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Les commentaires de Renaud Bouchard



  • Renaud Bouchard 29 mars 17:10

    Aux Lecteurs 

    Suite et fin

    Oh, autre chose, faites attention aux répercussions économiques sur le terrain de la catastrophe du pont FSK. Par exemple, Baltimore est le premier port des États-Unis pour l’importation et l’exportation d’automobiles. Également du matériel de terrassement et du gros matériel agricole, des engrais, du bois d’œuvre, du charbon et de l’acier. D’autres dispositions devront être prises, pour les années à venir, en tenant compte des liaisons de camionnage. Il s’agit notamment d’une interruption du transport routier entre les États du centre de l’Atlantique et de la Nouvelle-Angleterre et une grande partie du Dixieland.

    Cela affectera le transport des fruits et légumes vers le corridor Washington-Boston. Les choses vont coûter plus cher et nous sommes déjà dans une zone inflationniste.

    Comment cela va-t-il tonner ailleurs à travers une économie qui, malgré les plaisanteries des statisticiens de « Joe Biden », est en train de se désintégrer ? Les ailes battantes de ce cygne noir jettent déjà un froid sur les zéphyrs qui arrivent au printemps

    Et en France, qu’en sera-t-il ?

    N’est-on pas déjà en train d’envisager le « Plan B » avec l’annulation de la grande parade aquatique sur la Seine pour l’ouverture des prochains J.O ?

    Déjà tellement de gens, tellement de personnes inconnues et incontrôlables - avec un flux incessant - obéissant à des motivations étrangères à leur nouveau pays de résidence qu’ils ne connaissent pas et ne connaîtront jamais, susceptibles de répondre efficacement à un dessein de submersion complète du « pays d’accueil ».

    Et toujours pas de réponse.

    https://www.grecehebdo.gr/poesie-constantin-cavafy-en-attendant-les-barbares/



  • Renaud Bouchard 29 mars 17:02

    Aux Lecteurs

    Suite 02


    Il faudrait également s’interroger, en tant que catastrophe du pont lui-même, sur les répercussions implicites sur le secteur des assurances. Considérez que le secteur des assurances est un rouage majeur de la machinerie financière et bancaire, puisque les réserves des compagnies d’assurance sont traditionnellement allouées sous forme de bons du Trésor souverains soi-disant sûrs. Des liquidations, ça vous tente ? L’assurance maritime gémissait déjà sous le fardeau de toutes ces affaires de singes dans la mer Rouge, grâce aux attaques de roquettes et de drones des Houthis contre les navires de la civilisation occidentale. Les banques tremblent-elles plus fort maintenant ? De nombreuses personnes dans la société civile occidentale tremblaient déjà avant les travaux du pont FSK.

    Si le spectacle impressionnant de l’effondrement du pont a traumatisé le pays, il a également rappelé le flux fantastique de dix mille passages illégaux de frontières par jour, mis en scène par l’équipe de la sécurité intérieure de « Joe Biden ».

    Vous êtes-vous en quelque sorte demandé combien, parmi ce flux de 10 000 par jour, pourraient être la même espèce de chiens d’Asie centrale qui se sont portés volontaires pour massacrer plus de 150 (jusqu’à présent) spectateurs russes ? Personne ne vérifie qui ils sont, vous vous en rendez compte. Ils marchent simplement sur le sol américain, reçoivent des smartphones, des cartes de débit chargées, de l’argent liquide, des billets d’avion et de bus et voilà , ils sont là demain dans votre ville natale, à la recherche de quelque chose pour s’occuper.

    Vous vous demandez quel genre de chaos ils pourraient être capables de déclencher n’importe où, de Bangor à Burbank, dans les semaines et les mois à venir ? (Et pendant que vous y êtes, pensez à tous les incendies d’usines de transformation alimentaire, aux accidents de train et à d’autres tribulations mystérieuses à travers le pays au cours des deux dernières années.) Considérez que cette semaine seulement, après la catastrophe du pont SSK, absolument rien n’a été fait par notre gouvernement pour endiguer cet afflux d’innombrables saboteurs potentiels dans le pays. Les médias n’en parlent même pas (bien sûr).

    Les perspectives peuvent paraître un peu inquiétantes, n’est-ce pas ? Les choses prennent feu, explosent et tombent ici, là et partout. . . encore plus de ces milliers de réductions qui s’additionnent. Peut-être que le public américain, hébété et confus (peut-être hypnotisé), alias les « électeurs », pourrait comprendre que «  Joe Biden » et le Parti du Chaos qui le possède, sont en réalité responsables de la prise en charge en cours. bas de notre pays. Passé un certain point – désormais apparemment dépassé – la pure incompétence n’est plus une explication plausible de ce que vous voyez.

    Lire la suite




  • Renaud Bouchard 29 mars 17:01

    Aux Lecteurs

    https://substack.com/@jameshowardkunstler?utm_source=substack&utm_medium=email


    LES AILES BATTANTES DU CYGNE NOIR JETTENT UN FROID SUR LES ZÉPHYRS QUI ARRIVENT AU PRINTEMPS



    Qui n’a pas été impressionné par l’effondrement soudain et total du pont Francis Scott Key, après que son pylône ait été détruit par le porte-conteneurs Dali quelques heures avant les premières lueurs de l’aube dans le port de Baltimore ?

    Dans les mille coupures qui se succèdent en Amérique, celle-ci a littéralement sectionné une artère majeure, mais il faudra peut-être un certain temps pour savoir à quel point le colosse blessé connu sous le nom d’États-Unis saigne.

    «  Joe Biden » est sorti de sa crypte sans tarder pour déclarer que le gouvernement fédéral prendrait en charge le coût de la reconstruction du pont en mieux, dans le but de rassurer le public, supposez-vous. Mais peut-être que la véritable raison était d’éviter une enquête par la compagnie d’assurance de l’armateur Grace Ocean sur l’accident, car les querelles juridiques sur la responsabilité ajouteraient des années supplémentaires au délai estimé pour le remplacement du pont, déjà long. Et Dieu sait ce qu’ils pourraient découvrir d’autre sur la façon dont cette foutue chose s’est produite. . . rumeurs d’un capitaine ukrainien à la tête de Dali . . . des choses que le blob du renseignement au pouvoir ne voudrait peut-être pas divulguer , en particulier compte tenu du rôle encore obscur des blobs des opérations noires conjointes américano-britanniques dans le massacre du théâtre Crocus de Moscou à peine une semaine plus tôt.

    L’opération Crocus, vous l’aurez compris, a probablement été la pire procédure opérationnelle des Trois Stooges , puisque quatre des six tireurs tadjiks survivants ont été arrêtés dans une voiture en route vers la frontière ukrainienne (où ils auraient été réduits au silence, puisqu’ils n’ont pas réussi à se martyriser sur les lieux du crime), et ils ont sûrement désormais chanté de tout leur cœur devant les interrogateurs persuasifs du Service fédéral de sécurité (FSB) russe – ce qu’il faut retenir, c’est que le président VV Poutine doit être très énervé et avoir envie de se venger. Le démantèlement du pont FSK était-il le premier remboursement de cela, se demandaient probablement beaucoup de gens à l’intérieur et à l’extérieur de Blob Central ?

    Lire la suite



  • Renaud Bouchard 29 mars 14:22

    @Com une outre
    Bonjour et merci pour votre visite.

    S’agissant des media, on voit qu’ils se surpassent quotidiennement avec des experts plus bidons les uns que les autres, ne connaissant pas grand chose mais en tout cas « spécialistes de tout », avec un spectre de « compétences » touchant à tous les domaines jusqu’à offrir des spectacles aussi consternants et pitoyables que celui-ci avec une émission de télé-achat pour missile SCALP :

    https://youtu.be/MuZepwhr-mU?t=7

    Le missile à longue portée SCALP (acronyme de « Système de croisière conventionnel autonome à longue portée ») n’est pas un jouet et devrait pousser ceux qui en font ainsi la promotion à plus de retenue en modérant leur fascination morbide pour la guerre.

    Bien à vous,
    Renaud Bouchard



  • Renaud Bouchard 29 mars 14:12

    @ETTORE
    Bonjour et merci pour votre commentaire.
    Qu’il s’agisse d’une guerre contre la chrétienté est une évidence.

    Voici le message qu’un « soldat russe » (plutôt officier de renseignement, très bon locuteur en s’exprimant parfaitement) adresse à l’Ennemi :

    https://www.instagram.com/reel/C46-w_joHKl/

    Cordialement,
    Renaud Bouchard



  • Renaud Bouchard 29 mars 12:33

    @leypanou
    Bonjour et merci pour votre précision.
    Effectivement :

    https://www.reddit.com/r/Hasan_Piker/comments/1793zgl/an_explosive_interview _with_a_survivor_yasmin/

    Bien à vous,
    Renaud Bouchard



  • Renaud Bouchard 11 mars 11:09

    @njama
    Gratouilles pour les uns... et papouilles pour les autres.



  • Renaud Bouchard 11 mars 11:07

    @Géronimo howakhan
    Bonsoir et merci beaucoup de votre intérêt.
    Je relis les contributions de chacun ce qui me permet de découvrir des messages que je n’avais pas vus et auxquels je réponds tardivement.
    Bien à vous,
    Renaud Bouchard



  • Renaud Bouchard 11 mars 11:05

    Aux Lecteurs

    Il y a bientôt trente ans, Alain Minc évoquait le “cercle du réel et du possible” établissant un mur entre le débat raisonné sur les recettes néolibérales et l’irrationalité des populistes.

    L’idée du “cercle de la raison” était née lors des travaux de la Commission sur la France de l’an 2000 et, à l’époque, personne n’aurait pu imaginer qu’un membre de l’oligarchie naissante quitte la société des gens raisonnables pour se répandre en outrances verbales. Recruté et promu par Jacques Attali, Emmanuel Macron offrait toutes les garanties nécessaires à la promotion des intérêts dominants. Pourtant, il se maintient en scène par un jeu déconcertant – tantôt comme technicien halluciné de la disruption, tantôt comme classique technocrate néolibéral.

    Au Salon de l’Agriculture, le 24 février, Emmanuel Macron revêt, sous les huées, les habits de l’expert des vaches, cochons et prix planchers et relègue le ministre chargé de l’Agriculture au rôle de directeur de cabinet. Deux jours plus tard, il prend en main les portefeuilles des Affaires étrangères et de la Défense pour évoquer un appui à l’Ukraine par l’envoi de troupes au sol. Cette déclaration intempestive fait songer – tout comme celles d’octobre sur le Hamas – à la manière dont les présidents populistes font soudain turbuler le système politique ou les relations internationales. Emmanuel Macron n’a pas le profil d’un Bolsonaro ou du Trump de la première époque, mais il partage avec eux le même mépris des institutions politiques et administratives, la même indifférence grossière à l’égard des usages internationaux.

    L’homme qui a diffusé l’un de ses entretiens téléphoniques avec Vladimir Poutine a lancé l’idée des “troupes au sol” de manière parfaitement irresponsable. Il aurait fallu sonder par voie diplomatique Washington, l’Otan et les principales capitales européennes puis, en cas de réponse favorable, appuyer l’engagement militaire évoqué par l’annonce d’un renforcement considérable de nos personnels et de nos équipements, préparer l’économie française et l’opinion publique a un long effort et à de dures épreuves, ce qui supposait l’ouverture d’un débat au Parlement et la possibilité de contester ou de récuser la stratégie envisagée.

    Nous avons au contraire vécu une semaine chaotique. Chaos des commentaires médiatiques, où le concert des boutefeux couvrait les supputations sur la communication élyséenne : s’agissait-il d’un message à la Russie, d’une prophétie guerrière ou de l’auto-promotion électorale d’un “chef de guerre” rassemblant les siens contre les “agents de Moscou” groupés autour de Jordan Bardella ? Chaos, surtout, des déclarations officielles françaises face à la réaction de Washington, Berlin, Londres, Varsovie… réaffirmant qu’il n’était nullement question d’envoyer des troupes au sol. Cette pluie de désaveux n’a pas empêché Emmanuel Macron de répéter que l’envoi de troupes ne saurait être exclu “en dynamique”, de demander aux alliés de l’Ukraine de “ne pas être lâches” tout en précisant qu’ils n’étaient “pas en guerre avec le peuple russe” avant de concéder que l’envoi de troupes “n’est pas du tout d’actualité pour l’instant”. Le ministre de la Défense a clos la séquence le 8 mars en déclarant qu’il n’était pas “question d’envoyer des troupes combattantes” sur le sol ukrainien.

    Si l’Elysée cherchait à intimider le gouvernement russe, c’est raté. Les pays occidentaux ont affiché leur désunion, Paris s’est une fois de plus ridiculisé aux yeux du monde entier et le Rassemblement national n’a pas reculé dans les intentions de vote. Ce n’est pas la promesse d’une aide de trois milliards à Kiev qui permettra de sauver les apparences : nul n’ignore que les chiffres de l’aide financière française sont enjolivés depuis deux ans et que nous ne sommes pas en mesure de livrer trois milliards de matériel militaire. D’ailleurs, nous avons appris au cours de cette semaine chaotique que le plan d’économies de dix milliards présenté par Bruno Le Maire sera complété par 20 milliards de restrictions supplémentaires qui frapperont le prochain budget et très probablement les crédits militaires. Et c’est ainsi qu’on voudrait faire la guerre ?

    Une fois de plus, on s’enivre de mots pour oublier les vérités qui fâchent. Les sanctions contre la Russie ont échoué – le taux de croissance du pays s’établira entre 3 et 4% pour 2023. Ni Paris, ni l’Union européenne ne sont capables de fournir les munitions et de renouveler le matériel militaire dont Kiev a besoin – et une guerre généralisée en Europe placerait les armées française et britannique dans une situation intenable. Comme d’habitude, on compte sur les Etats-Unis. Or la presse et les instituts américains exposent depuis longtemps les scénarios d’une sortie de crise. Et le théâtre ukrainien compte beaucoup moins, pour le gouvernement des Etats-Unis, que Taiwan et le Proche-Orient.

    Battant et rebattant les cartes de l’impuissance, Emmanuel Macron se jette de temps à autre dans le cercle de la déraison, comme si ses rodomontades pouvaient changer le jeu diplomatique et militaire. A chaque échappée, la France perd de son crédit.

    ***

    Editorial du numéro 1274 de « Royaliste » – 11 mars 2024



  • Renaud Bouchard 11 mars 11:04

    Aux Lecteurs

    Il y a bientôt trente ans, Alain Minc évoquait le “cercle du réel et du possible” établissant un mur entre le débat raisonné sur les recettes néolibérales et l’irrationalité des populistes.

    L’idée du “cercle de la raison” était née lors des travaux de la Commission sur la France de l’an 2000 et, à l’époque, personne n’aurait pu imaginer qu’un membre de l’oligarchie naissante quitte la société des gens raisonnables pour se répandre en outrances verbales. Recruté et promu par Jacques Attali, Emmanuel Macron offrait toutes les garanties nécessaires à la promotion des intérêts dominants. Pourtant, il se maintient en scène par un jeu déconcertant – tantôt comme technicien halluciné de la disruption, tantôt comme classique technocrate néolibéral.

    Au Salon de l’Agriculture, le 24 février, Emmanuel Macron revêt, sous les huées, les habits de l’expert des vaches, cochons et prix planchers et relègue le ministre chargé de l’Agriculture au rôle de directeur de cabinet. Deux jours plus tard, il prend en main les portefeuilles des Affaires étrangères et de la Défense pour évoquer un appui à l’Ukraine par l’envoi de troupes au sol. Cette déclaration intempestive fait songer – tout comme celles d’octobre sur le Hamas – à la manière dont les présidents populistes font soudain turbuler le système politique ou les relations internationales. Emmanuel Macron n’a pas le profil d’un Bolsonaro ou du Trump de la première époque, mais il partage avec eux le même mépris des institutions politiques et administratives, la même indifférence grossière à l’égard des usages internationaux.

    L’homme qui a diffusé l’un de ses entretiens téléphoniques avec Vladimir Poutine a lancé l’idée des “troupes au sol” de manière parfaitement irresponsable. Il aurait fallu sonder par voie diplomatique Washington, l’Otan et les principales capitales européennes puis, en cas de réponse favorable, appuyer l’engagement militaire évoqué par l’annonce d’un renforcement considérable de nos personnels et de nos équipements, préparer l’économie française et l’opinion publique a un long effort et à de dures épreuves, ce qui supposait l’ouverture d’un débat au Parlement et la possibilité de contester ou de récuser la stratégie envisagée.

    Nous avons au contraire vécu une semaine chaotique. Chaos des commentaires médiatiques, où le concert des boutefeux couvrait les supputations sur la communication élyséenne : s’agissait-il d’un message à la Russie, d’une prophétie guerrière ou de l’auto-promotion électorale d’un “chef de guerre” rassemblant les siens contre les “agents de Moscou” groupés autour de Jordan Bardella ? Chaos, surtout, des déclarations officielles françaises face à la réaction de Washington, Berlin, Londres, Varsovie… réaffirmant qu’il n’était nullement question d’envoyer des troupes au sol. Cette pluie de désaveux n’a pas empêché Emmanuel Macron de répéter que l’envoi de troupes ne saurait être exclu “en dynamique”, de demander aux alliés de l’Ukraine de “ne pas être lâches” tout en précisant qu’ils n’étaient “pas en guerre avec le peuple russe” avant de concéder que l’envoi de troupes “n’est pas du tout d’actualité pour l’instant”. Le ministre de la Défense a clos la séquence le 8 mars en déclarant qu’il n’était pas “question d’envoyer des troupes combattantes” sur le sol ukrainien.

    Si l’Elysée cherchait à intimider le gouvernement russe, c’est raté. Les pays occidentaux ont affiché leur désunion, Paris s’est une fois de plus ridiculisé aux yeux du monde entier et le Rassemblement national n’a pas reculé dans les intentions de vote. Ce n’est pas la promesse d’une aide de trois milliards à Kiev qui permettra de sauver les apparences : nul n’ignore que les chiffres de l’aide financière française sont enjolivés depuis deux ans et que nous ne sommes pas en mesure de livrer trois milliards de matériel militaire. D’ailleurs, nous avons appris au cours de cette semaine chaotique que le plan d’économies de dix milliards présenté par Bruno Le Maire sera complété par 20 milliards de restrictions supplémentaires qui frapperont le prochain budget et très probablement les crédits militaires. Et c’est ainsi qu’on voudrait faire la guerre ?

    Une fois de plus, on s’enivre de mots pour oublier les vérités qui fâchent. Les sanctions contre la Russie ont échoué – le taux de croissance du pays s’établira entre 3 et 4% pour 2023. Ni Paris, ni l’Union européenne ne sont capables de fournir les munitions et de renouveler le matériel militaire dont Kiev a besoin – et une guerre généralisée en Europe placerait les armées française et britannique dans une situation intenable. Comme d’habitude, on compte sur les Etats-Unis. Or la presse et les instituts américains exposent depuis longtemps les scénarios d’une sortie de crise. Et le théâtre ukrainien compte beaucoup moins, pour le gouvernement des Etats-Unis, que Taiwan et le Proche-Orient.

    Battant et rebattant les cartes de l’impuissance, Emmanuel Macron se jette de temps à autre dans le cercle de la déraison, comme si ses rodomontades pouvaient changer le jeu diplomatique et militaire. A chaque échappée, la France perd de son crédit.

    ***

    Editorial du numéro 1274 de « Royaliste » – 11 mars 2024



  • Renaud Bouchard 9 mars 08:50

    @JPCiron
    Bonjour et grand merci pour votre commentaire.

    Une mentalité de vassal face à un suzerain.
    Pour le moment.
    La règle est pourtant simple, toujours oubliée par les intéressés, qu’il s’agisse des peuples pleutres et de leurs « dirigeants » inféodés à des intérêts extérieurs, en intelligence avec l’ennemi :

    Les collabos finissent toujours mal.

    Comme tous les Lucien Lacombe.
    Comme tous les Pucheu.
    Comme tous les Laval.
    Comme tous ceux qui vendent et trahissent la France.

    https://www.lemonde.fr/vous/article/2009/06/12/lacombe-lucien_1206014_3238.html

    En prison. Fusillés.

    Renaud Bouchard



  • Renaud Bouchard 8 mars 19:40

    @ Bertrand Loubard

    Correction : illustrés.



  • Renaud Bouchard 8 mars 19:39

    @Bertrand Loubard
    Bonsoir et merci pour votre observation.
    Sorciers, sorcières, il est surprenant de voir de quelle manière, depuis les années 70, l’Administration américaine et plus particulièrement les services extérieurs (Diplomatie, Finance , Commerce) sont devenus le terrain de chasse de toutes ces véritables harpies, modèle Nuland, Albright mais aussi, avant elles, « Condoleezza » Rice, (Condi, Warrior Princess, comme l’appelait le Irish Times).

    « A tough cookie ». Véritable punaise démocrate passée dans le camp républicain, « conseillère à la sécurité nationale » (!) de 2001 à 2005 sous le premier mandat de G.W. Bush, elle aura été une redoutable diplomate, parfaitement russophone, inflexible au point d’impressionner B. Eltsine, (https://www.irishtimes.com/news/condi-warrior-princess-1.1138269, mais aura surtout joué le rôle de quarterback pour Bush (https://docslib.org/doc/5502738/condoleezza-rice-the-quarterback-for-bushs-vulcans, incarnant parfaitement l’idéologie intransigeante des fameux Vulcans qui ont constitué le War Cabinet du président Bush et la volonté de pousser l’expansion de l’OTAN vers l’ex glacis soviétique, au mépris des intérêts européens considérés comme moins que rien. (https://www.foreignaffairs.com/reviews/capsule-review/2004-09-01/rise-vulcans-history-bushs-war-cabinet-ghost-wars-secret-history).Quant à Nancy Pelosi, redoutable « Maîtresse au Fouet » de la Chambre des représentant, elle se sera illustrée par ce lapsus épatant au regard de la situation actuelle : "« On doit continuer les sanctions [contre Moscou]. Parce que les sanctions donnent aux Russes l’argent pour payer cette guerre et bâtir leur armée encore davantage ».

    https://www.lefigaro.fr/international/les-sanctions-donnent-aux-russes-l-argent-pour-payer-cette-guerre-le-genant-lapsus-de-nancy-pelosi-a-munich-20240219
    Quant à Hillary Clinton, il semblerait que parmi les surnoms dont D. Trump affuble ses ennemis, celui de « Crooked Hillary » qu’il fera probablement finalement jeter en prison pour assainir le marécage s’il revient au pouvoir, soit celui qui lui convienne le mieux.
    Mes propos qui n’ont rien de cruel (« Nothing personal » comme disent les tueurs à gage à leurs victimes) sont parfaitement illustré par ce génie de la caricature politique américaine qu’est Ben Garrison avec ses tableaux détaillant les politicards grouillant dans le « swamp »...ou Hillary Clinton en Enfer, comme ci-après :
    https://grrrgraphics.com/hillary-in-hell/

    Bien à vous,
    Renaud Bouchard



  • Renaud Bouchard 8 mars 16:46

    Aux Lecteurs :

    D. de Villepin :

    Tension Paris-Moscou, D. de Villepin invité de LCI : “La logique de la force quand elle n’est pas maîtrisée conduit à une escalade qui peut être mortelle. C’est ce qui fait de la situation en Ukraine un véritable danger.”

    https://twitter.com/24hPujadas/status/1765803192783085719



  • Renaud Bouchard 8 mars 12:25

    @Francis, agnotologue

    Bonjour et merci pour votre commentaire.
    Agnotologue est un excellent pseudonyme.

    Ci-après un très bon article :

    https://theconversation.com/lenvers-des-mots-agnotologie-207441

    Bien à vous,
    Renaud Bouchard



  • Renaud Bouchard 8 mars 12:20

    @SPQR audacieux complotiste chasseur de complot

    Bonjour et un grand merci pour la communication de cet article tiré d’un très bon site animé par cette femme remarquable qu’est Danielle Bleitrach dans ce bel article consacré à Francesca Solleville/
    https://histoireetsociete.com/2024/03/08/une-femme-qui-na-jamais-trahi/

    On est toujours libre de se battre.

    Effectivement.
    Question de courage et de volonté.



  • Renaud Bouchard 8 mars 12:09

    @agent ananas
    M. Macron pourrait lui aussi être « empêché » et raccompagné.
    Cela s’est déjà vu.
    Lisez, si ce n’est déjà fait ; cet excellent ouvrage intitulé L’Eté des quatre rois, de Camille Pascal.

    Camille Pascal

    EAN : 9782266296786
    752 pages
    POCKET (14/08/2019)
    ★★★★★
    ★★★★★
    3.83/5 468 NOTES
    Résumé :
    Camille Pascal nous plonge au cœur d’un été inédit dans l’histoire de France : celui où quatre rois se sont succédé sur le trône.
    « Il y avait ce matin-là beaucoup de monde à Saint-Cloud, la Cour bien-sûr, mais aussi les ministres, il jurait même que monsieur de Talleyrand avait fait sonner dès la première heure son pied bot cerclé de fer sur les marbres de l’escalier d’honneur. La galerie d’Apollon n’avait jamais été aussi peuplée, et les jardins s’animaient de femmes heureuse d’y promener leurs traînes. Le grand lever serait long, et l’on entreprenait déjà le premier gentilhomme de la chambre pour obtenir les entrées.
    À l’évocation de son grand chambellan, le roi sourit : si même le diable boiteux courait à Saint-Cloud lui présenter ses hommages de gentilhomme et prendre sa place de courtisan, alors la France était prête. »
    Ainsi commence L’Été des quatre rois. Juillet-août 1830, la France a connu deux mois uniques dans son histoire avec la succession sur le trône de Charles X, Louis XIX, Henri V et Louis-Philippe.
    Dans cette fresque foisonnante, à l’écriture ciselée, tandis que le peuple de Paris s’enflamme, Hugo, Stendhal, Dumas, Lafayette, Thiers, Chateaubriand, la duchesse de Berry, Madame Royale assistent à l’effondrement d’un monde.
    Des « Trois Glorieuses » à l’avènement de la monarchie de Juillet, Camille Pascal nous plonge dans le roman vrai de la révolution de 1830.


  • Renaud Bouchard 8 mars 12:06

    @sophie

    Ce serait une bonne idée, effectivement, mais cela pourrait porter à interprétation (révolution dite de couleur, pourquoi telle couleur et pas une autre, le Pantone ouvre un choix exceptionnel.

    Bien à vous,
    RB



  • Renaud Bouchard 8 mars 12:03

    @Berthe
    Bonjour et merci pour vos compliments.
    J’apprécie beaucoup les commentaires de tous les visiteurs, lecteurs, contributeurs qui prennent le temps de nourrir les débats, critiquer, compléter, enrichir ces articles, fournir d’autres points de vue, nous signaler d’autres informations, d’autres lectures et nous donner l’occasion d’apprendre et d’échanger.
    Lisez la vie de G. F.Kennan. Passionnante.

    Cordialement,
    Renaud Bouchard



  • Renaud Bouchard 8 mars 11:57

    @John

    Jupiter « fait de l’huile ». 
    Il est manifestement très mal et ce ne sont pas les mufflées de talc qu’l donne l’impression de prendre et les gestes compulsifs qui le poussent à se chatouiller le nez qui vont le calmer.
    Il est effectivement bon pour être mis à l’écart et empêché de nuire plus longtemps encore.

    Bien à vous,
    RB