• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > Economie > Trois propositions radicales pour relancer le marché du travail en (...)

Trois propositions radicales pour relancer le marché du travail en France

Contre la léthargie.

JPEG

Ce 1er janvier 2024, la création de France Travail, qui vient remplacer Pôle Emploi, a été accomplie par la magie d’un décret. Comme l’ANPE jusqu’à fin 2008, comme Pôle Emploi jusqu’à fin 2023, France Travail n’a pas vocation à trouver un emploi aux gens, ce qui est assumé à travers le changement d’enseigne. Et puisqu’il est assuré que l’institution se retrouvera bientôt en charge du Revenu de Solidarité Active qu’elle conditionnera à un minima d’activité, elle n’aura pas vocation à leur trouver non plus un travail. Les heures d’activité seront généralement dévolues à des formations ou à de la recherche d’emploi, au mieux à des corvées municipales pour que l’État, encore lui, s’affranchisse du salaire minimum.

Pour faire le poil à gratter de service, je viens donc ici proposer trois solutions radicales pour relancer le marché du travail en France. Elles ne sont pas parfaites, évidemment, puisqu’elles sont radicales. Mais je viens les écrire ici afin d’encourager une réflexion sur le système actuel, lequel n’est pas propice à la réalisation de l’objectif affiché généralement par le gouvernement : réduire le chômage (et non pas les chiffres du chômage).

Ces trois propositions ne sont pas autre chose que l’application d’un équivalent du concept économique de monnaie fondante au « marché du travail », si on veut bien réduire la vie économique d’un territoire à une rencontre entre offre et demande.

 

1) Supprimer les minima sociaux

L’Allocation de Solidarité Spécifique et le Revenu de Solidarité Active ne sont pas des incitatifs à la reprise d’une activité, puisqu’ils encouragent soit le travail dissimulé, soit la complaisance dans le système d’aides garanti par l’État (ou plutôt par sa dette). Et ces revenus distribués sans aucune contrepartie jusqu’à présent et sans limite établie réglementairement dans le temps sont des poids énormes sur le budget de l’État et sur la psychologie des citoyens, les contribuables passant leur temps à blâmer les bénéficiaires pour leur oisiveté réelle ou non, et les bénéficiaires jalousant les contribuables pour leur contribution reconnue parce qu’officielle à la société dont ils sont de fait exclus. Il est surtout plus que probable qu’en cas d’application de cette proposition, soudain, un nombre important d’employeurs ait accès à une quantité phénoménale de candidatures. Il sera dès lors difficile d’opposer la rhétorique des offres non pourvues aux demandeurs d’emploi.

2) Ouvrir le droit à l’Allocation de Retour à l’Emploi à tous les démissionnaires

On peut amender cette proposition en ajoutant une condition type « ouvrir un droit de moitié moins long qu’aux autres allocataires », mais je ne pense pas que ce soit utile. Dans l’ensemble, le but est de dynamiser fortement le marché de l’emploi en le rendant ouvert à tous les mouvements. Dans la grande majorité des cas, une personne qui démissionne le fait pour retrouver un autre poste. Et pour la petite minorité, en supprimant également les minima sociaux, il sera acquis que le démissionnaire au terme de sa période de droits n’aura qu’un seul choix : reprendre un emploi (ou se lancer à son compte). De l’autre côté, les employeurs seront bien contraints d’offrir des salaires et des conditions de travail dignes puisqu’en cas de défaut de leur côté, ils seront confrontés à des vagues de démissions massives dans leurs effectifs.

3) Maintenir les dispositifs de primes d’activité

Les salaires ne commenceront pas à augmenter directement après l’application des deux premières mesures. Les dispositifs de prime d’activité sont donc utiles au moins dans un premier temps pour garantir aux salariés, en priorité les salariés à temps partiel, un revenu minimum. Cela protège également les employeurs les plus fragiles ou ceux qui commencent à développer leur activité avec une trésorerie limitée. Cela limite une hausse potentiellement trop rapide des salaires et l’inflation qui l’accompagne généralement ; car l’employeur qui ne verse pas l’argent lui-même a moins tendance à répercuter ses coûts sur ses prix.

 

Voilà, c’est simple comme « bonjour », ou dans le cas qui nous occupe, comme « bonne année ». Il est clair qu’on est partis pour 365 jours de plus à l’identique sur le front de l’emploi, dans le ronflement habituel du système, dans le silence complice des administrateurs et des administrés. Ce surplace est intolérable, surtout parce qu’il est maintenu parallèlement à un prêche public omniprésent sur les bienfaits de la disruption érigée en art de vivre. Les actes et les discours ne sont pas cohérents.

Ou alors la parole politique doit assumer son objectif réel, qui n’est pas de rendre le pays actif, mais de l’engourdir. Il est clair qu’il n’a jamais été question d’activité, mais seulement de contrôle. L’État en volant aux anciennes mutuelles ouvrières le droit d’indemniser les chômeurs et les malades a braqué les consciences. La centralisation des allocations par son biais devient un problème lorsqu’elle se pose en obstacle aux objectifs des civils qui souhaitent exercer un métier non seulement pour gagner leur vie, mais pour lui trouver un sens dans l’exercice, dans le travail. Les institutions qui distribuent les allocations ne sont que des lieux de transit. Personne ne devrait avoir vocation à y demeurer inscrit. Si l’objectif véritable de la politique actuelle est de stopper le développement et d’encourager la stagnation, cela devrait être assumé explicitement. Cela ne l’est pas, parce que sans développement, la poursuite de la croissance du capital n’est pas possible. Les manœuvres servent simplement à faire circuler l’argent dans les directions voulues. Il est hors de question que les copains ne touchent pas leur part. Il n’y a rien de plus dangereux que le jeu indéterminé des forces humaines à l’œuvre.

Je me doute donc bien que rien de ce que je viens de suggérer à gros traits ne sera appliqué. Il serait surprenant que le gouvernement prenne le risque de demander à ses citoyens d’être présents et en éveil pour consacrer à leur propre existence l’énergie aujourd’hui nécessaire pour rester en alerte sur la permanence des moyens venus d’en haut (commissions boursières ou « prime de Noël ») qui leur permettent de dormir. Il serait encore plus surprenant que le gouvernement prenne le risque de favoriser les petites structures, les petites gens, les petites initiatives. Le droit actuel est pensé pour permettre à l’ogre, État ou monopole capitalistique, d’avoir la main invisible qui caresse ou qui écrase. Le corps social a tout intérêt à se remettre en action s’il ne veut pas terminer dissous dans l’estomac du monstre.


Moyenne des avis sur cet article :  1.44/5   (27 votes)




Réagissez à l'article

74 réactions à cet article    


  • lecoindubonsens lecoindubonsens 3 janvier 10:09

    3 autres mesures possibles

    1. partir des besoins des citoyens pour définir ce qu’il faut produire. Optimiser les moyens de production, puis définir la quantité de travail globale nécessaire (combien et sur quelles compétences) pour répondre aux besoins
    2. ne donner du pouvoir d’achat qu’en contrepartie d’une production (hors les jeunes qui produiront plus tard et les seniors qui ont déjà produit = notion de rémunération décalée dans le temps). Valeur travail avant tout.
    3. garantir et partager le travail entre tous, avec contrepartie équitable.

    • Brutus S. Lampion 3 janvier 10:13

      @lecoindubonsens

      pour que le 2 soit possible, il faudrait déjà que le 3 soit une réalité


    • lecoindubonsens lecoindubonsens 3 janvier 15:21

      @S. Lampion « pour que le 2 soit possible, il faudrait déjà que le 3 soit une réalité »
      ABSOLUMENT !
      c’est un tout, un ensemble logique et cohérent.

      Pour moi, la fin du chômage, le chômage zéro comme ils disent, ce n’est pas 5% de chômeurs (dixit notre président) mais zéro chômeurs.

      Pour moi, l’équité, ce n’est pas « les jeunes au chômage, les vieux au boulot », « le burnout pour certains et les allocs pour d’autres », mais un réel partage du travail nécessaire.

      Et pourtant, avec de la formation adéquat, des rémunérations de travail réellement équitables, souvent des conditions de travail aménagées (ex dans la restauration), avec un grand meetic de l’emploi pour mieux faire correspondre offres et demandes, avec bien sur suppression de toutes les aides conduisant logiquement à penser que travailler n’est pas nécessaire puisque autant sans rien faire....

      cela ferait 6 millions de travailleurs à ajouter aux 24 millions actuels.

      Avec au choix (et combinaisons possibles)

      • retraite plus tôt
      • moins d’heures par semaine ou par an
      • produire plus pour un plus grand gâteau à se partager
      Sans parler d’une autre piste qui consisterait à supprimer les activités inutiles pour réduire la masse globale de travail pour répondre au bonheur des citoyens.
      Par exemple,
      • la pub (TV, medias, internet, démarchage porte et téléphone, panneaux sur les routes, etc) est-elle nécessaire pour votre bonheur ?
      • l’activité des traders (énorme jeu de poker menteur entre sociétés) est-elle nécessaire pour votre bonheur ?
      • ...

    • Eric F Eric F 4 janvier 11:18

      @lecoindubonsens
      Le ’’chomage incompressible’’ est lié à la mobilité professionnelle, suite à plan social, à déménagement, à réorientation. Le chiffre de 5% donné par Macron est excessif, mais cela tourne quand même autour de 3%, cela ne peut pas être zéro.

      Le problème numéro un est que de nombreux emplois ne trouvent pas preneurs du fait du manque d’attractivité (contraintes/salaire) non pas faute de formation puisque ce sont des immigrés sans qualification qui les assurent, en se formant sur le tas. C’est le cas du gardiennage, de l’entretien, du bâtiment...


    • Et hop ! Et hop ! 4 janvier 12:31

      @Eric F : «  nombreux employeurs ne trouvent pas preneurs »

      Il suffit qu’ils augmentent les salaires, et ils auront 10 candidats pour une offre.
      Le marché concurrentiel du travail ne doit pas fonctionner qu’à la baisse.
      Il n’y a aucune raison de payer moins un ouvrier du bâtiment ou une infirmière qu’un employé de banque.


    • Eric F Eric F 4 janvier 14:01

      @Et hop !
      D’accord avec vous, mais il y a des distorsions de concurrence avec les travailleurs détachés, ou le travail non déclaré.
      Et le consommateur cherche le prix bas, certains métiers ont disparu du fait de leur non rentabilité économique, chacun préfère remplir soi même son réservoir à la pompe de l’hypermarché plutôt que payer un pompiste, ou tailler sa haie plutôt que payer un jardinier.


    • lecoindubonsens lecoindubonsens 8 janvier 07:16

      bonjour @Eric F
      ok avec vous sur « pas faute de formation puisque ce sont des immigrés sans qualification qui les assurent »

      mais pas ok sur "’chomage incompressible’’ autour de 3%, cela ne peut pas être zéro", le zero chomeur est possible sans compromettre la mobilité professionnelle ! il suffit de quitter l’emploi ancien quand on connait l’emploi nouveau ... sans trou de plusieurs mois/années entre les 2 financés par le collectif. Bon sang, mais c’est bien sûr ! il suffisait d’y penser smiley


    • lecoindubonsens lecoindubonsens 8 janvier 07:21

      @Eric F @Et hop

      OK avec vous, il faut effectivement assumer nos choix

      • par exemple soit payer plus dans la restauration (en aménageant aussi les conditions de travail pour les rendre plus attractives)
      • soit nous passer du service « restaurant » si ce service est trop cher

      Et finalement, nous devrions retrouver un certain équilibre naturel : par exemple avec l’age payer un jardinier deviendra prioritaire par rapport à des sorties en boite smiley


    • troletbuse troletbuse 8 janvier 07:32

      @Eric F
      C’est vraiment très intéressant !


    • lecoindubonsens lecoindubonsens 14 janvier 10:16

      Comment interpréter le 1* sur mon post ci dessus du 3 janvier 15h21 ?

      La majorité désapprouve donc ce que le post propose, à savoir

      • qu’il faudrait un chômage inférieur à 5%, du travail garanti pour tous ceux qui veulent travailler
      • qu’il vaudrait mieux « les vieux en retraite, les jeunes au boulot » que ’les vieux au boulot et les jeunes au chômage"

      Un peu de mal à comprendre cette majorité Agoravox qui s’exprime ici (même si seulement 6 votes, donc non réellement représentative).

      Qu’en pensez vous ?


    • Brutus S. Lampion 3 janvier 10:12

      La France n’est plus qu’une des pièces du puzzle OTAN-UE, et le le « marché du travail en France » est un des éléments du marché global de cet empire dont la métropole n’est pas en Europe

      Les cataplasmes sont inopérants sur la gangrène


      • charlyposte charlyposte 3 janvier 14:06

        @S. Lampion
        Va falloir sectionner dans le tas sans le moindre préavis médical  ! smiley


      • Eric F Eric F 4 janvier 11:59

        @S. Lampion
        ’’le « marché du travail en France » est un des éléments du marché global de cet empire’’
        Certes, mais au sein du bloc occidental, de nombreux pays ont un taux d’emploi bien plus élevé que le nôtre. 68,4% de personnes ayant un emploi dans la tranche d’âge en âge de travailler en France, 72% aux USA, 77,4% en Allemagne, 82,5% aux Pays Bas.


      • troletbuse troletbuse 8 janvier 07:33

        @Eric F
        C’est vraiment très intéressant !


      • Samy Levrai Samy Levrai 3 janvier 10:13

        Sortir de :

        L’UE

        de l’euro

        de l’OTAN

        qui nous détruisent.


        • charlyposte charlyposte 3 janvier 13:50

          @Samy Levrai
          Le peuple devra aussi sortir pour le remplacer par des robots téléguidé par le système via une simple manette de jeu.


        • Doume65 3 janvier 20:26

          @Samy Levrai
          Sortir de l’UE, de l’UE et de l’OTAN est une première phase nécessaire, mais absolument pas une garantie de quoi que ce soit. Si par exemple tu laisses Macron comme Président (ou un autre du même genre), tu n’aurais rien de mieux !


        • Géronimo howakhan Géronimo howakhan 8 janvier 06:53

          @Samy Levrai

          Salut, si je puis me permettre une vue différente ? sortir de la compétition entre tous qui élimine ( = guerres, vols, tueries, destruction, pauvreté organisée etc..) réglera tout le reste, ceci ne peut qu’être volontaire et nécessite un état de l’esprit radicalement différent que celui que nous avons voulu depuis des millénaires, et que dit la masse de ça ??, truands du sommet inclus : il n’en est pas question moi je veux plus donc je mérite plus que ces cons.. vive la compétition qui élimine, qui nous spolie et tue, les autres..
          ceci arriva parce que nous avons refusé à un moment donné que naître = mourir, mais ce n’est pas encore la cause ultime..la cause ultime est dans la pensée elle même et dans ce que nous avons fait avec cette capacité..

          en fait la masse ,truands du sommet inclus ne veut rien changer du tout, sauf pour moi, je veux plus donc je mérite plus, et ce multiplié par tous.
          LE global n’existe plus , sauf si je peux m’en servir de manière x, y ou z..
          ceci est un fait banal et superficiel, non perçu et-ou rejeté..
          la raclée auto infligée est dès lors normale, logique, prévisible et inévitable..
          elle est méritée rapport à nos choix et va donc continuer..jusqu’à ce que.... ???

          le fait que les truands du sommet soient des salopards ne fait pas du tout de la masse des gens de bien,
          car c’est 100% sauf exceptions, des humains qui en voulant le tout pour ma gueule et le chacun sa merde a en fait créé des truands au sommet..
          nous sommes de parfaits crétins..des alpes !
          je n’y mets aucun jugement bien sur, j’y vois juste un simple fait, non perçu.
          nous nous détruisons nous mêmes et devant l’ampleur du désastre refusons de voir que nos choix majeurs sont tous mauvais..hélas cela n’est que du vieux, bien plus que La Boétie...notre erreur fondamentale est vieille de plusieurs millénaires, bien au delà de la fausse histoire officielle

          LA BOÉTIE : Pauvres gens misérables, peuples insensés, nations opiniâtres à votre mal et aveugles à votre bien ! Vous vous laissez enlever sous vos yeux le plus beau et le plus clair de votre revenu, vous laissez piller vos champs, voler et dépouiller vos maisons des vieux meubles de vos ancêtres ! Vous vivez de telle sorte que rien n’est plus à vous. Il semble que vous regarderiez désormais comme un grand bonheur qu’on vous laissât seulement la moitié de vos biens, de vos familles, de vos vies. Et tous ces dégâts, ces malheurs, cette ruine, ne vous viennent pas des ennemis, mais certes bien de l’ennemi, de celui-là même que vous avez fait ce qu’il est, de celui pour qui vous allez si courageusement à la guerre, et pour la grandeur duquel vous ne refusez pas de vous offrir vous-mêmes à la mort. Ce maître n’a pourtant que deux yeux, deux mains, un corps, et rien de plus que n’a le dernier des habitants du nombre infini de nos villes. Ce qu’il a de plus, ce sont les moyens que vous lui fournissez pour vous détruire. D’où tire-t-il tous ces yeux qui vous épient, si ce n’est de vous ? Comment a-t-il tant de mains pour vous frapper, s’il ne vous les emprunte ? Les pieds dont il foule vos cités ne sont-ils pas aussi les vôtres ? A-t-il pouvoir sur vous, qui ne soit de vous-mêmes ? Comment oserait-il vous assaillir, s’il n’était d’intelligence avec vous ? Quel mal pourrait-il vous faire, si vous n’étiez les receleurs du larron qui vous pille, les complices du meurtrier qui vous tue et les traîtres de vous-mêmes ? Vous semez vos champs pour qu’il les dévaste, vous meublez et remplissez vos maisons pour fournir ses pilleries, vous élevez vos filles afin qu’il puisse assouvir sa luxure, vous nourrissez vos enfants pour qu’il en fasse des soldats dans le meilleur des cas, pour qu’il les mène à la guerre, à la boucherie, qu’il les rende ministres de ses convoitises et exécuteurs de ses vengeances. Vous vous usez à la peine afin qu’il puisse se mignarder dans ses délices et se vautrer dans ses sales plaisirs. Vous vous affaiblissez afin qu’il soit plus fort, et qu’il vous tienne plus rudement la bride plus courte. Et de tant d’indignités que les bêtes elles-mêmes ne supporteraient pas si elles les sentaient, vous pourriez vous délivrer si vous essayiez, même pas de vous délivrer, seulement de le vouloir.

            Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres. Je ne vous demande pas de le pousser, de l’ébranler, mais seulement de ne plus le soutenir, et vous le verrez, tel un grand colosse dont on a brisé la base, fondre sous son poids et se rompre.

            La Boétie, extrait du Discours de la servitude volontaire

          Jacques Bénigne Bossuet :
          —"Mais Dieu se rit des prières qu’on lui fait pour détourner les malheurs publics quand on ne s’oppose pas à ce qui se fait pour les attirer. Que dis-je ? Quand on l’approuve et qu’on y souscrit."



        • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 8 janvier 07:29

          @Géronimo howakhan

          La compétition est une donnée de la nature : vous voulez planter une laitue ou attraper du gibier, il faut vous mettre en condition. Le système s’effondrerait, seuls ceux qui sont en capacité d’assurer leur survie sans donner de leur récolte à ceux qui ne le sont pas tiendraient debout. Refusez de servir effectivement et les beaux parleurs seront livrés à eux mêmes. Comme tous les autres.


        • Géronimo howakhan Géronimo howakhan 8 janvier 08:07

          @Nicolas Cavaliere

          non, pas du tout , ah zut nous voila revenu en 1960 avec vous !! c’est une dégenerescence de la psyché humaine suite à nos mauvais choix mentaux il y a des millénaires qui crée cette démence non assumée bien sur.., genre je te vole, je te tue et je me pardonne moi même d’être dément..ceci bien avant 6000 ans et la fausse histoire officielle, je comprends que vous sortez le catéchisme hypnotique néocons..
          ces mauvais choix survinrent lorsque nous ne fumes plus capable de vivre cet absolu que NAÎTRE = MOURIR..
          quand vous parlez de système vous parlez de celui de vos maîtres car étant sur avox vous n’en êtes pas un bien sur, qui ne sont que des voleurs ; des parasites, des truands, des tortionnaires, des criminels etc qui veulent se la jouer autre chose que ce qu’il sont..
          Selon ce que je vois, eux sont dans leur rôle qui est plutôt une fonction dont ils ne sont pas conscients, leur rôle est d’exister lorsque la masse globale humaine fait des mauvais choix , c’est le cas depuis des millénaires...
          nous n’avons pas le choix de la route..
          ce monde noir et dément s’écroule, ce qui ne dit rien de la suite, car truands du sommet et masse sont en effet au mieux de leur forme, qui bien sur mène à une sorte de suicide..

          tout en essayant de se la jouer « sans nous pas de survie »,..vous êtes trop cons vous la masse, ce qui n’est pas faux..
          votre rôle est de forcer la masse à voir tout ça et à s’éveiller à la vie..et dans ce sens il est vital..et je dois le dire tout à fait naturel..
          Dans ce sens à l’insu de votre plein gré vous êtes donc le jouet, sans le savoir, de la Lumière Originelle
          Merci donc.
          PS : cette illusion de compétition qui en fait est une élimination vient du mauvais usage d’une des capacités de la pensée analytique qui consiste en effet à éliminer des projets, des techniques, des moyens etc qui ne marchent pas ou pas bien, ou pas selon le projet, genre un toit qui tombe... Ceci ne peut qu’être utilisée pour des idées, des techniques, des théories, des plans techniques enfin pour ce qui est pratique, cette dégénérescence de notre psyché causée par nos choix, fait que alors nous utilisons cette élimination entre nous humains..
           à terme si on continue ce sera notre éradication, sauf avis contraire de L’Origine ou Dieu...
          motif : erreur 404...


        • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 8 janvier 20:44

          @Géronimo howakhan

          Et en français ?


        • Clocel Clocel 3 janvier 10:20

          On vient de rétablir le STO, sous un mandat Bornstein, ça va bien se passer forcément...

          Que voulez-vous de plus ?

          Quand allez-vous simplement valider la mort de notre système économique qui ne tient plus que par l’argent magique ?

          Soyez sympas amis gôchistes, vos solutions, gardez-les, depuis le temps que vous creusez, s’il y avait eu du pétrole, ça se saurait...


          • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 3 janvier 10:43

            @Clocel

            C’est à ce type de réaction que je sais que je ne suis pas lu.

            Je propose un retour complet à une logique assurantielle, soit exactement une sortie du système de l’argent magique et vous venez me le reprocher ?


          • Brutus S. Lampion 3 janvier 10:56

            @Nicolas Cavaliere

            "logique assurancielle’
            waouh, ça arrache !


          • Octave Lebel Octave Lebel 3 janvier 10:58

            @Clocel

            En quoi l’auteur qui à mon avis passe à côté de la relation, ressources mises en œuvre, travail, emploi, satisfaction équitable des besoins et investissement ainsi que du rôle du pouvoir et de la responsabilité politique vis-à-vis de ce cycle est-il « gôchiste »

            Ou est-ce une incantation rituelle visant à maintenir une affiliation floue à un certain vivre ensemble relevant de l’entre-soi fondé sur du non-dit où il convient de ne pas s’expliquer pour se sentir compris ? À ses risques et périls, mais cela est une autre histoire smiley


          • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 3 janvier 11:15

            @S. Lampion

            J’écrie vite parce que ça m’innerve !


          • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 3 janvier 11:18

            @Octave Lebel

            Vous donnez trop de rôle à l’Etat. La satisfaction équitable des besoins doit sortir de ses prérogatives et être rendue aux individus.


          • Clocel Clocel 3 janvier 11:19

            @Nicolas Cavaliere

            J’ai bien relu, et je n’y vois qu’une forme de STO, désolé, vous pouvez habillé cela comme vous voulez.

            Vous conditionnez la vie des gens à un travail (activité rémunérée) qui n’existe plus, vous allez fatalement arriver au Revenu Universel conditionné... Soit... Le STO.

            Et il arrive ce fameux revenu universel et il va être tellement dégueulasse pour la dignité humaine qu’il va falloir acculer les gens à une misère sordide pour qu’il ne puisse pas le refuser.

            Vous ne sentez pas le piège ?

            Le monde capitalistique ordinaire (qui n’existe plus) avait tous les défauts de la terre, nous sommes bien d’accord, il n’empêche qu’il était le seul à fournir à la fois, un travail, un moyen de se réalisé et de trouver une estime de soi au sein du groupe cohérent où tout le monde n’était pas en concurrence contre tout le monde, et surtout, il ménageait des espaces dans le temps où l’ensemble pouvait se retrouver sans hiérarchie et sans arrière-pensées.


          • lecoindubonsens lecoindubonsens 3 janvier 15:05

            @Clocel "Le monde capitalistique .. seul à fournir ...au sein du groupe cohérent où tout le monde n’était pas en concurrence contre tout le monde"

            ça, c’est un SCOOP !
            le capitalisme sans concurrence, c’est effectivement une idée nouvelle smiley

            quel est le sens normal de votre message ?


          • Clocel Clocel 3 janvier 15:23

            @lecoindubonsens

            C’était mal formulé, je vous l’accorde, le sens général était que la concurrence n’était pas présente partout, on a très bien vécu avec des services essentiels assurés par l’état, distribution d’eau, d’énergies, soins, santé, enseignement, transports publics, infrastructures, etc.

            Bref, ce qu’ils ont mis 40 ans à détruire, je suis convaincu que nous avons été, en France, pendant un très court moment, très proche de l’équilibre parfait, une vitrine inacceptable pour la branche forcenés des libéraux.


          • Octave Lebel Octave Lebel 3 janvier 17:41

            @Nicolas Cavaliere

            La gentille blague .Vous prônez la régulation par le marché qui est en réalité la priorité mise à la rentabilité financière. Qui concentre très vite dans quelques mains la capacité à investir et désinvestir en entretenant une obsolescence et un renouvellement artificiel de pseudo-besoins en pleine irresponsabilité d’un usage durable et satisfaisant des ressources. Qui plie à ces priorités les fruits de l’intelligence collective productrice de savoirs et technologies. Qui crée un déséquilibre permanent entre l’utilité sociale du travail, l’accomplissement personnel qu’il apporte et sa réduction à un facteur de production soumis à ce type de rentabilité. Chacun peut constater tous les jours les merveilleux résultats de ce système et les ravages apportés au niveau mondial sur le plan économique et écologique, sur le plan des relations internationales entre pays, sur les progrès espérés vis-à-vis d’un mieux-être généralisé et de la construction de relations démocratiques permettant des relations équilibrées et respectueuses entre les différents groupements humains.

            Belle envolée utopique ? Pas plus que la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme toute droite sortie des horreurs dont nous sommes capables, pas plus que la suppression de l’esclavage qui n’est pas achevée pour dire vrai mais qui n’est plus considérée comme normale. Jusqu’à nouvel ordre bien sûr.

            L’état, bien sûr, dans la mesure où il est le bras de la souveraineté citoyenne où s’articulent nos libertés individuelles et collectives à la source de l’intérêt général.On y est pas.Raison de plus pour avancer et de ne plus nous laisser faire par ceux que cela dérange et nous comprenons très bien pourquoi.
             


          • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 3 janvier 17:57

            @Octave Lebel

            Oui, je prône la régulation par le marché, et non par la loi du marché ! Une main réellement invisible. Le retour de l’incertitude là où les monopoles privés ont tout verrouillé en se servant du bras armé de l’Etat. J’insiste encore, ouvrez les droits de chômage à tous les démissionnaires sans condition, vous aurez des surprises.


          • lecoindubonsens lecoindubonsens 3 janvier 18:20

            @Clocel merci pour ces précisions/corrections

            et pourquoi pas défendre l’idée, comme vous l’écrivez, de « services essentiels assurés par l’état »,
            c’est à dire toute entreprise qui dépasse une certaine taille, un certain pouvoir sur nos vies, est contrôlée par les citoyens (c’est une démocratie)

            mais à l’inverse, liberté individuelle totale quand l’entreprise reste à échelle humaine, à impact global limité.

            Pour reprendre vos exemples, distribution d’eau, d’énergies, soins, santé, enseignement, transports publics, infrastructures, etc.

            gérés par l’état et sans concurrence (= la meilleure organisation, avec économie d’échelle, et suppression de fonctions inutiles comme les doublons et la pub/marketing liés à la concurrence)

            Mais le boulanger, le boucher, l’artisan ... s’installent et proposent leurs services en toute liberté.


          • lecoindubonsens lecoindubonsens 3 janvier 18:28

            @Nicolas Cavaliere
            « ouvrez les droits de chômage à tous les démissionnaires sans condition, vous aurez des surprises »

            pas réellement une surprise !
            nous bossons un mois, nous démissionnons, nous utilisons donc nos droits de chômage

            sans condition le max de temps permis, disons un an par exemple,
            nous bossons un mois, nous démissionnons, nous utilisons donc nos droits de chômage

            sans condition le max de temps permis, disons un an par exemple,

            nous bossons un mois, nous démissionnons, nous utilisons donc nos droits de chômage

            sans condition le max de temps permis, disons un an par exemple,
            nous bossons un mois, nous démissionnons, nous utilisons donc nos droits de chômage

            sans condition le max de temps permis, disons un an par exemple,

            ...

            vous avez raison, nous vivons tous avec 12 mois de congés payés sur 13, c’est la belle vie.
            Seule question, avec donc seulement 2 millions de travailleurs au lieu de 24, arrivons nous à produire tout le nécessaire ?
            Sans travailler 84h par jour ! ou 420h par semaine ?


          • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 3 janvier 18:38

            @lecoindubonsens

            Si quelqu’un travaille 6 mois et s’ouvre des droits de chômage en démissionnant, il aura effectivement la possibilité de glander pendant 6 mois ensuite. Et vous croyez que les saisonniers qui ont des fins de contrat à durée déterminée et qui se tuent à la tâche 50 à 60 heures /semaine en station ils vivent comment ? La seule différence c’est que eux ont un contrat tacite avec leur employeur, puisqu’ils reviennent chaque année. Un gros glandeur du type que vous décrivez sera trahi par son CV et ne trouvera pas d’employeur prêt à le prendre, quoiqu’il en soit. Et puis, si les travaux pénibles sont assurés par des machines, pourquoi n’arriverions-pas à produire tout le nécessaire ?


          • véronique 3 janvier 19:49

            @Nicolas Cavaliere

            La régulation par le marché est un mythe ! C’est précisément à ça que nous sommes soumis. Alors comme ça ne marche pas, on laisse subsister des instruments de correction, et ce n’est certainement pas en les supprimant que ça ira mieux. 


          • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 3 janvier 19:55

            @véronique

            Ai-je écrit que je souhaitais tous les supprimer ? J’ai écrit que je souhaitais en supprimer certains et en renforcer d’autres. La régulation par le marché est effectivement un mythe, c’est pourquoi il faut bétonner le droit à l’assurance-chômage.


          • Octave Lebel Octave Lebel 3 janvier 20:13

            @Nicolas Cavaliere
            La vie politique et la vie économique ne sont pas des jeux, des jeux avec les mots.C’est notre vie tout court qui s’y joue à chaque instant que l’on en soit conscient ou pas.Et nous n’avons pas tous évidemment les mêmes degrés de liberté.


          • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 3 janvier 20:46

            @Octave Lebel

            Je ne comprends pas du tout ce que vous écrivez, c’est vague. Je reconnais être déçu des réactions à cet article, j’imaginais des poussées d’imagination genre « oui, voilà ce qui se passerait » ou « non, ce serait une folie, en cas d’application de ce que vous dites, vous verriez une misère monstre », avec exemples, hypothèses ou ressentis à l’appui. C’est un peu tristounet...


          • lecoindubonsens lecoindubonsens 3 janvier 20:51

            @Nicolas Cavaliere
            Absolument rien contre un mode de vie saisonnier « se tuer à la tâche 50 à 60 heures /semaine en station pendant 6 mois et repos le reste de l’année », mais l’équité voudrait que leur rémunération 50 à 60 heures /semaine

            soit suffisante pour vivre toute l’année ... sans se faire entretenir par le collectif pendant 6 mois.

            Ramener à l’année, cela fait 60*26 = 1536h par an, temps classique, mais totalement financé par l’employeur dans le cas général. Pourquoi le collectif doit-il financer pour les saisonniers ?

            Quant à « si les travaux pénibles sont assurés par des machines, pourquoi n’arriverions-pas à produire tout le nécessaire », faites toutes les simulations que vous voulez, et vous verrez que ce n’est pas très réaliste de produire assez avec ? (10 fois ?) moins de travailleurs, ce qui serait le cas si votre chômage garanti sans condition permettait a quasiment tout le monde de ne plus travailler beaucoup (ce n’est pas être glandeur que de trouver logique que ce n’est pas la peine de travailler si on a le même pouvoir d’achat sans rien faire)


          • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 3 janvier 21:05

            @lecoindubonsens

            Les saisonniers créent suffisamment de valeur monétaire pour que leur chômage soit supporté par la collectivité. On ne peut pas en dire de même des bénéficiaires de l’Allocation de Solidarité Spécifique. Après, imaginons un bénéficiaire de l’Allocation de Solidarité Spécifique qui vendrait des légumes de sa production au noir, il crée certainement une valeur plus grande que le travailleur saisonnier qui sert ses touristes friqués et vaniteux, mais il est tout de même dommage qu’elle soit vouée à demeurer illégitime, et à demander à cet allocataire une énergie monstrueuse pour maintenir son petit revenu annexe qui tombe chaque mois de la part de l’Etat en lui dissimulant son activité (rationalité plutôt vaine quand on fait le bilan sur son lit de mort, je trouve). A ce compte-là, autant supprimer directement l’Etat.

            La production totalement machine sans travailleur et juste avec un entretien régulier à mon sens est techniquement possible mais pas envisagée parce que quelques gens aiment beaucoup jouir de leur pouvoir.


          • lecoindubonsens lecoindubonsens 4 janvier 08:59

            @Nicolas Cavaliere
            Curieuse position votre « Les saisonniers créent suffisamment de valeur monétaire pour que leur chômage soit supporté par la collectivité » !
            Ainsi, ceux qui créent de la valeur (traduction « produisent utile » ?) devraient être financés par le collectif via le chômage, et non par leur employeur (lui même financé par la vente des produits). Chacun appréciera, mais je ne partage pas ce financement par tous des saisonniers des stations de ski (pour reprendre votre exemple). Inéquitable !

            Quant à votre exemple « vendrait des légumes de sa production au noir ». Si cette personne est compétente pour produire des légumes, qu’elle le fasse à plein temps, avec une contrepartie équitable de ce travail pour lui permettre de vivre décemment ... sans allocation.

            Enfin pour votre « La production totalement machine sans travailleur et juste avec un entretien régulier à mon sens est techniquement possible », je respecte votre conviction sans la partager : expliquez nous par combien de travailleurs remplaceriez vous les 24M actuels, et quelle serait l’organisation pratique. Pas très réaliste !


          • troletbuse troletbuse 8 janvier 08:47

            @Clocel
            As-tu vu ? Il y en beaucoup qui rêvent au dessus !  smiley)


          • Clocel Clocel 3 janvier 11:36

            Je poursuis mon commentaire précédent.

            Un travail, c’est bien, mais ce n’est pas suffisant, les bœufs aussi travaillaient, qui enviait leur situation ?

            Les générations précédentes aussi travaillaient, souvent plus que de raison, mais à la clé il y avait les études q’ils paieraient à leurs enfants pour les arracher à l’orbite de merde dans laquelle ils gravitaient, il y avait l’assurance de se payer la villa Sam suffit loin des casse-couilles de quartier, la bagnole suffisamment grande pour faire chier le voisin, il y avait un système de santé fonctionnel, une retraite assurée, des points de chute peinards pour retrouver les potes et pleins d’activités qui ne réclamaient pas une thune mais qui rendaient la vie si sympathique...


            • Clocel Clocel 3 janvier 11:41

              Désolé pour les fautes, c’est un jour sans...


            • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 3 janvier 17:20

              @Clocel

              Je ne me retrouve pas du tout avec votre vision « STO » de mon propos. Il s’agit d’arrêter simplement la distribution d’argent gratuit (la dette). Je précise d’emblée dans mon texte que ce qui y est proposé l’est dans le cadre réduit d’un marché du travail réduit à de l’offre et à de la demande. Cette hypocrisie perdure quand on paie les gens à ne rien faire, et mes propositions s’inscrivent dans ce cadre. Cela n’empêche pas le marché du travail d’être autre chose qu’un marché, mais il faut savoir se servir des armes de l’ennemi pour rétablir des sociabilités perdues telles que vous les décrivez. Le système de santé fonctionnel s’inscrivait dans un ordre où on soignait des malades aussi parce que ce travail amenait à une retraite assurée et ne venait pas entacher les relations quotidiennes. Cela a presque failli rester, comme vous le dites, mais pour que ce soit brisé, il a fallu inventer des catégories de boucs-émissaires selon le triangle habituel « bourreau-victime-sauveur ». S’extraire de ce conflit tripartite en tendant le plus possible à se rendre autonome vient rendre obligatoire le fait de travailler. Mais il ne fait pas de chacun des serviteurs. « Ouvrir le droit à l’allocation chômage à tous les démissionnaires », c’est dans cet esprit-là que je l’écris.


            • Clocel Clocel 3 janvier 17:44

              @Nicolas Cavaliere

              Pourquoi ne pas simplement libérer ceux qui le souhaitent leur permettre de survivre avec des petites activités libres, éventuellement suppléées par des allocs minimalistes au coup par coup ?

              Il y a une foule de personnes qui souhaite revenir à la terre, sur de petites exploitations, on sait produire beaucoup sur de petites surfaces, ils seront capables de vivre dans des habitats légers sans emmerder personne, une journée de travail suffirait à remettre la terrain dans l’état où ils l’ont trouvé...

              Ne me dites pas que ce n’est pas possible, j’ai moi-même (et ma famille) vécu en quasi autarcie pendant 14 ans. 

              Pendant une période de « découverte », j’ai encadré des gamins à problèmes pour ramasser les ordures éparses sur la voie publique, nettoyer les conteneurs à verre sans équipements de protection, vous pensez vraiment que c’est avec ce genre d’activité qu’on va leur faire aimé le boulot et les remettre dans le circuit ?


            • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 3 janvier 17:52

              @Clocel

              Je ne le pense pas (c’est écrit dès le premier paragraphe de l’article). Mais quitte à faire des boulots pénibles, autant les faire avec des garanties de rémunération supérieures au seuil de pauvreté qu’en contrepartie du RSA.

              Quant à la foule de personnes qui souhaitent revenir à la terre sur de petites exploitations, j’en connais qui ont essayé, et qui se sont pris les remarques esprit de clocher paysan du cru dans la figure, avec moult sabotages et intimidations. Déjà que le terrain si petit n’était pas donné... Et ils n’ont pas attendu d’avoir le RSA ou un quelconque salaire ou allocation pour investir dans leur projet. Ils ont démissionné de leurs emplois pour investir là dedans justement. Toutes leurs économies y sont passées...


            • Clocel Clocel 3 janvier 18:14

              Ce n’est pas ce que j’observe sur le terrain et j’ai quasiment toujours vécu en milieu rural.

              Clair qu’il ne faut pas se pointer en terrain conquis avec ses gros sabots, mais pour les humbles il y a de la place.

              Après les erreurs ça fait partie de la vie et c’est souvent très formateur, mais foutre tous ses œufs dans le même panier c’est une connerie de citadin doté d’un évident manque de maturité.

              Allez vous balader là, et ayez une meilleure opinion des ruraux. smiley


            • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 3 janvier 20:43

              @Clocel

              Les ruraux se confondent-ils avec les possesseurs de terre ?


            • Clocel Clocel 4 janvier 09:25

              Ça change quoi ?

              Tu n’es pas obligé d’être propriétaire de la terre pour l’aimer, la plupart des maraîchers ne sont que locataires, c’est une activité, pas un investissement.

              De toutes façons, carrière faite, tu devras passer le témoin, l’essentiel étant, que pendant ton activité on t’ait foutu la paix.

              Il faut aussi savoir que beaucoup de terres sont la propriété de citadins, qui n’en ont aucun usage mais ne souhaitent pas vendre pour autant, beaucoup sont contents de savoir qu’elles sont entre de bonnes mains.


            • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 5 janvier 17:58

              @Clocel

              Peut-être, mais il est évident qu’être propriétaire d’un terrain ou d’un bâti encourage plus à prendre soin de ce terrain ou de ce bâti, à y travailler, à le travailler, que d’en être simple locataire. Plus difficile aussi de nier sa responsabilité quand on doit assumer ses charges seul sans le soutien de je ne sais quelle entité immatérielle.


            • Parrhesia Parrhesia 3 janvier 11:49

              Foutaises !

              1) Le marché du travail périclite en France parce que le travail français n’est plus effectué en France mais à l’étranger !

              2) Le travail n’est plus effectué en France parce que le capitalisme exclusivement financier a organisé scientifiquement son expulsion de France vers l’étranger, après avoir compris qu’il était infiniment plus facile de bâtir une fortune en faisant « transpirer le coolie » et circuler les capitaux vers les paradis fiscaux qu’en fabriquant nos petites cuillères et nos automobiles et en élevant les niveaux de la morale et de la société occidentale  !

              3) Le leurre des offres d’emplois non satisfaites, bien qu’en partie réel, fait partie de l’arnaque mondialiste ainsi que les rustines sociales sensées accompagner en douceur, (mais de moins en moins) la destruction de notre société en tant que pays et continent libres, actifs et indépendants !)

              4) Le marché du travail continuera à péricliter jusqu’à la signature de l’acte officiel de décès de l’état français tant que nous ne ferons pas revenir ce travail sur un territoire douanier national redevenu cohérent  ! L’actuelle invasion de ce territoire douanier national par des millions de faux demandeurs d’emplois-faux demandeurs d’asile-vrais envahisseurs fait partie de la même arnaque/trahison du capitalisme exclusivement financiarisé actuellement aux commandes de la contre-europe comme des restes de la France.)

              5) Les résultats socio-économiques incroyablement positifs attestés par les onze années de Gaullisme (1958-1969) sont là pour témoigner du bien-fondé d’un protectionniste sensé, technique et argumenté contre les concurrences déloyales diverses et variées.

              6) Là est l’essentiel ! En témoignent également les pratiques protectionnistes forcenées que nos « alliés-bons-apôtres », notamment par le biais d’une corruption généralisée à briser les murs, tout en continuant à nous infliger des leçons de fausse morale socio-économique imposées à travers les prismes déformants des actualités ukrainiennes, formosanes, gazaouis et tutti frutti !


              • LeMerou 4 janvier 06:23

                @Parrhesia

                Bonjour,
                Vous avez en partie décrit la problématique de fond dans votre chapitre 2. Auquel il faut ajouter des décennies de dévalorisation du travail manuel organisée avec soins et « modernisation ou progrès technologique ». Lente destruction s’étant accélérée à partir des années 80.
                Ajoutons à cela que le tissu industriel Français générateur d’emplois à progressivement disparu, alors qu’un de nos célèbre voisin à maintenu le sien. Il y a déjà beaucoup de questions à se poser et beaucoup de choses à dire à ce sujet !

                Mondialisation/Enrichissement/progrès sont les trois vecteurs du problème, c’est le cercle vicieux. Il a tant été vanté que les produits fabriqués à « l’extérieur » permettrait aux Français d’accéder à une consommation ou un bien être qu’ils n’auraient pu s’offrir si elle était restée sur le Territoire. Il a tant été vanté aussi la suppression de postes « pénibles » par la robotisation.

                La contre-partie fut une augmentation progressive et inéluctable de personnes sans emploi, majoritairement les fameux emplois dits « non ou peu qualifiés », ou seul courage et bonne volonté prévalent et ils sont nombreux à exister encore, mais n’intéresse plus, pour les raisons évoquées plus haut, mais aussi par les salaires désormais indécent car plus ou de moins en moins en adéquation avec le « niveau de vie ». Je n’ose même pas évoquer les conditions de travail, je crois qu’ils sont nommés désormais « métiers en tension », ou l’immigration va s’engouffrer, accueillie à bras ouvert par un patronat douteux.

                Le souci du salaire, vecteur important dans la composition du prix d’un produit, à été augmenté aussi par l’inégalité Européenne, Nous assistons dans le domaine de l’agriculture à une concurrence inégale entre Pays Européens et cela s’étend doucement à d’autres emplois.

                Le chômage ! C’est la bête noire de tous les gouvernements, tous promettent de le réduire, sans y arriver évidemment ou alors par le truchement des composantes du calcul faisant ressortir le taux global.

                Le chômage à donc un coût pour le Pays, pour le budget de l’Etat, c’est une des lignes comptable, qu’il faut maîtriser, éviter qu’elle augmente en fait. Les gouvernements successifs ont tous rivalisés d’inventivité dans le domaine, uniquement pour que la ligne comptable varie le moins possibles, car pour l’emploi réel, c’est une autre affaire.
                France Travail désormais n’est qu’un autre exemple dissimulatif de mesures qui vont dans ce sens. Nul doute que l’entité changera encore de nom.
                Les solutions sont connues, mais impossible à mettre en place sans bouleversement économique qui irait à l’encontre de la mondialisation.

                Le chômage est-il résoluble ? 

                Hélas non, je crois, en tout cas pas dans le cadre de la mondialisation ou Européanisation dans laquelle nous sommes enfermé. Il est terriblement délicat aussi de discuter sainement du sujet, car il fait parti de notre « modèle social », envié par beaucoup, mais qui ne veulent pas y adhérer devant les coûts. 

                Pour tenter de résumé, doit on continuer « à payer des gens à ne rien faire », est la phrase que l’on entend le plus souvent. Il est évident qu’il y a de l’abus, ils ne sont pas légion non plus, mais « ils » sont bien là. Reste la majorité qui cherche, ce nombre à la limite, ne pouvant bénéficier d’aucune aides un peu facilement distribuées aussi, cherchent, car il faut bien manger, payer son loyer, la cantine des gosses, etc...

                Alors « Ils n’ont qu’a faire autre chose » ou « traverser la rue » entends on comme réponse, ! La bonne blague truffée d’hypocrisie. Il y a pire aussi « Devenez votre propre patron »..........

                Votre chapitre 5, ne doit pas être évoqué, il s’agit d’une époque particulière, liée en grande partie à la reconstruction/modernisation du Pays.

                Par contre, il pourrait être mis en oeuvre dans le cadre d’une délocalisation, soit disant nécessaire à la survie de l’entreprise, des mesures coercitives plus fortes, ce fait générant systématiquement de la perte d’emploi dans le territoire. Libre à l’entreprise de partir pour des terres plus enrichissantes, mais le chômage de ses anciens salariés doit rester à sa charge. Trop facile et inadaptée les pseudos-aides de retour à l’emploi des anciens salariés. Je verse du pognon et hop c’est fini......

                Au lieu de faire 20% de bénéfices ailleurs (net d’impôts), « ils » n’en feront que 18, je sais la diminution, est considérable, inacceptable, intolérable par l’actionnariat, mais c’es la vie.


              • Eric F Eric F 4 janvier 12:13

                @LeMerou
                ’’ le tissu industriel Français générateur d’emplois à progressivement disparu, alors qu’un de nos célèbre voisin à maintenu le sien’’.

                Il n’y a pas seulement un de nos voisins mais plusieurs, dans l’UE Allemagne, Pays Bas, Danemark, Suède, ont un taux d’emplois industriels supérieur au nôtre, et un revenu par habitant supérieur au nôtre, hors UE la Suisse et la Norvège.


              • troletbuse troletbuse 8 janvier 07:33

                @Eric F
                C’est vraiment très intéressant !


              • charlyposte charlyposte 3 janvier 13:19

                L’industrie de l’armement est pourtant une valeur sûre via l’emploi qui ne connaît pas la crise et pas davantage dans le futur smiley


                • Doume65 3 janvier 20:32

                  «  Le marché du travail »

                  Rien que cette formulation néolibérale pour aborder la problématique de l’emploi, ça indique le cadre idéologique et doctrinal dans lequel s’inscrit l’auteur.


                  • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 3 janvier 20:43

                    @Doume65

                    Si je m’inscrivais dans ce cadre, j’aurais monnayé la publication, voire la rédaction de cet écrit. Et le temps d’écriture a été moins long que le temps de réflexion (qui se fait souvent dans une sorte de veille silencieuse, bien entendu).

                    Et je n’aborde pas la problématique de l’emploi, mais celle du travail en général et de sa rémunération. De la dignité de la personne qui fournit une œuvre ou un service contre paiement. A moins de ne vivre tous dans des couvents ou des paroisses (ou des fermes), je vois mal comment on pourrait échapper à la problématique de l’argent.


                  • zygzornifle zygzornifle 4 janvier 08:52

                    Avec l’explosion de l’IA et de la robotique qui travaillera encore dans les années a venir ?


                    • aliante 5 janvier 09:34

                       La grande cabale contre les pauvres ne sert qu’à planquer l’essentiel du pillage en règle du pays par le néolibéralisme sauvage financier ,spéculatif ,évasion fiscale ....des riches de plus en plus riches  comment expliquer qu’un hôpital lance un appel aux dons pour financer un scanner ?Ou va le pognon qu’on nous prend de partout ? on finance le corrompu Zelinski ,on est ,ponctionné par l’Ue 14 milliards d’euros tous les ans alors qu’il n’y a pas 3 milliards pour les retraites les paysans disparaissent ? les hôpitaux s’appauvrissent ,on finance des ponts en Croatie alors que les nôtres se détériorent au point que l’état pense mettre les routes nationales en gérance par des sociétés d’autoroute pour les entretenir et à terme on paiera pour y circuler Vous nous ferez pas gober que les gens qui vivent des minimas sociaux sont responsables de délitement de la France ils n’en sont que les bouc émissaires


                      • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 5 janvier 15:40

                        @aliante

                        Je ne nie pas que les choix politiques (financiers) des responsables financiers (politiques) soient la cause majeure des problèmes du territoire. Mais le minima social n’aide pas ses bénéficiaires à se politiser. Ils se contentent des hôpitaux pourris, ils se foutent bien d’arriver à la retraite puisqu’ils auront le minimum vieillesse, ils se foutent bien de ce que les riches leur font puisqu’ils se contentent de l’aumône qu’ils leur jettent. Ils ont le plus grand pouvoir sur les riches et ne s’en servent pas pour améliorer la condition commune, trop concernés par leur survie individuelle et indifférenciés par le traitement qui leur est offert.


                      • Ffgismo 5 janvier 16:54

                        La solution la plus simple va s’appliquer, l’énergie en quantité illimitée et bon marché c’est fini : donc d’ici peu il va y avoir besoin de plusieurs millions de travailleurs dans les champs et le chômage va disparaître, pour tous ceux qui ne seront pas morts de façon violente « guerre famine épidémie « A bon entendeur salut…


                        • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 5 janvier 18:00

                          @Ffgismo

                          En France en tout cas c’est fini. En Chine, le prix du pétrole est aligné sur celui qu’on avait il y a dix ans alors que le coût du baril à l’international était exactement le même. Cela s’appelle un transfert de richesse.


                        • https://twitter.com/Renardpaty/status/1743703295103775199

                          Quelle coïncidence !!

                          Le déminage en Ukraine sera effectué par une société américaine associée à BlackRock

                          Fin novembre, on a appris que la société américaine Tetra Tech avait commencé des travaux de déminage dans les régions de Kiev, Odessa, Soumy, Kherson et Kharkov.


                          • volèm rien 7 janvier 18:49

                            L’économie c’est la science de l’avarice, le royaume des enculés.


                            • pascal58 7 janvier 19:45

                              @Nicolas Cavaliere 

                              Et ces revenus distribués sans aucune contrepartie jusqu’à présent et sans limite établie réglementairement dans le temps sont des poids énormes sur le budget de l’État et sur la psychologie des citoyens

                              Ce renseigner un minimum, avant dégueler des inepties pareils. Je déteste les menteurs de votre espece, parce qu’ils sont conscients de la merde qu’il raconte. 

                              Droits et obligations du bénéficiaire
                              Obligation de recherche d’emploi

                              Si les ressources de votre foyer sont, en moyenne, inférieures à 500 € par mois, vous devez :

                              • rechercher un emploi,
                              • ou entreprendre les démarches nécessaires à la création de votre entreprise,
                              • ou suivre les actions d’insertion qui vous sont proposées.

                              Ces obligations sont précisées dans votre projet personnalisé d’accès à l’emploi (PPAE), établi avec votre conseiller France Travail (anciennement Pôle emploi).

                              Vous ne pouvez pas refuser plus de 2 offres raisonnables d’emploi telle que définie dans votre PPAE.




                              • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 7 janvier 20:33

                                @pascal58

                                Des mots.

                                Vous croyez vraiment que les agents France Travail aient suffisamment d’offres à proposer (les plus intéressantes passent par le bouche à oreille et le réseau, France Travail ne ramasse que les miettes) ? La paix sociale, ils se doivent bien aussi de la conserver pendant les entretiens, pour éviter les insultes, les agressions, les comportements désespérés. Quelques ambitieux se feront forts d’appliquer ces textes pour faire plaisir à leurs directeurs immédiats, mais ils seront minoritaires, et une fois qu’ils auront obtenu de l’avancement, ils iront se planquer dans des bureaux où ils ne verront plus de demandeurs d’emploi (quoique le refus d’appliquer les consignes ça marche aussi dans des établissements publics où il s’agit de ne pas faire de vagues et de montrer une cohésion au public).

                                Non, vraiment, ces obligations c’est du texte pur et dur.

                                Et je maintiens mon point de vue sur la suppression des minima sociaux. Ou pour mettre un peu d’eau dans mon vin et pour faire plaisir, je propose à ce qu’ils soient limités à trois années dans le temps. Assez de la solidarité instituée. La liberté suppose l’élan, pas la contrainte !


                              • pascal58 7 janvier 22:06

                                @Nicolas Cavaliere

                                Votre perspective manque de profondeur et de compréhension des réalités de la précarité et de ceux qui la vivent au quotidien. Vos assertions sont superficielles et dépourvues de véritable expérience vécue. Il est regrettable de constater que vous détenez un avis autoritaire sur des sujets pour lesquels vous n’avez pas de véritable expertise ou connaissance approfondie.
                                Cette propension à émettre des jugements sans fondement et à se placer en tant que donneur de leçons sans une compréhension adéquate de la situation est tout à fait méprisable.


                              • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 8 janvier 06:31

                                @pascal58

                                Vous devriez plutôt comme moi vous demander comment les précaires (catégorie sociale bâtie et désignée) vivaient avant les années 1980. La situation avec le recul, et sans l’expérience je le concède, c’est que la pauvreté n’est plus un idéal opposé à celui de la richesse. Texte de théoricien, je l’assume clairement.


                              • pascal58 7 janvier 19:46
                                Suspension du versement du RSA

                                Répondez aux questions successives et les réponses s’afficheront automatiquement

                                • En cas de non respect de vos obligationsModifier

                                Les services du département peuvent décider de réduire votre RSA : RSA : Revenu de solidarité active, si vous êtes dans l’un des cas suivants :

                                • De votre fait et sans raison légitime, votre projet personnalisé d’accès à l’emploi (PPAE) ou votre contrat d’engagements réciproques ne sont pas établis dans les délais prévus ou ne sont pas renouvelés
                                • Vous ne respectez pas, sans raison légitime, les dispositions prévues dans votre PPAE ou votre contrat d’engagements réciproques
                                • Vous êtes radié par France Travail (anciennement Pôle emploi) de la liste des demandeurs d’emploi
                                • Vous refusez de vous soumettre aux contrôles prévus.

                                Vous êtes alors invité à présenter, avec la personne de votre choix, vos observations à une équipe pluridisciplinaire.

                                Cette équipe est composée notamment d’agents de France Travail (anciennement Pôle emploi), de représentants du départements, des professionnels de l’insertion sociale et professionnelle (par exemple, assistante sociale).

                                La réduction du RSA ne peut intervenir qu’après la présentation de vos observations.

                                Les services du département peuvent décider de reprendre le versement du RSA à partir de la date de conclusion du PPAE ou de l’un des contrats d’engagement.

                                Lors de la 1re sanction, le montant de votre RSA peut être réduit jusqu’à 80 % pour 1 à 3 mois.

                                Lors des sanctions suivantes, le pourcentage de réduction est fixé par les services du département pour 1 à 4 mois.

                                Toutefois, la réduction ne peut pas dépasser 50 %, dans les 2 cas, si votre foyer comprend d’autres personnes que vous-même.

                                À la fin d’une période de réduction, les services du département peuvent vous radier de la liste des bénéficiaires du RSA.


                                • pascal58 7 janvier 19:54

                                  Le RSA c’est un parcours du combattant qu’on doit renouveler tous les 3 mois. C’est une épée de Damoclès sur sa tête, qui peut tomber a tout moment .

                                  Bref, vivre dans ces conditions , je le souhaite a personne


                                  • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 7 janvier 20:39

                                    @pascal58

                                    C’est le même parcours du combattant pour les personnes qui enfilent les contrats à durée déterminée, sauf qu’elles ne connaissent, elles, jamais le montant de leur revenu mensuel suivant à l’avance. Il est plus simple de s’habituer à une situation difficile qu’à une situation qui change constamment. Rappelez-vous le confinement.


                                  • troletbuse troletbuse 8 janvier 08:26

                                    500 millions de terriens en 2030 dont 80% d’esclaves et 10% de kapos. 1% de nazis et 9% de lèche-bottes.Tout le prouve.

                                    C’est clair comme de l’eau de roche.

                                    Les esclaves auront du boulot. Pas de problème.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité



Les thématiques de l'article


Palmarès



Publicité