votre vidéo sur l’intelligence des plantes (volet 1).
          Je vous communique la prise de notes que j’avais faite pour partage. Hamed devrait s’y intéresser, c’est quand même plus glamour qu’un dieu (ou délire) sacrificateur qui choisit de tuer 35000 Palestiniens...

          Sensibilité à l’humidité (micropoils des racines et stomates, petites bouches sur les feuilles pour capter l’eau) et au Soleil (+ carbone = photosynthèse, création matière organique).

          Syst circulatoire et de connexions le long des feuilles, tiges, racines avec signaux électriques qui jouent rôle de cerveau.

          Captent les sons : cils vibratiles sur les surfaces, comme dans notre oreille interne, y compris des racines pour prendre les sons de la terre. Entendent l’arrivée des insectes et émettent un supplément de nectar pour polliniser.
          Forme des pétales en bol, comme une antenne parabolique pour mieux percevoir les sons + quand un insecte arrive, les pétales se mettent à micro-vibrer [Note : Il y a des oiseaux qui tapent les pattes pour exciter la femelle sur la même branche].
          Et les plantes se communiquent aussi des infos par micro-vibrations (dire leur état de santé, lancer des alertes...). 
          [Vu ailleurs en « chants des plantes », ou « musique des plantes » : avec branchements électrodes, choix de claviers numériques et hauts parleurs, les plantes dialoguent entre elles des musiques qu’elles génèrent, non seulement en gammes de sons mais en choix de timbres : sons pianos, bambous, violons, etc...] 
          Emettent des odeurs pour attirer les insectes, savent sentir aussi les odeurs favorables ou menaçantes.

          Captent le rouge et l’ultraviolet pour s’orienter vers la lumière.

          Plantes constamment sous le vent : renforce et modifie sa morphologie en fonction du vent. + mémoire des actions de son environnement. Se situent dans l’espace : à lumière uniforme dans une piece artificielle, une plante penchée se redrese vers le haut.

          Racines exploratrices pour chercher les lieux les plus nourriciers + communications d’infos et nutriments entre plantes via les racines + via les réseaux de mycélium [Merci Suzanne Simard d’avoir ouvert cette porte].Un pin a pris 40% de toute sa biomasse de carbone fournie par un chêne

        • Gollum Gollum 29 avril 12:50

          @Enki

          Oui c’est vraiment bluffant... On devrait enseigner ça partout, c’est d’ailleurs plus en phase avec un univers panthéiste qu’avec un univers créé et laissé à lui-même, du coup ça nous éloigne de l’abrahamisme si pernicieux encore..

          Je note qu’Arte fait de réels efforts en ce moment pour balancer des reportages très intéressants susceptibles de faire changer de paradigme.. Je me demande qui en est l’inspirateur (j’imagine que c’est pas BHL)..


        • Enki Enki 29 avril 13:03

          @Gollum

          Et quand on développe ce genre de conscience on développe tout autant de la morale, de la vertu, et de la bienveillance, prétexte toujours avancé du monothéisme.
          Avec de l’enchantement pour de vrai, sans se fabriquer de la dopamine avec un dieu inventé au jus de crâne.

          Jadis, il y avait des leçons de choses à l’école primaire qui jouait un peu cette fonction d’éveiller à la nature et à cette intelligence organique. Tant mieux si Arte reprend cette fonction.


        • Gollum Gollum 29 avril 15:02

          @Enki

          Au moins cette vertu n’est plus surnaturelle donc sous emprise de prêtres et de clergé, elle est à portée de main, ce qui ne veut pas dire sans effort, le sacrifice de soi censé être si surnaturel, la nature l’a inventé il y a des millénaires, les mères poulpes pouponnent leurs œufs jusqu’à épuisement et mort... et sans promesse de vie future au passage... smiley


        • Sylfaën.H. Sylfaën.H. 29 avril 15:15

          @Enki
          .

          d’où vient la foi ?

          de la Peur


        • Gollum Gollum 29 avril 15:26

          @Enki

          Ah tiens je viens de lire ça chez Hamed notre adepte d’Abraham.

          Notre arbitre est en nous, dans notre être, dans notre pensée ; sans libre-arbitre, nous ne pourrons exister en »humain« , et c’est ce qui nous différencie des autres êtres vivants ; ni les plantes ni les animaux n’ont de libre-arbitre ; ils existent d’instincts. Pour la plante, elle croit selon un processus inné en elle, l’animal évolue seulement d’instinct, une pensée et une intelligence-instinct. L’être humain pensé réellement son humanité et son univers.

          Tout y est. Séparation radicale de l’humain et de l’animal ce dernier n’étant capable que d’instinct (on sait que cette vision vieillotte est complètement fausse mais l’Hamed n’est pas au courant visiblement), idem pour le végétal (en pire), faudrait qu’il visionne un peu la vidéo Arte pour le sortir de son monde... smiley

          C’est pas encore demain qu’on sera débarrassé de ces vieilleries qui datent d’il y a plusieurs siècles.. smiley


        • Gollum Gollum 29 avril 15:29

          @Sylfaën.H.
           
          Et surtout du désir de perdurer. Car je le vaux bien après tout.

          Le paradoxe du religieux c’est qu’il semble pointer vers un ailleurs mais c’est en fait notre nombril qu’il vise.. Bien évidemment le véritable motif (le nombril donc notre survie personnelle) est caché par le motif officiel, la foi en Dieu, la soumission à Dieu, etc... c’est ce qu’on appelle un double discours ou un discours à plusieurs tiroirs..


        • Seth 29 avril 16:13

          @Gollum

          Moi je trouve que c’est bien le crissianisme, ça a fait des bonnes soeurs de quelques laiderons mais ça n’est plus très à la mode, heureusement qu’il y a l’Islam qui nous en voile quelques autres.

          Moi je dis vive les sectes abrahamiques ! smiley

          Nan, je rigole.


        • Sylfaën.H. Sylfaën.H. 29 avril 16:43

          @Gollum
          ... perdurer
          Contre les Eléments, il y a à s’ORGANISER pour pouvoir DURER, comme en (rationalisme+interdépendance), impossible tant que « Rien ne vaut plus » ;
          d’où : 1°) Nettoyage, SOL
          pour : 2°) FRIK, sources
          .

          c’est ce qu’on appelle un double discours ou un discours à plusieurs tiroirs.

          C’est ce qu’on appelle un « plongement », dont fin pour Tombeau des Danaïdes.
          .

          Pour construire, il te faut l’Ordre. Celui-ci s’acquiert en 6mot(_), dont 1 pour absolus-(cause,finalité,contexte,_), 2 pour avancer-(des verbes préférentiellement,_), 3 en tant que machine-(_,_,_), modélisable. Ce sont des concepts de réalité où un Z « traîne » entre les chiffres ; en espace3D-(2+1) ; et par des systèmes ternaires où si comptes tenus, indicatrices peuvent être produites.

          Certains y courent tri-narcissiquement, POUR CHAOS, qui permettra après « rabattement » de La population à 500millions, version-« soft »-éco-wef ; ou Extinction TOTALE, version typo-à-arrêter- !
          La réflexion doit s’arrêter aussi à un moment, sinon suivre, accompagner, CHAOS.
          Il reste DIRE et MONTRER ; Avis et images

        • Jérémy Cigognier Jérémy Cigognier 30 avril 08:33

          « Seul un dieu peut nous sauver. » L’idée de « dernier dieu ». L’article est fautif.


        • Enki Enki 30 avril 09:01

          Sylfaën.H., Gollum,

          La peur aide à repousser la mort, c’est l’instinct de conservation. La peur indéfinie rend l’âme vulnérable alors qu’elle sert à la plénitude de l’existence. 

          Les vendeurs d’âme éternelle en font bizness en les capturant avec un contrat exorbitant à zéro garantie de résultat. Il n’y a que le dieu abrahamique qui sert à acheter nos âmes. Les autres dieux ne servent pas ça. Le contrat est d’autant plus maléfique quand il y a trois dieux abrahamiques pour disputer le même. Si Satan existait, il ne s’y prendrait pas autrement.

          Il est plus facile de créer un mensonge quand il est réconfortant, que de l’arracher, car c’est violent. Il faut trouver une autre ressource à la conscience, un autre branchement, pour que ce soit possible, mais ça demande de lui changer de planète. Et la nouvelle conquête est justement la nôtre, dans son cosmos, mais on ne la voit toujours pas. Les matérialistes non plus.

        • Gollum Gollum 30 avril 10:18

          @Enki

          Il est plus facile de créer un mensonge quand il est réconfortant

          Et de surcroit cela attire toutes les âmes faibles, qui veulent être sauvées, afin de perdurer.

          D’où le fait que les profils chrétiens sur ce site soient très souvent de piètres philosophes et penseurs en général, avec un gros penchant pour la superstition : le Pascal L, le christophe nicolas, feu Jonas, etc.... 

          On enrobe toute cette daube, à base d’égotisme, par un discours flatteur sur l’Amour avec un A majuscule et le tour est joué.. Qui serait contre l’Amour franchement ? Voilà la stratégie de nos faussaires.

          CQFD


        • Sylfaën.H. Sylfaën.H. 30 avril 11:06

          @Enki
          .

          La peur aide à repousser la mort, c’est l’instinct de conservation. La peur indéfinie rend l’âme vulnérable alors qu’elle sert à la plénitude de l’existence. 

          La peur aide à repousser la mort, c’est l’instinct de conservation. La peur indéfinie est celle de gens qui ne peuvent pas Être, ne se Voir réaliser quelque chose d’utile, s’interroger sur Leur utilité. Comme tu le rappelles, La Faim Fait Peur, comme Le doûte d’une suite d’évènements qui en-pire la situation. La Certitude de l’homme-Animal est d’avoir TOUJOURS ses greniers remplis-(besoins assurés), de n’être pas dépendant d’un extérieur de +en+ erratique, qui fait PEUR, qui produit de la Peur, mécaniquement depuis article.2 de l’OTAN.
          Pour mensonges, OTAN a sacralisé l’ INVERSION dès son article.1 pour asseoir « guerres économiK », depuis 1949, où l’Autre, Le Mal Est, guerres « donc » justes.
          .
          C’est toute une rhétorique qui a été installée dans la tête des Young-Leader qui nous dirigent, avec sa cohorte de Kode-à-2-balles-(Raison|passion, Malthus, espace-vital, Loup pour loups) pour prÔgrès, Propriété, Acheter|Vendre, FRIK, all-planet-MarKet, banK, ProduKtivisme, jusque WAR, par Circulation monétaire nécessaire à continuer leur « jeu ». Il Faut 2 Circulations.
          .
          A poursuivre une analogie physiologique-(sang, lymphe), le 3è, comme triple-réchauffeur par exemple, amène Analyse à considérer au moins 3mots, pour éviter ping-pong du Pour|contre, et|ou absolus en-prÔfit, quand Finalité perdue de vue : DURER, ALIMENTATION, « ne pas oublier la reconnaissance du ventre » smiley


        • Seth 28 avril 16:55

          Heidegger carrément. Faut oser ! smiley


          • Xenozoid Xenozoid 28 avril 17:07

            @Seth

            et philosophe


          • amiaplacidus amiaplacidus 28 avril 18:05

            @Xenozoid

            Et membre du parti nazi.


          • Xenozoid Xenozoid 28 avril 18:15

            gott mit uns....Meine Ehre heißt Treue


          • Seth 28 avril 18:58

            @amiaplacidus

            C’est pas grave : la « gauchiste » Arendt a fricoté avec lui. smiley


          • Jérémy Cigognier Jérémy Cigognier 30 avril 08:34

            « Seul un dieu peut nous sauver. » L’idée de « dernier dieu ». L’article est fautif.


          • zygzornifle zygzornifle 29 avril 10:48

            Dieu étant en RTT c’est le diable qui mène la danse .....


            • Fergus Fergus 29 avril 11:11

              Bonjour, zygzornifle

              Dieu et diable sont les deux faces d’une même légende !


            • jjwaDal jjwaDal 29 avril 12:58

              @Fergus
              Qui parle de légende et de quoi parle-t’on ? Beaucoup sont prêts à reconnaître l’existence d’un créateur mais quasiment aucun n’envisage le but de cette création (il en faut un dans les religions) et notre place, notre degré de liberté s’il en est un, dans tout cela.
              Si notre Univers a été créé il n’est probablement (en termes de probabilité) qu’une simulation informatique parmi d’autres et imaginer que les auteurs avaient/ont des buts pour nous revient à discuter du sexe des anges.
              A propos d’anges, d’ailleurs, quand la chercheuse Diana Pasulka observe des similitudes flagrantes entre le témoignage au 15ième siècle de Sainte Thérèse d’Avila (qui voit un « chérubin » entrer dans sa cellule et interagir avec elle) et des témoignages contemporains de « contactés » qui décrivent une interaction avec une entité « extra-terrestre », elle ne fait que revenir sur un chemin déjà exploré par Jacques Vallée et qui relie des mythes d’un passé lointain avec la présence étrangère (à notre civilisation).
              Quelque chose est à l’oeuvre et nous influence (On peut l’appeler comme on veut) mais les messages issus de cette interaction sont difficiles à interpréter comme un indice que nous avons des anges gardiens potentiels , des observateurs ou quelque chose ou quelqu’un prenant des formes diverses pour interagir.
              Objectivement, nous savons très peu de choses, pas par incapacité mais par volonté. Nous n’avons encore pas digéré la claque cosmique qu’aura été la prise de conscience que la vie s’est passé de nous pendant 4 milliards d’années sur Terre, que chaque étoile à des planètes, que l’univers visible a 100 000 milliards de milliards de systèmes planétaires et j’en passe.
              Nous voulons être au centre du projet et aux manettes. Deux probables illusions.


            • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 29 avril 13:46

              @Fergus
               
               ’’Dieu et diable sont les deux faces d’une même légende ! ’’
              >
               oui et non. Les divinités sont des concepts abstraits. Les diaboliques sont réels.
              cf. les transhumanistes.


            • njama njama 29 avril 14:15

              @Fergus

              Je vous connecte avec « les deux faces d’une même légende ».

              L’Introduction est courte, synthétique sur le fond de l’ouvrage, vous irez plus loin si ces témoignages « célestes » vous parlent...


            • Fergus Fergus 29 avril 16:21

              @ njama

              Je connais d’autant mieux cette histoire que mon épouse est originaire de cette région où elle possède encore de la famille, l’épicentre étant situé à Biganos.

              Mon avis : du pur délire mystique !


            • njama njama 29 avril 19:37

              @Fergus
              Un avis très réducteur qui vous appartient, ces écrits dans la lignée évidente des révélations abrahamiques qui ont constitué le socle des civilisations des quatre derniers millénaires méritent à mon avis quelques considérations, que l’on croit ou non qu’ils soient d’origine Céleste. Les agnostiques et athées nommés « les scandalisés », ou « les frères des steppes », ceux qui ont été dégoutés de la religion, des malices de ses prêtres, intoxiqués par les amphigouris théologiques qui détournent du Vrai, pourraient y trouver leur compte, apporter leur pierre à un renouveau existentiel, spirituel...

               "..., tu aideras l’opprimé contre l’oppresseur, le spolié contre le spoliateur ; avec tes frères des steppes, ceux qui ne prononcent pas Mon Nom, tu établiras l’équité. Mieux vaut qu’elle s’établisse sans Mon Nom plutôt qu’en Mon Nom règne ce que J’ai en horreur. » (28/10-11)

              C’est dire ô combien ces écrits dépassent le caractère religieux


            • Jérémy Cigognier Jérémy Cigognier 30 avril 08:34

              « Seul un dieu peut nous sauver. » L’idée de « dernier dieu ». L’article est fautif.


            • GoldoBlack 29 avril 13:57

              Dieu est mort.

              Et c’est une femme.

              Noire.


              • Sylfaën.H. Sylfaën.H. 29 avril 15:17

                @GoldoBlack

                Providence ?, I presume smiley


              • Seth 29 avril 16:15

                @GoldoBlack

                T’as oublié « et lesbienne ». smiley


              • Seth 29 avril 16:18

                @Sylfaën.H.

                Non, c’est « Dr Livingstone I presume », mélange pas tout. smiley


              • @Seth
                ... chauve .... souffrant de discrimination capilaire ...


              • Sylfaën.H. Sylfaën.H. 29 avril 17:05

                @Seth
                c’est les meilleures


              • Xenozoid Xenozoid 29 avril 17:06

                @Sylfaën.H.

                 you have to fit the data


              • Jérémy Cigognier Jérémy Cigognier 30 avril 08:34

                « Seul un dieu peut nous sauver. » L’idée de « dernier dieu ». L’article est fautif.


              • Jérémy Cigognier Jérémy Cigognier 30 avril 08:35

                « Seul un dieu peut nous sauver. » L’idée de « dernier dieu ». L’article est fautif.


                • Sylfaën.H. Sylfaën.H. 30 avril 11:09

                  @Jérémy Cigognier
                  Il n’y a pas de Faute.


                • GoldoBlack 1er mai 08:41

                  @Jérémy Cigognier
                  On radote ?


                • SilentArrow 1er mai 07:18

                  @Hamed

                  « Seul Dieu peut encore nous sauver. »

                  Mais il ne le fera pas.


                  • ilias 2 mai 02:51

                    Le poète allemand Holderlin fait dire à l’un de ces personnages poétiques : « Là où se trouve le danger, ce qui peut sauver prend racine. Mais à quoi servent les poètes en temps de détresse ? Mais ils ne sont rien d’autre que les précurseurs. » C’est de là que vient l’affirmation de heidegger « Seul un Dieu peut encore nous sauver » et pas « Seul Dieu peut encore nous sauver »

                    Et voici maintenant ma façon de voir de voir les choses, tout en s’essayant d’user quelque peu de certaines catégories de pensée heidggeriennes. 

                    Pour comprendre le virage existentiel actuel de notre monde et ainsi voir mieux les ressorts de la contradiction :1.] conservatisme en pleine révolution technologique en général et de la cognition artificielle en particulier. 2.] L’union idéologique, stratégique et tactique de l’extrême-droite, originellement la plus judéophobe, comme il est le cas par exemple des évangélistes américains et des lépénistes français et leurs clones, avec le sionisme et son porteur Israel. Les mots-phares à retenir sont : 1.] la déspiritualisation du monde qui n’a rien à voir avec l’irréligion, l’organisation religieuse quelle qu’elle soit étant elle-même partie prenante de ce ttournant « maléfique » et de la « perversité » acceptée et assumée avec moults justifications de tous ordres. et 2.] L’authenticité se transformant par son déploiement collectif en levier de transformation salutaire du monde.Soit un segment à longueur indéfinie dont il lui est assigné par convention un point pris comme milieu, dont prennent le départ de manière opposée 2 curseurs, l’un vers une direction appelée être et l’autre nommée Esprit de l’univers /multivers. Ce point du milieu, départ des curseurs symbolise l’adhérence complète de l’esprit de l’univers/multivers et du non-être du monde ; ce point focal est le royaume de la modalité humaine unifiée du non-être dans l’esprit de la création. Le curseur 1 de l’être du monde, en se déplaçant en sa direction Y fait déplacer en sens inverse à une vitesse un peu supérieure, dans une direction Z, le curseur 2 de l’Esprit. En se mouvant vers sa direction Y tout en se dégageant de ce point-milieu focal, le non—être s’éteint et l’esprit de l’univers se détache au fur et à mesure du déplacement du curseur 1. Commence alors à éclore la dichotomie de l’étant et de l’être. L’être va alors consacrer tout son effort à vouloir comprendre et joindre les étants, phase qui lui fait oublier l’esprit et chemin faisant, s’ouvre un processus croissant de déspiritualisation de l’être au monde. En cette circonstance, des forces « maléfiques », si ce n’est « sataniques », mais créatives, opératoirement intelligentes et à subtiles manifestations de par la prégnance intégrale d’un système social « totalitaire » idéellement et à gouvernance autoritariste à fondamentaux le conceptuel scientifique et d’ingénierie d’un côté, et de réalisation matérielle technologique//technique de l’autre, trainent l’existence vers le seul levier de la volonté de puissance à base du du fric-dieu, de l’apparat et de la marchandisation de toute chose, de la pensée mutilée et de la soft propagande pour soumission au mainstream idéologique et politique.Ils prennent le dessus sur les forces de l’authenticité, et au fur et à mesure que le temps passe et que les curseurs avancent, ils dictent de plus en plus au monde leurs règles du jeu, comme il en est aujourd’hui. La disponibilité dont parle Heidegger philosophiquement, qui est aujourd’hui à puissance infinitésimale peut se fortifier par un retour du curseur 1 vers le milieu du segment. Ce retour ne peut être assuré que par l’homme via de ceux qui aspirent à l’authenticité de l’être, étape primordiale et nécessaire pour pouvoir tendre à atteindre, le point focal du non-être. Ce n’est pas le créateur qui fait les préliminaires et quelques liminaires pour se sortir des ténèbres, mais bel et bien l’homme. Une fois enclenchée cette phase du reflux du « satanique », une onde de « grâce » enveloppe le monde, et le créateur accourt « à grandes enjambées » pour rapprocher un grand nombre d’hommes de l’authenticité vers le point focal, et ainsi inverser le cours de l’existence humaine vers plus de bénédiction, de compassion et de miséricorde. C’est, me semble t-il, en ce sens que l’exclamation de Holderlin reprise à sa manière par Heidegger : « seul un dieu peut encore nous sauver », peut-être appréhendée. D’ailleurs, ils ne sont pas les seuls à être arrivés à cette halte.


                    • ilias 2 mai 02:56

                      Errata : Lire (ses) et non (ces) personnages poétiques ...

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